L'Association

Notre week-end en ALSACE

Texte : Daniel Mumbru
Photos : F. Borie
M. Dubuis
W. Godard

Samedi 14 septembre
7h30 : départ en train de Paris-Est,
11h42 : arrivée à Mulhouse - transfert immédiat par autobus
au Musée Français du Chemin de Fer,
12 h 15 : déjeuner (compris) au restaurant du Musée,
13 h 30 à 17 h 15 : visite du Musée Français du Chemin de Fer 17 h 30 : transfert de Mulhouse à Munster en autocar,
18 h 30 : installation à l'hôtel Hoegy de Mérode à Munster, 20 h 00 : table réservée au restaurant Le Wesen à MunsteL

Dimanche 15 septembre
7 h 30 : petit-déjeuner (compris) à l'hôtel,
8 h 00 : départ en autocar pour Cernay par la route des Crê
tes (parcours touristique),
10 h 45 : arrivée à Cernay sur le Chemin de Fer de la Vallée
de la Doller, Il h 00 : départ en train vapeur pour Sentheim, 12 h 00 : arrivée à Sentheim - déjeuner (compris) en commun
avec les membres du CFTVD,
: départ du train vapeur'pour retour à Cernay,
: arrivée à Cernay - temps libre pour photos,
: départ de Cernay en autocar vers Mulhouse (parcours
touristique par la vallée de Thann avec arrêt dans
une cave de vin d'Alsace pour dégustation),
18 h 07 : départ en train de Mulhouse,
22 h 20 : arrivée à Paris-Est.

Les participants au voyage

Didier Bègue
François, Domique et Etienne Borie
Marc A. Dubout
Michel et Noëlle Dubuis
Gilbert et Grassie Dumy
William et Joëlle Godard
Laurent Lévèque
Thierry Matté
Guy Veyriras

Nous avons demandé à Emmanuel l'un des benjamins de notre groupe, de raconter son Voyage à l'intention de tous ceux qui n'ont pas pu y participer. Voici son récit.

Le journal de voyage d'Emmanuel

Ce samedi matin, il a fallu se lever très tôt: papa ne voulait pas risquer d'être en retard à la gare de l'Est pour notre départ en week-end avec les amis du Chemin de fer des Chanteraines. Papa, c'est Daniel, le secrétaire de l'association, et c'est lui qui s'est occupé de l'organisation du voyage: alors ne pas être à l'heure, ça aurait fait désordre...

Après avoir rangé la voiture au parking de la gare, nous recherchons le quai d'où partira à 7 heures 30 le train n°113, puis la voiture 19 dans laquelle nos places sont réservées. Surprise de papa, qui pensait être arrivé le premier : Marc et Thierry sont déjà là, confortablement installés. Ce n'est pas possible, ils ont du passer la nuit dans le wagon ! Petit à petit, tout le monde arrive et s'installe.

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Le voyage jusqu'à Mulhouse ne m'a pas paru trop long, bien que, moi qui ai souvent pris le TGV, je trouve que ce train ne roule pas bien vite, mais papa m'a expliqué que cette ligne n'est pas électrifiée et que notre train est tiré par une locomotive Diesel (une sorte de Socofer géant, quoi  A l'arrivée à la gare de Mulhouse, un autobus de la ville nous attend. Il est marqué "spécial" et réservé pour nous tout seuls. Il nous conduit très rapidement vers le Musée du Chemin de fer, car les feux rouges passent au vert devant lui (le chauffeur m'explique qu'ils ont un système qui repère le passage du bus et modifie le feu pour lui donner la priorité, pas bête ).

Lorsque nous arrivons au Musée, il est midi passé, et le temps de déposer les sacs à la caisse, nous montons à la' caféteria pour le déjeuner: ça tombe bien parce que j'ai rudement faim (le petit déjeuner pris dans le train est loin). Je reconnais bien la caféteria où nous sommes déjà venus avec papa, mais cette fois pas question de faire la queue avec les plateaux: une grande table nous attend et nous serons servis rapidement 

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Le repas est rapidement expédié, car tout le monde est pressé de visiter le musée. 1Il parait même que certains n' y étaient encore jamais venus, et pourtant ce sont des grandes personnes, ils ont pourtant eu le temps ! Enfin, ils vont avoir l'après-midi entière pour en parcourir toutes les allées et examiner toutes les machine exposées : regardez Marc (photo 3) qui prend d'assaut une locomotive du P.O. (tiens, au fait, à moi on m'a dit que c'était interdit de monter sur les machines...).

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Vers 17 heures, tout le monde en a "plein les pattes" d'avoir parcouru quelques kilomètres en tournant en rond dans le musée et c'est de toutes façons l'heure de partir. Dans la cour, un petit autocar très confortable nous attend et nous nous y installons. Le temps de f ai re une photo (photo 4) et Guy qui en prof i te pour faire le pitre, et nous partons en direction de Munster.

Nous traversons Munster sans nous arrêter, car notre hôtel est en dehors de la ville, mais nous repérons au passage le restaurant où nous dînerons ce soir, et où il faudra revenir à pied ! L'hôtel s'appelle "Hoegy de Mérode" (ça, c'est un nom trop compliqué pour moi, il a fallu que je demande à papa de me l'écrire). C'est une grande maison en pleine campagne, au pied d'une montagne. Il y a plein de choses anciennes, on dirait un musée. Le propriétaire, un monsieur avec une grande barbe, aime bien aussi les chemins de fer: il y a d'ailleurs deux petits wagons dans le jardin, et il parait qu'il a même un LGB comme papa, mais nous ne l'avons pas vu. Les chambres sont confortables, et lorsque chacun s'est installé, nous nous mettons en route pour retourner à Munster au restaurant qui s'appelle "le Wasen" (encore un nom bien difficile, c'est comme leurs noms de villages, je n'arrive pas à les lire ni à les prononcer).

