Archives municipales d'Enghien-lès-Bains
Images de la ligne
La ligne 69 -
Montmorency—Enghien-lès-Bains—St
Gratien
6,4 Km.
Marc André Dubout
Le 1er
août 1896, le Préfet du département de Seine & Oise concède à Monsieur
Paul Gallotti constructeur de chemins de fer la construction et l'exploitation
d'une ligne de Tramway, à traction mécanique, à voie d'un mètre partant de
la station d'Enghien, sur la ligne nord, et aboutissant d'une part rue de
Claivaux à Montmorency et d'autre part à l'extrémité de l'avenue de Soisy à
St Gratien.
Cette ligne servira au transport des voyageurs et des messageries.
La durée de la concession sera de cinquante ans.
Le cahier des charge est conforme au cahier des charges type annexé au décret
du 6 août 1881, sauf les articles mentionnés.
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Le cahier des charges
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Le cahier des charges fait mention d'un tramway à vapeur ou électrique assurant le transport des voyageurs et des messageries. Son terminus sera à l'angle des rues de Clairvaux et des laboureurs1 et suivra les rues des Haras, du jeu de l'Arc, l'avenue St Valéry, boulevard de l'Orangerie et rue des Chenaux, traversera la route de St leu et sur la commune d'Enghien le tracé suivra la rue du Temple pour aboutir à la rue du départ devant la gare d'Enghien, puis rue de l'Arrivée, rue du Nord, Grande rue et Boulevard d'Enghien. Enfin sur la commune de St Gratien, la rue de l'Étang, l'avenue des Écoles, la rue de la Mairie, la Place d'Arme et la place de l'Église et l'avenue de Soisy. |
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L'exécution
des travaux interviendra dans les trois mois après la date du décret
déclaratif d'intérêt public (sauf nécessité d'expropriation) et
seront terminés quatre mois après la prise de possession des
terrains. L'écartement sera de un mètre, les véhicules auront une largeur qui ne dépassera pas deux mètres et la hauteur au-dessus des rails sera de 3,20 m. L'espace de l'entre voie sera telle qu'une distance de 50 cm entre les véhicules soit respectée. Le rayon minimum des courbes sera de 20 m et le maximum de déclivité de 10 %o et le cumul courbe rampe sera éviter autant que faire se peut. Le concessionnaire aura la faculté de soumettre des modifications qui lui paraîtrait utile. |
La voie sera
posée de manière à ce qu'en chaussée les rails de soient ni en saillie, ni
en dépression et seront compris dans un pavage ou empierrement de 20 cm
d'épaisseur et sur une largeur de 50 cm de chaque côté de la voie. La pavage
restera au frais du concessionnaire. La largeur laissée libre de chaussée sera
de 2,60 m permettant à une voiture ordinaire de laisser le passage au tramway.
Un intervalle de 1,10 M sera réservé entre la matériel et de la voie
ferrée et et la verticale de l'arrête extérieur de la plate-forme de la
voie publique. Si la voie est établie en accotement, accessible aux piétons
elle sera établie sur une couche de ballast de d'une largeur de 1,80 et 35 cm
d'épaisseur;
La partie de la voie publique restée libre pour l circulation sera de 6m sur
les route nationales et 5 m sur les autres mesurée en dehors de l'accotement
occupé par la voie ferrée. qui sera alors limitée du côté de la route au
moyen d'une bordure de 12 cm de saillie d'une solidité suffisante. Au
croisement des routes et chemins traversés, les rails seront munis de contre
rail et pavé dans l'entre-voie au frais du concessionnaire. il en sera de même
pour les chemins charretiers, en revanche pour le chemins privé seuls les
contre-rails seront d'usage.
Dans la traversée des villes et villages les rails seront notés dans la
chaussée.
Lors de l'exécution des travaux, les déchets provenant de la démolitions de
la chaussée seront laissés à la libre disposition du concessionnaire. Les
fers et bois utilisé devront être de bonne qualité.
Les rails seront d'un poids de 20 Kg au mètre linéaire et seront posés sur
traverses en bois sauf modification proposée par le concessionnaire.
