Radiographie sur les 'poumons" de Gilbert
MAD
Si le Capitaine Péchot avait connu le CFC il aurait sûrement trouvé à notre place...
Rassurez-vous il ne s'agit pas d'un examen médical, mais d'une intervention tout de même. Nous
abordons ici la suite de notre article sur le freinage des bogies Péchot.
Nous avions exposé lors de notre dernier article le principe de frein et la timonerie
correspondante pour réaliser le freinage par défaut sur les bogies Péchot. Mais vous savez
comme moi que le freinage n'est valable que si l'on met parallèlement en place un système de
dé-freinage pneumatique et c'est précisément ce qu'a imaginé notre ami Gilbert autour d'un
poumon (ou plus sérieusement appelé: vase à diaphragme) utilisé habituellement dans l'industrie
du poids lourd. Le système est simple et efficace. Le poumon est fixé à l'aide de deux boulons
sur un cadre métallique en UPN de 50*25 dont une extrémité prend appui sur une des traverses
porte-sabot. L'axe mobile du poumon est quant à lui fixé rigidement sur la traverse opposée.
L'axe de poussée du poumon est libre en orientation et que pour qu'il fonctionne, il a fallu
construire le système (breveté CFC) dont nous produisons le plan que Gilbert a dessiné.
Par rapport à un premier essai que nous avions mis en place à l'aide d'un vérin, le coût de
réalisation est divisé par 20, ce qui est tout à fait intéressant d'autant que ce système doit être
appliqué à un bogie de chaque voiture que nous voudrons mettre en circulation.
Au moment où vous lirez ces lignes, 3 voitures type "baignoire" sont équipées du frein.
Voilà au CFC on n'a pas de gas-oil (pour le moment sauf en bidon), mais on a des idées et on
sait les mettre en oeuvre.