L'Association

Le CFC grandit

A l'occasion de la parution de ce premier bulletin de liaison, la "Voie" des Chanteraines a interviewé le président William GODARD. 
Voici cet entretien :

La "Voie" des Chanteraines : L'année 1991 va marquer une étape importante dans l'évolution du CFC. Avant de parler des changements qui vont intervenir à l'occasion de l'ouverture de la quatrième tranche du parc, il serait intéressant de retracer brièvement l'historique du réseau, afin de mesurer le chemin parcouru.

William GODARD: Il convient, tout d'abord, de distinguer "CFC" et "Association du CFC"
L'origine du CFC se trouve dans une délibération du Conseil Général des Hauts-de-Seine du 19 décembre 1978, visant à doter le tout nouveau parc des Chanteraines d'un "transport collectif". Après étude confiée à la Société Etudes et Equipements et une nouvelle délibération le 29 juin 1981 approuvant le projet général de réseau, les travaux de voie et la livraison d'un matériel roulant neuf (les deux locotracteurs SOCOFER et cinq baladeuses) se sont échelonnés jusqu'au 16 février 1982, date de l'inauguration.

LVDC : A ce moment, le CFC est encore géré par le Département. Quand est née l'Association du CFC ?

WG : C'est en 1983 que sur l'initiative d'un certain nombre de présidents ou membres éminents d'associations ferroviaires se crée une association, dont le but est la gestion et l'exploitation du CFC. Parmi les fondateurs, on peut citer entre autres Guy DEFRANCE (AJECTA), René DUBRAY (FACS), Maurice GEIGER (M.T.P.), Jean-Yves GUILLEMONT (C.F de St-Eutrope), Jacques PRADAYROL (APPEVA), Claude WAGNER (M.T.V.S.).

Après établissement d'une convention avec le Département, l'Association du CFC reprend, dès le 1er Avril 1984, l'exploitation de la ligne et l'entretien de la voie et du matériel roulant. C'est cette même année 1984 que le dépôt est construit et aménagé.

LVDC : A sa création, l'Association a pris en charge le matériel roulant mis en place par le Département, mais elle ne va pas en rester la ?

WG. : En effet, entre 1984 et 1985, les membres vont mettre en chantier la construction de matériel de service (dont le wagon-atelier).
En septembre 1985, c'est l'arrivée de la première locomotive à vapeur, la 020T Decauville et le début de sa grande révision. Elle roulera en ligne dès la saison 1987 et elle sera rejointe en septembre de la même année par la 030T également Decauville, tandis que le locotracteur CAMPAGNE, reconstruit complètement par les membres, prendra place aux manoeuvres début 1988.

LVDC : Dès la saison 1991, le parc va donc ouvrir sa quatrième tranche et le réseau va se trouver prolongé de 2,5 km, soit une longueur totale de 5,5 km environ. Quelles vont être les conséquences de ce prolongement sur l'exploitation ?

WG : Bien Évidemment, cette extension va nécessiter l'engagement de trains supplémentaires en ligne. Nous prévoyons pour le mercredi et le samedi deux trains, pour le dimanche trois à quatre trains selon l'affluence, dont le trafic sera régulé par le système baton-pilote. D'où la triple nécessité d'augmenter:

LVDC : Comment l'Association va-t-elle faire face à ce triple impératif ?

WG : En ce qui concerne le matériel roulant, l'Association a déjà engagé la procédure d'extension du parc de matériel :

Pour la surface en garage, le Département va construire à côté du dépôt actuel un nouveau dépôt qui sera affecté au remisage des matériels remorqués. L'ancien dépôt sera spécialisé dans la fonction atelier et garage du matériel de traction. A noter également qu'il est prévu une extension des locaux affectés au personnel, avec salle de réunion, bureau, local exploitation, coin-cuisine, vestiaire, douches et sanitaires. Tous ces travaux de bâtiment devraient être effectués courant 1991.

LVDC : Et pour le personnel ?

WG : Pour le moment, c'est là que le bât blesse. Nous recherchons toujours activement du personnel supplémentaire (agents de conduite, agents de sécurité, receveurs). 
Avis aux amateurs!

LVDC : Souhaitons que toutes ces informations sur l'avenir du CFC aient suscité des vocations ...

WG : Je l'espère, car nous avons besoin de toutes les bonnes volontés disponibles pour réussir notre saison 1991.

LVDC : Ce sera donc la conclusion de cet entretien. Merci président GODARD.

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