Le nombre et l'emplacement des haltes seront définis et arrêtés lors de
l'approbation du projet définitif. Les voiture s'arrêteront en plein voie pour
laisser ou prendre les voyageurs sur tous les ponts du parcours à l'exception
des partie en trop forte déclivité.
Entretien et
exploitation
L'ensemble de voies sur une largeur de 50 cm du bord extérieur des rails seront
à la charge du concessionnaire, ainsi que les travaux d'entretien de la
voie ferrée.
Le nombre minimum de voyages sera fixé par l'administration en accord avec le
concessionnaire et sera de au moins de quinze entre Montmorency et Enghien et de
douze entre Enghien et St Gratien.
La longueur des train n'excèdera pas 30 mètres et la vitesse maxi sera de 15
Km/h.
Dès
le début de l'exploitation, une convention amiable et signée entre la
commune et la compagnie celle-ci préférant payer une redevance à la
municipalité pour l'entretien des voies de communication. Pour évaluer
au plus juste le montant de la redevance, un métré précis est
effectué. Ce dernier nous indique les superficie qui se répartissent
comme suit :
y compris les garages.
Le service vicinal consent à prendre en charge ledit entretien moyennant
une redevance annuelle de 925 francs à verser dans la caisse municipale
le 1er octobre de chaque année.
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Durée et
déchéance de la concession
La concession prendra effet à la date d'approbation du projet et pour une
durée de cinquante ans. À l'expiration de la concession le département sera
subrogé à tous les droits du concessionnaire sur la voie ferrée et ses
dépendances qui sera tenu de lui remettre en bon état l'ensemble des
composants du tramway : voie, bâtiments et matériel roulant. Cinq année avant
l'expiration de la concession, le département se réserve le droit de saisir
les revenus du tramway et les utiliser à remettre en bon état la voie, les
bâtiments et le matériel roulant à dire d'expert mais pouvoir y être
contraint.
Dans le cas où le département déciderait de supprimer les voies, les rails
seraient enlevé et les lieux seraient remis en l'état primitif. aux frais du
concessionnaire.
Le département aura toujours le droit de racheter la concession.
Taxes et
conditions relatives au transport des voyageurs et des marchandises
En contre partie des travaux et dépenses engagés par le concessionnaire
celui-si sera autorisé à percevoir des droits de péage selon le prix fixé
par l'administration :
de la gare d'Enghien à St Gratien (place d'Armes) : 20 centimes
de la gare d'Enghien à l'Orangerie : 20 centimes
de St Gratien (place d'Armes) à l'avenue de Soisy :10 centimes
de l'Orangerie à la rue de Clairvaux : 10 centimes
Des compartiment
de luxes pourront être réservé avec une majoration de 50 % du prix. Le
enfants de moins de quatre ans tenus sur les genoux ne payeront pas. Les bagages
des voyageurs seront taxés de dix centime par tranche de trente kilos.
Le transport des messagerie sera taxé selon le tableau suivant :
| Colis pesant jusqu'à 5 Kg | 0, 40 francs |
| de 5 Kg à 10 Kg | 0,50 franc |
| de 10 Kg à 20 Kg | 0,60 franc |
| de 20 Kg à 30 Kg | 0,70 franc |
| de 30 Kg à 40 Kg | 0,80 franc |
| de 40 Kg à 50 Kg | 1 franc |
| de 50 Kg à 75 Kg | 1,25 franc |
| de 75 Kg à 100 Kg | 1,50 franc |
Les colis dont
les dimensions seraient supérieures à 1,10 m de longueur et à,60 m de largeur
seraient refusés.
Ces tarifs ne s'appliquent pas aux matières dangereuses, inflammables ou
explosives, ni aux lingots d'or, d'argent, mercure ou platine ainsi qu'aux
valeurs (tableaux, bijoux, pierres précieuses, etc.).
Toute modification apportée par le concessionnaire dans ses tarifs devra être
annoncée un mois à l'avance par voie d'affiche. Le concessionnaire sera tenu
d'effectuer avec soin et exactitude et célérité le transport des voyageurs,
messageries, et objets quelconques qui lui seront confiés. Ces objets seront
inscrits sur un registre au bureau d'expédition et au bureau d'arrivée et le
prix sera mentionné et une lettre de voiture ou récépissé sera délivré au
demandeur. Le délai de remise n'excédera pas 24 heures. Les frais accessoires
(chargement, déchargement, magasinage, etc. seront également mentionnés.
