Le carnet du CFC

Nos voies ferrées du Loiret 3

Les Voies du Bourbonnais et du PLM dans le Loiret.

Les voies du Bourbonnais (Paris-Nevers) plus tard repris par le PLM traversent la partie orientale du Loiret en suivant la vallée du Loing jusqU'â Montargis. La ligne suit ensuite la vallée du Vernisson jusqu'à la partie orientale de la forêt d'Orléans avant de faire un détour pour rejoindre Gien. La ligne franchit la Loire et en suit le cours en direction de la Charité-sur-Loire.
L'histoire de cet itinéraire est directement liée à la ligne dite du "Bourbonnais, elle même composante de l'éclosion des compagnies" Chemin de fer du Centre", du "Grand central de France", etc. Le tracé de Paris à Clermont-Ferrand par Montargis et Nevers prît l'appellation de "ligne du Bourbonnais" et la mise en exploitation s'échelonna de 1850 à 1861, date à laquelle Clermont-Ferrand était à moins de 10 heures de la capitale en première classe avec changement à Saint Germain des Fossés.

La ligne du Bourbonnais a vu circuler tous les modes de traction: vapeur, diesel, thermique et enfin électrique depuis le début des années 80.

Depuis vénérables n° 78 et 79 dénommées "Loup" et "Lévrier, l'ère des grandes vitesses s'ouvrent avec les 030 type "Mammouth" à cylindres intérieurs et les 030 type "Bourbonnais à cylindres extérieurs et distribution intérieure.

Locomotive 111 série 1 à 40 de 1855

Après l'ouverture intégrale de la ligne, le PLM mît en service des 210 série 1 à 40 dont deux exemplaires atteignirent la vitesse record de 144 Km/h aux essais de 1889 entre Paris et la Roche-Migenne.

Après 1870, les locomotives de vitesse furent des 120. Copie conforme des "Forquenot" du P.O., elles reçurent plus tard un essieu porteur arrière supprimant ainsi le porte-à-faux.

A la siècle, définît propres conceptions sur le compoundage à 4 cylindres avec ses 121 C1 et C2 qui assurèrent le service sur Paris-Montargis. Ces premières locomotives de vitesse donnèrent naissance aux bien connues "Coupe-Vent 220 série C21 à C60 et C61 à C180.

Locomotive "coupe-vent" type 220 série C61 à 180 (A898-1901)

Comme le P.O., le P.L.M. mît en service des "Ten Wheels" 230 série 2601 à 2760 en 1905.
En 1906, des "Atlantic" 221 série 2971 à 2990 assurèrent les trains Paris-Nevers.
Le trafic marchandise était assuré par des 031 série 3001 à 3140 et des 230 série 3401 à 3735 puis par la suite par des 230 série 3261 à 3300.
Au cours de la période de l'entre le 2 guerres, le P.L.M., comme le P.O. s'orientait vers des machines de type "Mikado", "Pacific" et "Consilodation".

En effet, à cette époque le poids du matériel remorque augmentait sensiblement (caisse métallique, voitures à bogies, etc.) et la traction d'avant guerre n'était plus adaptée. Parmi les "Pacifie" en tête des rapides et des express, la série des 2600 permit de joindre Clermont depuis Paris en 6h 16 avec des charges plus importantes.

Locomotive Pacific 230 série C2601 à 2750 ( 1905-1910).

C'est au cours de cette période de l'entre deux guerre que la traction autorail fait son apparition et en 1934, l'autorail double Bugatti met Clermont à moins de 5 heures de Paris.

UM de 3 autorails Bugatti en 1954 sur la ligne du Bourbonnais.

Après la seconde guerre mondiale, les Bugatti sont progressivement remplacés par des RGP bimoteurs qui se partagent le Bourbonnais avec les puissantes 241 P.

A partir de 1973, on voit circuler les locomotives diesel BB 67000 en double traction et les puissantes CC 72000 sur des voies relevées à 160 Km/h sur la plus grande partie du parcours. Ces travaux préparatoires associés à la modernisation des équipements de sécurité, et à la rénovation des gares aboutirent à l'électrification dans les années 80. Dès lors, ce sont des BB 22000 et des rames Corail qui parcourent cette ligne historique.

La gare de Gien une gare bien caractéristique de la ligne.

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