Le carnet du CFC

Cruéjouls, le 18 septembre 2003 

Réf: votre lettre du 31 août 2003 
Monsieur, 
Mon Fils m'a chargé de répondre à votre demande. 
Vous trouverez ci-joint une note établie en 1980. La mine a arrêté son exploitation de charbon fin septembre 1988. 
Nous avons été exceptés de la nationalisation de 1946 avec 240 autres petites mines et nous sommes restés, pendant 16 ans, la seule mine de charbon privée de France. 
Nous avons eu produit plus de 20 000 tonnes / an en travaillant à 3 postes. 
Les dernières années, nous n'avions qu'un seul poste le jour et notre production, pour la période de janvier à septembre, a été de 5 925 tonnes. Le rendement fond était de 3 T. 324 et jour et fond de 2 T. 207 (le rendement fond a eu dépassé les 4 tonnes). 
Nous étions particulièrement bien équipés avec des haveuses électriques à bras de havage, des convoyeurs à raclettes et des treuils électriques dans les 2 plans de 800 mètres de long. 
Dans les travers banc, nous avions 2 ânes qui amenaient les berlines au fond du puits ; ils étaient dociles, forts, bien chouchoutés par le personnel et ils savaient compter les berlines attelées. Nous avions dû nous tourner vers la traction animale car, l'introduction d'un locomoteur à essence dans la mine nous avait été interdite. 
Nous avions une quantité importante de matériel de mine que nous achetions dans les divers bassins miniers de France. A la fermeture, nous en avons sorti très peu à part les berlines. 
Nous ne voyons aucun inconvénient à ce que vous fassiez un article dans votre revue et nous regrettons que vous passiez au mois d'août car, l'entreprise reconvertie est en congés. Dans ce cas, vous pourriez me laisser un message au 05.65.70.42.54 à St Geniez d'Olt. 
Actuellement, nous commercialisons des pigments minéraux naturels et synthétiques destinés principalement à l'industrie du béton ainsi que divers adjuvants qui sont une activité proche de la chimie. Nous avons aussi une installation de séchage et de broyage à façon et la reconversion s’est bien effectuée. 
Nous désirerions, si vous le voulez bien et si cela vous possible, que vous nous fassiez parvenir un exemplaire plus grand des 8 photos qui montrent l’essentiel des installations. 
Pensant avoir répondu à votre demande, je vous prie d'agréer, Monsieur, l'expression de mes plus cordiales salutations. 
Roger VERDEILLE 


~ : Votre E.mail du 1°.10.03 
Cher Monsieur, 
Je suis heureux que les quelques renseignements que j'ai pu vous fournir sur la petite Mine de Cruéjouls vous aient satisfait. 
J'y suis rentré le 1° décembre 1944 et mon futur Beau-Père (M. BURGUIERE) m'a dit : “ Si la mine vous intéresse, occupez vous-en ; elle est là-haut. ” 
C'était une période très difficile, les chiffres étaient en rouge. M. BURGUIERE avait embauché de nombreux jeunes, sans qualification, pour leur éviter de partir en Allemagne. 
L'effectif dépassait de peu les 100 personnes. Je me suis mis à l'ouvrage modestement, ne comptant pas mon temps, y compris les dimanches et de nombreuses nuits car il y avait deux postes. 
Petit à petit, j'ai réussi à rendre l'entreprise bénéficiaire tout en créant, avec le personnel, un climat de confiance et de concertation qui a toujours existé et continue actuellement. 
N'étant possesseur que du brevet industriel de l'école pratique de Mende, il fallait que j'aie un ingénieur de formation Mine pour endosser la responsabilité des travaux miniers. 
Au bout de nombreuses années, le service des mines de Toulouse m'a autorisé à faire fonction d'ingénieur assimilé et j'ai assumé la totale responsabilité de l'exploitation. 
J'ai dû faire géomètre, dessinateur, mécanicien, électricien, sondeur, mineur, etc., etc.. Mais, tous ces travaux me plaisaient et j'ai eu une existence heureuse avec une épouse qui me soutenait. 