Aucun embranchement industriel n"est prévu sur la ligne.
Stipulations
relatives à divers services publics
Les agents chargé du contrôle, de l'inspection et de la surveillance de la
voie ferrée seront transportées gratuitement.
L'administration des postes pourra fixer une boîte aux lettre sur les
voitures
Dans les clauses diverses, le cahier des charges prévoit
les frais de contrôle
le cautionnement
l'élection de domicile
les frais d'enregistrement
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L'avant projet
d'enquête d'utilité publique concernant la substitution de points
d'arrêt en pleine voie et la détermination d'arrêts fixes publiée le
16 décembre 1900 trois ans après la mise en service de la ligne.. |
Le tramway
d'Enghien-lès-Bains—Montmorency—St Gratien constituait une ligne indépendante du réseau parisien classique
reliant le centre ville de Montmorency, délaissé par le
chemin de fer (Le Refoulons) qui contournait le centre, à la gare d'Enghien. La
concession2
accordée en 1896 au département de Seine & Oise, avec rétrocession à M.
Gallotti, fut en fait reprise par la Société de Traction du Tramway de
Montmorency—Enghien (S.T.T.M.E.) elle même rétrocédée dès 1901 les
T.M.E.P.3
La ligne à voie
métrique de 3,1 Km fut construite et mise en service le 23 octobre 1897 puis prolongée à
St Gratien (1901-2) où le terminus était situé avenue de Soisy.
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En 1907 est évoquée la modification de la ligne dans un texte ayant pour titre "Tramway de Montmorency (Place St Jacques) à Enghien-gare. Embranchement d'Enghien-gare vers Épinay". Il s'agit à Épinay du terminus de la ligne 54 Paris(Trinité—Épinay).
En 1909, la ligne
est reprise par la compagnie des Tramways Électriques Nord-Parisiens N.P.4
(1908-1910) qui exploite déjà la ligne 54 Paris-Trinité—Épinay boulevard
d'Argenteuil. À cette époque la ligne ne comportait pas d'indice. 8 754
000 voyageurs furent transportés.
L'exploitation était assurée par 6 motrices THomson à deux essieux munies de moteur de 25 Cv et frein à patins et huit attelages
de type baladeuse. Longues de 8,14 m., les motrices avaient une capacité d'accueil de 40 voyageurs
comme c'était l'usage. La faiblesse de leur
puissance obligea la compagnie à les remplacer par 9 motrices à bogies plus
puissantes. L'exploitation fut déficitaire dès sa mise en service.
Comme la N.P.
exploitait déjà la ligne Paris-Trinité—Enghien en passant par Épinay
dès 1900, la voie métrique était un obstacle à une exploitation continue. C'est la raison pour laquelle en 1908 la compagnie
reconstruisit l'intégralité de la ligne en voie de 1,44 m. et profita de ces
travaux pour
prolonger son terminus de Montmorency à la place des Cerisiers (300m.)
supprimer la branche vers St Gratien.
En
1910 l'expiration des plusieurs concessions de tramway implique une
réorganisation complète du réseau avec disparition des petites compagnies
isolées et c'est la compagnie des Tramways de Paris et du Département de la
Seine (T.P.D.S) qui reprend la ligne qu'elle numérote 69.
1925, la ligne 69 est ramenée de Montmorency à Enghien-gare. Elle était parcourue par trois voitures TO et les remorques
avaient disparu. La durée du parcours était de 18 minutes et la fréquence
de 15 minutes. La ligne 69 était en prolongement de la ligne 54 Trinité—Enghien.
La ligne à voie métrique est une des plus escarpée de la
région parisienne ave des rampes de 90%o. Des
évitements sont aménagés régulièrement pour le croisement de trains, la
ligne étant à voie unique sur un côté de la chaussée.
