Le carnet du CFC
Le chargement du train à l'aide de pelleteuses
Les 16 wagons étaient autrefois chargés à la main. Ensuite, il y eut deux pelles allemandes à vapeur, une moyenne et une grosse, qui se déplaçaient sur rails. Ces deux pelles étaient à l'extraction de la découverte, c'est-à-dire les décombres. Pour les déplacer, il fallait saisir le tronçon de rail avec les traverses et le placer devant ou derrière, suivant les besoins. Il fallait trois personnes sur chaque pelle, un chauffeur, un conducteur et une personne qui tirait la ficelle pour ouvrir le godet. Il y avait deux moteurs, un pour la translation-orientation et l'autre sur la flèche pour faire marcher les bras ou le godet. Nous avons eu ensuite une pelle Bondy à chenilles, moteur à essence. C'était la flèche qui tournait (à peine un demi-tour).
Ensuite vint une pelle Bondy" 4 ", de 400 litres, à trois cylindres, puis une pelle Bondy" 10" (1m3), à moteur Baudouin D.B. 6 cylindres que Raymond Jandin conduisait. Puis vint une pelle Bondy
"6" (600 1) conduite par François Guffroy. Ensuite, nous avons eu une nouvelle pelle Bondy "10" avec
moteur Baudouin D.K. , puis une pelle Poclain TC 45 conduite par Charles Mannequin, puis
une pelle Poclain TC 80.
Ensuite vint un chargeur Michigan conduit par François Guffroy. La première pelle est partie à
Roncevaux et les autres à la ferraille.
Vue générale de la carrière de Villeneuve-sur-Verberie. |
Le sable :
Le sable est une bille enrobée de poussière. Lors des grands vents, parfois, la valeur de plusieurs
bateaux de sable montaient en l'air. Les abatteurs de sable qui étaient dans la masse, démarraient en bas jusqu'au faîte de la masse pour
mélanger les différentes qualités de sable.
Il y eut de l'aninite (charbon) au-dessus du sable. Arthur Legrand, de Roberval, en ramenait pour faire
du feu chez lui. En carrière, les ouvriers en brûlaient l'hiver dans des braseros.