Vous me dites que vous enseignez les Sciences de la Vie et de la Terre ; cela doit être passionnant et je dois vous dire que j'ai eu de nombreux et amicaux contacts avec des géologues, le B.R.G.M. et même un jeune étudiant de Montpellier qui est resté plus d'un mois et qui a réalisé un DEA de géologie sur la Mine et la région. 
Bien sûr, si nous pouvions nous rencontrer à Cruéjouls, je pourrais vous fournir d'autres renseignements et vous montrer des documents et des plans. 
La photo du chevalement en deux exemplaires jointe à votre E.mail est magnifique mais un peu trop grande pour le format A4. Je suis bien sûr intéressé par les autres mais ne voudrais pas trop vous mettre à contribution d'autant plus qu'il n'y a rien qui presse. Je vous remercie vivement pour la peine que vous avez prise et ce qu'il vous sera possible de faire éventuellement. 
En relisant ma lettre du 18 septembre, je relève une erreur au début de l'avant dernier paragraphe, la page, il faut lire : “ dans les travers bancs, nous avons deux ânes ”. 
J'ai toujours eu et, j'ai encore, l'esprit curieux malgré bientôt 86 ans aussi, dans ma jeunesse, j'étais attiré par les mines de charbon de St Côme d'Olt et de Lassouts, sans avoir pu pénétrer à l'intérieur. 
J'étais également intéressé par d'autres énergies et, vers l'âge de 15 -16 ans, j'avais fabriqué : une petite machine à vapeur qui marchait très bien, 
un pylône et une éolienne qui pompait l'eau d'un puits 
une sorte de turbine à axe vertical qui n'a jamais fonctionné car, à Espalion, l'eau avait de la peine à monter au 1er étage. 
un bélier hydraulique, etc. etc. En 1956, j'ai pu satisfaire ma passion pour l'hydraulique en achetant, à Villefranche de Rouergue, un moulin sur l'Aveyron équipé d'une turbine Kaplan jamais utilisée. J'ai pu acheter une armoire d'automaticité, réaliser les câblages et fait construire une ligne 15.000 V de 500 m. pour me raccorder au réseau EDF. 
Actuellement, avec mon Fils, nous exploitons trois petites micro centrales hydroélectriques dont une est située à 1 km 500 en amont de St Geniez d'Olt où nous habitons. 
Dernièrement, j'ai visité un site de 12 éoliennes dans le sud Aveyron ; une seule produit annuellement 4500000 KVH soit autant que l'ensemble de nos trois petites centrales. 
Vu mon âge, je ne puis m 'y intéresser et mon Fils a déjà trop de travail. 
Par contre, je pense au photovoltaïque et je cherche à m'informer sur la production d'électricité solaire ; jusqu'à présent, je n'ai pu obtenir des renseignements que sur des installations de faible puissance. 
Un article paru dans le “ Livre Mondial des Inventions ” d’Anne Valérie Giscard d'Estaing, parle des verreries de PILKINGTON dans la Ruhr qui seraient capables de produire des cellules photovoltaïques de 13 MW ce qui est énorme. 
Malheureusement, je n'ai pas pu obtenir de renseignements ; la lettre envoyée à la rédaction de l'ouvrage m'est revenue avec la mention “ n'habite pas à l'adresse indiquée ”. Je vous joins photocopie de la page. 
Si, de votre côté, vous pouvez obtenir des renseignements, je serais heureux que vous vouliez bien m'en faire bénéficier. 
Je vous prie de vouloir bien me pardonner pour mon bavardage. 
Veuillez agréer, Cher Monsieur, l'expression de mes meilleurs sentiments. 
Roger VERDEILLE, 

P.S. : Je souhaiterais, si vous le permettez, que vous me fassiez parvenir votre projet de publication avant sa parution. 


HOUILLERES de CRUEJOULS
(Aveyron)
NOTE SUCCINCTE (établie en 1980)
HISTORIQUE
La concession des mines de houille de Cruéjouls, instituée par décret du 3 août 1913 est le résultat de la fusion des anciennes concessions de la Braye et du Pouget instituées respectivement par ordonnance du 5 février 1823 et par décret du 25 juin 1862.