Le
dépôt est situé rue des Loges et abrite huit voies de garage pour abriter
les motrices et remorques. Il est doté de deux machines à vapeur Corliss accouplées chacune à une dynamo Thomson de 100
kW. Un troisième groupe, animant une dynamo Walker, s'y rajouta rapidement.
La compagnie demande la création d'une voie embranchée à la gare de
marchandises d'Enghien pour l'acheminement du charbon à l'usine rue des
Loges.
La ligne 69 au fil des cartes postales et au gré des archives
Montmorency
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Le tracé
dans Montmorency
Le tracé dans Montmorency a été remanié suite texte de 1907 ayant pour titre "Tramway de Montmorency (Place St Jacques) à Enghien-gare. Embranchement d'Enghien-gare vers Épinay". Détail des ces modifications notamment celles du tracé sur la commune de Montmorency |
Le terminus
Trois époques, trois générations de matériel pour ce terminus de la place St Jacques (place des Cerisiers)
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Montmorency arrivée du tramway. Endroit indéterminé. |
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Le terminus de la place St Jacques. Deux voies en
impasse suffisent. Les motrices n'ont perdu pas le droit de remorquer un attelage, il n'y a plus de
remise en tête à opérer. Les rails sont montés jusque là en 1908. Sur ce cliché il s'agit de la voie de 1,44 m.. Une des cinq motrices immatriculées 131 à 135, à bogies (traction maximum) dotés de deux moteurs de 35 CV, et à plate-forme centrale,. Ces motrices furent utilisées jusqu'à la fin de l'exploitation de la ligne en 1935. |
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...alors que sur celui-là c'est bien la voie de 1,44 m. après la reconstruction de la ligne en 1908. Une des cinq motrices immatriculées 131 à 135, à bogies maximum traction dotés de deux moteurs de 35 CV, et à plate-forme centrale, . |
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Le 7 février 1899 on parle du prolongement du tramway à
la place St Jacques (place des Cerisiers)quelques centaines de mètres
plus loin que le terminus de premier établissement. Archives municipales d'Enghien-lès-Bains |
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Rue St Jacques. Vue en direction d'Enghien. Noter au premier plan l'amorce de l'aiguillage du terminus. |
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Montmorency, dans la sinueuse avenue Saint Valéry, une motrice de la S.T.T.M.E. monte vers son terminus de Montmorency. |
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En 1913, la compagnie des T.N. était préoccupée par le manque de
puissance des automotrices de premières génération avec leur moteurs de 25
Cv ,aussi en remplaça-t-elle par de plus puissantes qui firent l'objet d'une
autorisation préfectorale de circulation. Mais il s'agit encore d'une motrice
à deux essieux de 40 places ne pouvant remorquer un attelage. La description
du véhicule est assez finement définit dans la lettre. Archives municipales d'Enghien-lès-Bains |
Trois époques, trois générations de matériels qui montre aussi l'évolution de la voie. Simplement encastrée dans la chaussée pour la voie métrique avant 1897-1908 puis doublée pour les N.P. et enfin doublée et pavée de part et d'autre des rails extérieurs sous l'administration. Les motrices aussi ont évolué
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Avenue St Valéry, une motrice Thomson à deux essieux (voie métrique), première génération redescend vers Enghien. |
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Au même endroit, Motrice à bogies en voie de 1,44m. La voie a été doublée. |
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Motrice de type T0 de la S.T.C.R.P avec son indice 69 redescend vers Engien. |
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 Ça
devait grincer dans les courbes et contre-courbes des rues sinueuses de
Montmorency. D'ailleurs les plaintes des propriétaires ne manquaient pas
surtout dans les années qui suivirent l'établissement du tramway dont la
compagnie ne se souciait peu de l'entretien. Une campagne de
remplacement des roues fut alors entrepris par le T.N.