Nous nous divisons en petits groupes, car certains veulent emprunter la voie ferrée qui passe à côté de notre hôtel et doit bien arriver à la gare de Munster, d'autres prennent un petit chemin qui est paraît-il un raccourci mais qui à l'air de descendre bien bas vers le fond de la vallée, d'autres enfin comme papa préfèrent longer la route nationale, c'est peut-être plus
long, mais c'est plus sûr. Pour ceux qui prendront la voie ferrée, ce sera l'occasion de se livrer à l'un des sports favoris de William, la chasse aux clous de traverses (ce sont des clous sur lesquels est marquée la date à laquelle la traverse a été posée, et William en cherche qui porte l'année de sa naissance).

Comme nous sommes arrivés un peu en avance sur l'heure prévue
'pour le dîner, nous faisons un petit tour dans Munster. Sur l'église, ils ont même mis des statues qui représentent des cigognes. Des statues ? Mais non, ça a bougé...! Mais oui, ce sont bien de vraies cigognes, sur leur nid, et d'ailleurs il y en a sur d'autres toits... Mon livre de géographie ne racontait pas de blagues, il y a vraiment des cigognes sur les toits en Alsace, je les ai vues!

Au restaurant, une grande table nous attend au premier étage. Au menu, ce sera choucroute pour tout le monde. Moi, la choucroute je n'aime pas tellement ça, mais le lard et les saucisses, j'adore. Et là, j'ai été servi. Les grandes personnes ont bu beaucoup de bière et du vin d'Alsace, j'en ai goûté, ce n'est pas mauvais, et le repas a été très joyeux. 

Guy a l'air de bien aimer la bière. Au dessert, le président William a annoncé que c'était l'association qui offrait ce repas, mais il a quand même fait une drôle de tête quand il a lu la note.

Après une courte, mais bonne nuit à l' hôtel, et un super petit-déjeuner, notre autocar est revenu nous chercher. Nous partons en direction du chemin de fer de la Doller en passant par la "route des crêtes" : papa m'a expliqué qu'il a choisi cet itinéraire pour que nous puissions voir un peu les belles montagnes des Vosges. Et en effet, comme nous avons la chance que le temps soit beau, nous avons l'occasion de voir de très beaux paysages et de belles forêts de sapins. Nous nous arrêtons au col de la Schlucht (ça se prononce comme ça s'éternue... à vos souhaits !) pour nous dégourdir les jambes en grimpant la montagne.

Vers 11 heures, nous sommes à Cernay (tiens, un nom facile à écrire) et nous attendons le train à vapeur de la Doller. On m'a expliqué que ce sont des bénévoles comme au CFC qui entretiennent et font circuler ce train. La différence, c'est que leur train est à voie normale, et qu'il roule sur une ancienne voie de la SNCF et non pas comme nous dans un parc. Le train arrive et manoeuvre pour la remise en tête de sa locomotive, une très belle machine bien plus grande que celles du CFC (évidemment, ce n'est pas le même écartement). Nous montons dans une ancienne voiture du chemin de fer de Palavas (ça, c' était dans le Midi, je connais) tandis que c'est au tour de Marc de faire le pitre. 

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Dans le train, nous admirons l'uniforme du contrôleur on dirait un officier! 

Le parcours dure une heure: nous franchissons deux passages à niveau, je remarque qu'il y a beaucoup de personnel pour exploiter le train et qu'ils ont tous de beaux uniformes comme le contrôleur. Nous passons également sur un extraordinaire pont très étroi t, dont la largeur suffi t à peine pour laisser passer notre locomotive.

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Nous arrivons à la gare terminus qui s'appelle Sentheim (bon, passons...) et après la traditionnelle photo devant la locomotive.

 

nous nous installons pour le repas de midi dans l'ancienne halle marchandises où des tables ont été dressées. Nous ne serons pas les seuls à y manger, car ce jour - là c'est le baptême d'un petit-fils de notre contrôleur au bel uniforme, et lerepas pour la famille et les amis se fait aussi dans cette halle. Les grandes personnes auront donc droit au champagne du baptême... Le repas est excellent, et l'ambiance joyeuse.

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Après le repas, retour au train qui nous ramène à Cernay où nous attend notre autocar. Il va nous reconduire jusqu'à la gare de Mulhouse, mais papa a préparé une surprise de dernière minute: il a en effet demandé au chauffeur de nous arrêter dans un magnifique village alsacien qui s'appelle Eguisheim (ouf...), où nous (enfin, les grandes personnes) pourrons déguster quelques verres de vin d'Alsace (il y en a même qui en ont acheté).

C'est bien fatigués que nous montons dans notre train du retour, où je ne tarde pas à m'endormir, non sans avoir pu admirer au passage le long des usines Alsthom à Belfort le nouveau TGV espagnol, tout blanc et qui s'appelle AVE.

Merci papa de m'avoir emmené pour ce beau week-end, et merci à tous les amis du CFC pour leur gentillesse pendant ce voyage.

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