L’exploitation n’a connu qu’une seule période d’arrêt en avril 1934 par suite de difficultés entre associés ; elle a été réouverte le 3 février 1935 par monsieur BURGUIERE Antonin qui l’avait achetée aux anciens exploitants les Consorts COMBES de PATRIS et monsieur SOLANET.
La mutation de concession a été autorisée par décret du 3 mai 1935.
Après le décès de monsieur BURGUIERE, ses héritiers ont constitué la Société en nom collectif BURGUIERE VERDEILLE & Cie dite des Houillères de Cruéjouls au capital social de 320 000 Francs.
Un décret en date du 12 mars 1964 a autorisé la mutation de propriété au profit de la société ainsi constituée.
Les membres étaient : - madame veuve Antonin BURGUIERE, son épouse,
- madame VERDEILLE, née BURGUIERE Régine et
- monsieur BURGUIERE René, ses enfants.
Monsieur BURGUIERE René étant décédé d’un accident de la route en 1975, il ne reste que deux copropriétaires âgés soit :
madame veuve Antonin BURGUIERE qui a plus de 84 ans
madame VERDEILLE qui est dans ses 59 ans ; son mari (gérant de l’affaire) est dans sa 63ème année.
SITUATION
La concession d’une superficie de 238 hectares se situe à l’est de Cruéjouls et s’étend sur les communes de Cruéjouls, Lassouts et Sainte Eulalie d’Olt (arrondissement de RODEZ).
Son siège d’extraction est situé sur le territoire de la commune de Cruéjouls, en bordure de la Route nationale n°88 qui va de Lyon à Toulouse.
GISEMENT EXPLOITE
Le gisement a une allure assez régulière avec une direction générale S.O. – N.E. et un pendage de 10 à 12° vers le N.O..
Il comprend deux couches distantes entre elles d’environ 15 mètres ; elles passent dans le puits Sainte Barbe à respectivement 90m et 105m de la surface.
Une troisième couche, dite N°3 a été trouvée au delà de la faille qui avait arrêté les anciens en couche N°1 et que nous avons traversée avec les travaux de la couche N°2. Elle est située environ 2 à 3 mètres au dessus de la couche N°2.
COUCHE N°1
Géologiquement, c’est la plus basse, elle a été exploitée depuis l’origine de la Mine. D’abord depuis les affleurements puis autour de plusieurs puits creusés par les anciens. Pour l’instant, elle n’est pas exploitée.
Sa puissance qui est d’environ 1 mètre atteignait jusqu’à 1,50 m au centre de la cuvette pour s’amincir à 0,60 m vers le Sud-Ouest par suite de la disparition des sillons inférieurs ; côté Nord, elle a rencontré une faille.
Cette couche n’a été exploitée que partiellement entre les divers puits et affleurements et ne l’a pas été vers l’aval au delà de la faille que nous avons traversée avec les travaux de la couche n°2.
Les réserves probables sont évaluées à environ 50 000 tonnes vers l’Est. Les réserves possibles au delà de la faille Nord en aval ne peuvent être évaluées en l’absence de travaux de recherches, mais présenteraient un très important tonnage si la couche y existe.
COUCHE N°2
Les anciens, à part sur les affleurements ne l’ont pas exploitée ; ce n’est qu’à partir de 1940 et depuis le puits Sainte Barbe qu’on a commencé à la travailler.
Sa puissance nette varie de 0,60 m à 1,30 m ; sa qualité et sa puissance s’améliorent à mesure qu’on va vers l’aval.
Une couche de “ Marnes ” d’origine volcanique existe pratiquement sur tout le gisement à quelques mètres au-dessus de la couche n°2 ; à la faveur de fracture. Ces marnes arrivent parfois au contact de la couche et l’imprègnent ou la cokéfient.
Nous avons traversé ces zones plusieurs fois et retrouvé la couche de bonne qualité ; nous nous sommes arrêtés en aval avec une taille sont une partie du front est en très bon charbon et l’autre en charbon imprégné.