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Boulevard
de l'Orangerie. Une motrice vient de passer devant
l'entrée du parc de l'Orangerie et se dirige vers Montmorency. Si le portail d'entrée existe toujours, la maison de garde a disparu. |
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En juin
1907 la compagnie des T.N. prévient le maire d'Enghien qu'elle va
procéder à la pose d'un feeder sur les consoles des poteaux entre la
gare d'Enghien et la carrefour de l'Orangerie à Montmorency. Ces feeder assurent le retour du courant. Dans une autre lettre on apprend que cette opération avait pour but de supprimer l'usine électrique de la rue des Loges à Montmorency. La ligne sera alors reliée au dépôt de la ligne 54 à Épinay dont le dépôt n'est pas très éloigné. Archives municipales d'Enghien-lès-Bains |
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Motrice
Walker au dépôt de la Rue des Loges. Source ASGVO |
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Le dépôt se trouvait dans une ruelle perpendiculaire à la rue des Loges. Le lieu existe toujours |
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Devant l'entrée du parc de l'Orangerie une motrice se dirige vers le terminus de Montmorency. |
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Quelques
années plus tard (après 1908), toujours devant l'entrée du parc de
l'Orangerie motrice, mais cette fois avec une motrice à bogies. La voie a
été doublée et l'écartement est passé à 1,44 m. Voir à ce sujet |
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Motrice à deux essieux de première génération sur la voie unique, avenue St Valéry monte vers Montmorency. |
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Route de
St Leu, limite entre Montmorency à gauche et Enghien à droite. La ligne passait rue des Chesnaux à gauche en direction de Montmorency. À droite elle passait rue du Temple avant d'arriver à la gare d'Enghien. |
Enghien
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Le
tracé dans Enghien. Le 69 et le 54 terminus boulevard d'Argenteuil : deux
lignes bien distinctes. Archives municipales de St Gratien |
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 Non
loin de là où est pris ce cliché, un propriétaire se plaint du bruit
occasionné par le passage des motrices. Sa femme est alitée et le
sommeil de ses jeunes enfants est troublé par le tramway. Il écrit au maire afin de remédier à cette situation. Archives municipales d'Enghien-lès-Bains |
En 1927 des travaux de modification de la ligne aérienne eurent
lieu donnant le plan de la voie et de l'installation filaire de la rue du Temple
jusqu'à la rue du départ en face de la gare d'Enghien.
Archives municipales d'Enghien-lès-Bains
La gare
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La gare desservie
par la Compagnie du Nord était un nœud de communication important. De cette gare
partait une courte ligne vers Montmorency et desservait la halte de
la Pointe-Raquet (1895) et
la station de Soisy-sous-Montmorency. Ce chemin de fer de 3 Km fonctionna de 1866 à 1954.
La ligne à voie unique était une des plus pentues de France sans crémaillère
(rampe maximale de 46,3 ‰) et était connue sous le nom de « Refoulons »
parce qu'à cause de la rampe la locomotive une 040 T poussait ses voitures vers
les hauts de Montmorency. |
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La place de la gare, rue du départ, a connu la voie métrique de 1897 à 1908 puis la voie de 1,44 m. |
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La rue du
départ est très présente dans les archives comme dans cette lettre où
il est question d'un déraillement d'une motrice sur un aiguille. Une
autre motrice lui est venue en aide et essayant de la tirer pour la
remettre sur les rails et faisant toute deus machine arrière.
Malheureusement, c'est la bordure du trottoir qui en a été victime sur
une longueur de 5 mètres. Archives municipales d'Enghien-lès-Bains |
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Deux ans
plus tard un autre déraillement a lieu et des mesures sont prises, le
règlement changé avec un arrêt obligatoire avant la traversée du
pont. Archives municipales d'Enghien-lès-Bains |
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C'est ici précisément que cet incident du 23 mai 1918 c'est produit ne faisant pas de victime. Au fond, le pont et la place de la gare. Vue en direction de St Gratien. |
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Rue du
départ avec une motrice a bogies qui attend le départ avant de se
diriger vers Montmorency. Nous sommes dans la deuxième époque du tramway Montmorency—Enghien—St Gratien celle de la vie de 1,44 m. |
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L'entretien
courant de la voie posait un certain nombre problèmes nouveaux quant au
nettoyage de la gorge compris entre le rail et le contre-rail ou
l'ornière dans la masse. C'est le rôle de l'agent-voyer communal
d'adresser les rapports à la compagnie afin qu'elle prenne les mesures
nécessaires. Archives municipales d'Enghien-lès-Bains |
La voie passait ensuite sur le pont où se trouvait la place de la gare et descendait par la rue de l'Arrivée en voie unique.