Il faudrait poursuivre le creusement du plan N°7 pour aller au delà de cette zone, en se servant de la présence d’une couche de 0,60 m environ de bon charbon qui est dans le front d’avancement et qui doit être la couche N°3.
Une galerie de niveau pourrait également être creusée au fond du plan N°2 dans le parement gauche.
Ce plan N°2 a buté à son extrémité sur une faille qui relève sensiblement les terrains et nous a mis en contact avec le socle (Micaschistes).
Nous avons en couche N°2 :
- deux tailles en activité qui assurent la production,
- une taille équipée en réserve qui travaille à la demande,
- une taille préparée pour prendre la suite.
Ce sont toutes des tailles chassantes ou rabattantes ; qui sont traitées par havage, tir et foudroyage sur étançons.
Les trois premières ont chacune leur haveuse électrique à bras de havage, leurs convoyeurs à chaînes et tout le matériel nécessaire à leur bonne marche.
Les réserves de cette couche restent importantes. Au rythme actuel on peut compter 10 à 15 ans d’exploitation (100 à 150 000 tonnes).
COUCHE N°3
Elle a environ 1 mètre de puissance de bon charbon ; nous ne la connaissons pratiquement pas ; elle n’a pas été exploitée ; nous n’y avons creusé que le montage N°9.
Nous sommes persuadés que c’est elle que nous avons rencontrée à l’extrémité du plan N°7 dans une zone où elle n’a environ que 0,60 m de puissance par suite d’un dérangement et fait actuellement à l’avancement 0,90 m à 1,10 m d’épaisseur.
Il semble qu’elle présente des réserves importantes qui n’ont pas été évaluées en l’absence de travaux de recherche.
POSSIBILITES D’AVENIR
En plus des tonnages importants à exploiter, il semble d’après les géologues que notre gisement ne soit que l’extrémité d’un gisement beaucoup plus important dit de LASSOUTS qui se prolongerait plus à l’Ouest avec probablement épaississement des couches existantes et apparition de nouvelles couches.
Le prolongement du plan N°7 ou une campagne de sondages seraient très intéressantes.
PUITS
Il existe 3 puits :
PUITS Ste BARBE : Diamètre 2,60 m, profondeur totale 125,16 m, cote au jour 586,45 m ; il est équipé d’un treuil d’extraction, de deux cages et sert à la circulation du personnel, l’extraction des produits et l’entrée d’air.
PUITS DE LA ROUTE : Environ 2 m de diamètre, profondeur 108 m, cote au jour 601,63 m. Il sert au retour d’air et n’est utilisé qu’à partir de la cote 506,89 m où la couche N°2 le traverse. Il est équipé d’un ventilateur aspirant.
PUITS DES ECHELLES : C’est un ancien puits qui a été rouvert au niveau de la couche N°2. Section rectangulaire 2,50 m x 1,75 m, profondeur 52,49 m, cote au jour 606,14 m. Il est équipé d’échelles et sert de retour d’air (ventilateur aspirant).
EAUX - GAZ
Notre mine n’est absolument pas grisouteuse : elle n’est pas classée poussiéreuse et nous n’avons à évacuer qu’une faible quantité de gaz carbonique qui se dégage des travaux.
Nous évacuons 5 à 10 m3 d’eau par 24 heures ; cette eau est remontée au jour par une pompe électrique à 3 pistons.
CONDITIONS D’EXPLOITATION, RENDEMENT - PRODUCTION
Les conditions d’exploitation sont exceptionnellement favorable ; pas de grisou, pas de feu, terrain tenant très bien et se foudroyant bien, aérage excellent, gisement très régulier et peu penté – très peu d’eau.
De ce fait, le rendement est excellent ; il a été pour l’année 1979 de 2 T 842 par homme au fond et de 2 T 174 par homme jour et fond ; la production a été de 8 631 tonnes nettes. 95% environ de la production est vendue à la centrale E.D.F. d’Albi, le reste à divers petits clients.
INSTALLATIONS DU JOUR
La mine possède des ateliers qui permettent l’entretien, la remise en état ou la transformation de tout le matériel nécessaire.
L’installation de préparation du charbon (épierrage – concassage – cutillage) a traité plus de 20 000 tonnes par an et est très large.
De vastes trémies et des aires aménagées permettent sans problème le stockage et la reprise du charbon.
Des terrains on été acquis pour déverser les stériles.
De vastes hangars abritent les compresseurs, les ateliers et une partie du matériel approvisionné.
Une maison récente a été construite pour loger l’Ingénieur et une autre famille au rez-de-chaussée, des garages pour les véhicules de l’Entreprise.
Pour le moment la maison est inhabitée et sert de dépôt de matériel. Des quantités importantes de matériel tel que cintres et étançons sont stockés à l’extérieur.
PERSONNEL
Il est des environs de l’exploitation, connaît bien son travail et ne pose pas de problème.
Nous avons actuellement au total 19 personnes dépendant de la Sécurité Sociale Minière dont 13 au fond, 4 au jour et 2 employés plus 2 personnes dépendant de la Sécurité Sociale Générale et travaillent à temps partiel.
AUTRES POSSIBILITES
La Mine renferme des quantités énorme de kaolinites, qui pourraient s’exploiter dans de très bonnes conditions de prix de revient ; le tonnage serait beaucoup plus important que celui du charbon exploité depuis l’origine de la Mine.
D’après les renseignements que nous avons eus, les gisements français s’épuisent et deviennent d’un prix de revient de plus en plus élevé. Ces kaolinites ont une teneur en alumine qui varie d’environ 30 à 36 % ; elles contiennent des alcalis ce qui leur permet de gréser ; elles se broient facilement et ont des particularités intéressantes (ce sont des Flint Klay). Elles ont également un très faible retrait à la cuisson.
Elles pourraient probablement s’enrichir après broyage. Des essais avaient été faits mais les prix étaient peu rémunérateurs et le charbon ayant redémarré nous ne nous sommes plus occupés de cette question.
BARYTINE
Quand la tendance était à la fermeture des Mines de charbon, il nous avait été vivement conseillé de nous reconvertir ; nous avons pris des droits sur des terrains renfermant un filon de barytine et nous avons effectué des travaux de reconnaissance qui ont permis d’extraire environ 3000 T de barytine qui sont sur place.
Le filon qui apparaît en surface est subvertical et affecté par des déplacements en escalier.
Il a été reconnu à un premier niveau à environ 15 mètres de la surface sur une longueur d’environ 40 mètres, puis nous avons trouvé une cassure ; la puissance varie entre 1 et 2 mètres de barytine de très bonne qualité ; nous n’avons pas persévéré étant trop près de la surface.
Un travers bancs que nous avions creusé à 35 mètres environ au dessous des affleurements et qui n’avait pas atteint le filon a été repris.
Le filon a été trouvé au toit mais non minéralisé à l’avancement. Nous avons avancé un peu puis ouvert une amorce de galerie dans les épontes.
Nous broyons du calcaire et de la barytine que nous achetons à prix très intéressant.
Nous vendons à un utilisateur qui est satisfait.
Nous avons fait des essais de broyage de dolomie qui se trouve en quantité illimitée dans la région et est d’excellente qualité contenant entre autres peu de fer ; elle peut servir comme amendement calcaire magnésien, mais il serait, et de loin, beaucoup plus rémunérateur de continuer le projet que nous avons amorcé qui permettrait après calcination, de traiter le lait de dolomie avec le CO2 de la Mine pour en extraire les carbonates de calcium et de magnésium précipités qui se vendent à des prix très élevés.
Nous connaissons, parfaitement la question et avons obtenu en laboratoire des produits très purs et très blancs..
CONCLUSION
La Mine est une affaire saine, en pleine activité, qui a une bonne rentabilité, dont la poursuite ne pose pas de problèmes et qui, épaulée par le broyage de la barytine et le traitement de la dolomie, pourrait devenir une unité autonome ayant alors une très grand rentabilité.

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