L'arrivée
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Rue de l'arrivée avec à droite l'arrivée d'un train de Paris. |
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 Cette
voie considérée comme un embranchement descendait sur la place de la
gare coté arrivée (des trains de Paris). Elle partait du pont de sur les
voies du Nord tournait vers la rue de l'Arrivée jusqu'à la gare, et au
retour elle s'engageait dans la Grande Rue.La compagnie avait demandait l'édification des deux kiosques, demande refusée par la Municipalité. Archives municipales d'Enghien-lès-Bains |
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La voie du tramway dans la rue de l'Arrivée. Au premier plan la voie se dirige vers le pont au-dessus de la ligne Paris (Nord). Au premier plan la courbe de 20 m. de rayon dont il est question dans la lettre précédente |
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Le
tracé reconstitué de la voie du tramway aux abords de la gare d'Enghien. La gare d'Enghien est bien encadrée par le tramway. En 1909 la gare d'Enghien devint le terminus des lignes Trinité—Enghien et et Enghien—Montmorency d'où la création des voies de garage des attelages des deux lignes. |
La Grand Rue
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Enghien, Grande rue. Impossible de dire si il s'agit d'une oie métrique ou voie normale. Vue en direction de Montmorency. |
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 En
février 1908, sûrement au moment où la compagnie remplace la voie
métrique par la voie normale en vue de relier Enghien à la ligne 54
(Trinité—Épinay), la Grande Rue a fait l'objet d'un litige pour
ce qui concerne les travaux de pavages aux abords des rails.Archives municipales d'Enghien-lès-Bains |
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La voie du tramway au centre de la rue. La photo a été prise après 1908. La voie de 1,44 m. a remplacé la voie métrique. |
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Diverses
réclamations arrivèrent à la Préfecture pour non respect de
l'entretien des voies de communication "ébouage" et "époudrement"
qui selon le cahier des charges revient à la compagnie. L'ingénieur chef du contrôle est chargé de surveiller l'application de cette règle. Archives municipales d'Enghien-lès-Bains |
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Noter le trolley excentré sur la gauche de la Grande Rue. Les municipalités n'aimaient que le fil aérien soit au milieu de la rue. |
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La ligne passait devant l'Hôtel des Bains, en face du lac. Au fond la Grande Rue. |
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La Grande Rue et son prolongement en face du lac était un lieu privilégié pour les animations populaires comme cette course cycliste pour laquelle le maire demande au Préfet d'intervenir pour suspendre le service du tramway dans ces rues de 10 h à 13 h ,ce 30 juillet 1905. |
Le terminus du 54
Avant 1908 le terminus du 54 n'était pas relié à la ligne du 69 bien qu'exploité par la même compagnie. Il a fallu attendre la reprise par les T.N. pour ce faire en 1908.
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Le terminus des tramways de Paris (Trinité) et le restaurant Dufour tout près du Lac d'Enghien. Avant 1908, les deux lignes étaient distinctes. |
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Le terminus de Paris (Trinité), boulevard d'Argenteuil. |
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Le terminus de Paris (Trinité), boulevard d'Argenteuil. |
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Le terminus de Paris (Trinité) |
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Le terminus de Paris (Trinité)—Enghien (ligne 54) et au premier plan la voie de la ligne 69 Montmorency—St Gratien qui s'incurve vers le boulevard d'Enghien en direction de St Gratien. Ce cliché a été pris avant la mise en voie normale de la ligne 69. Vue en direction d'Épinay. La maison qui fait le coin existe toujours, les arbres ont disparu, le charme bucolique aussi. |
Lors de la refonte de lignes 54 et 69, il n'a pas été difficile de les relier. Avant seuls quelques mètre et l"écartement des voies les séparaient.
Route de St Gratien
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Le Boulevard d'Enghien, la voie métrique en bord de chaussée. |
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Route de St Gratien, à peu près au même endroit mais cette fois avec une motrice à essieux... déjà concurrencée par l'automobile. |
C'est dans ce boulevard d'Enghien qu'eut lieu un accident produit la la rupture du fil d'alimentation électrique. Le Conseil demande à la compagnie d'afficher sur le plus grand de point du parcours les mesures à donner aux personnes foudroyées.
Archives
municipales d'Enghien-lès-Bains
Le rapport
d'accident et croquis du conducteur subdivisionnaire concernant un cheval
foudroyé par la chute du fil électrique.
La poulie du trolley ayant sauté, le fil s'est pris dedans et a été rompu.
Archives
municipales d'Enghien-lès-Bains
St Gratien
St Gratien terminus de cette courte ligne a perdu sa ligne de tramway en
1908.
Le tracé dans St Gratien avait après une délibération de 1896 fait l'objet
d'une demande de modification du tracé sur le territoire de cette commune à la
demande d'un conseiller municipal. Demande appuyée par des propriétaires de
l'avenue de Soisy qui ne tenaient pas à avoir le terminus dans leur avenue.
Cette lettre décrit avec précision le tracé du tramway dans cette commune.
Aujourd'hui hormis l'avenue de Soisy devenue avenue Danièle Casanova il n'est plus possible de reconnaître les
lieux.
Archives
municipales d'Enghien-lès-Bains
Le tracé
reconstitué dans St Gratien d'après un plan de 1965
Source ASGVO/archives municipales
de St-Gratien
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Entrée dans St Gratien d'une motrice A2 |
| Rue des Écoles la ligne passait devant la poste avant d'arriver place de la mairie. | |
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Rue des Écoles. |
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Place d'Armes |
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Place d'Armes |
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Place de la Mairie |
Rue de l'église
| Rue des écoles. | |
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Rue de l'église. Vue en direction de l'avenue de Soisy. |
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Vue en sens inverse, l'église vue de l'avenue de Soisy.
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l'avenue de Soisy
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Avenue de Soisy non loin du terminus. Vue en direction d'Enghien-lès-Bains. |
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 Archives municipales d'Enghien-lès-Bains |
 Le
tramway aura été éphémère sur le territoire de la commune de St
Gratien puisque dès 1907, l'Agent Voyer en chef de Seine & Oise est
informé par le députe de circonscription que le directeur de la
compagnie des T.N. veut démonter la voie en vue d'en réemployer les
matériaux pour la partie Montmorency-Enghien.C'est à cette époque que la voie métrique du 69 laisse place à la voie de 1,44 m. qui la mettra Montmorency et Enghien en relation directe avec Paris (Trinité). Souvent la compagnie versait une somme correspondant aux travaux, ces derniers étant exécutés par la commune ou le département. |
L'opération menée en 1907-8 par la compagnie des T.N. est lourde et se traduit par :
la suppression de la branche de St Gratien,
la mise à voie de 1,44 m. d'Enghien à Montmorency,
le raccordement avec le terminus du 54 boulevard d'Argenteuil .
La lettre du directeur de la compagnie au Député Maire de
St Leu
Archives
municipales d'Enghien-lès-Bains
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Avenue allant à la gare |
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Avec les années Trente, les suppressions de ligne remplissent les listes de
substitution des tramways par des omnibus sur route. La ligne en question draine
trop de voyageurs pour envisager dans un cour délai cette substitution car la
S.T.C.R.P. ne possède pas un parc suffisant pour absorber le trafic. Le tramway est encore en sursis sur la commune d'Enghien-lès-Bains mais pour combien de temps ? Archives municipales d'Enghien-lès-Bains |
Les différents projets de lignes non réalisés mais concernant Enghien-lès-Bains.
| En
résumé
Mise en service 1897 Concessionnaires
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Notes
:
2  La concession fut accordée à la Compagnie Général de
Traction (C.G.T.) qui obtint celle du métropolitain de Paris. Compagnie des Tramway
Mécaniques des Environs de Paris (T.M.E.P.)  4
Compagnie des Transports Électriques Nord Parisien
(T.N.) qui exploita jusqu'en 1910 avant d'être rachetée par
les T.P.D.S.
 Sources :
Sites :
|
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