La construction du viaduc de St Lieux
Ce chemin de fer fût inauguré en 1895. Vu le succès de la ligne, celle-ci fût prolongée en 1903 jusqu’à la Ramière et Lavaur. Le département du Tarn a financé la dernière section entre la Ramière et Saint Sulpice en 1925. En 1937 la ligne est fermée et le matériel ferraillé exceptées les locomotives Decauville qui furent vendues au Congo.
Lavaur, l’avenue de la gare avec une 031T Decauville (Ph CFTT).
Trente huit ans plus tard, en 1975 un groupe d’amateurs de chemin de fer de Toulouse eût l’idée de faire revivre le petit train de jadis. On savait que le département possédait les 5 kilomètres de plate-forme au départ de Saint Lieux-lès-Lavaur. Ils voulurent comme à l’origine reconstruire en voie de 60, hélas aucun matériel ne fût trouvé à cet écartement. En revanche un lot de matériel provenant des salins du midi était disponible en voie de 50. Six locotracteurs Crochat,
Locotracteur crochat récupéré auprès des salins du midi dans le bois de la Garrigole (Ph CFTT).
des bennes qui servaient au transport du sel, et des kilomètres de voies portatives, ont été ramenés sur le site. Le 31 janvier 1975, la déclaration de constitution de l’Association pour la Conservation Occitane de Véhicules Anciens (ACOVA) paraît au Journal Officiel, et les travaux de reconstruction commencent. Le premier train circule le 25 Mai de la même année sur un kilomètre de voie.
La 020T N°3 Decauville type " Progrès " en ligne (Ph CFTT).
Vingt et un an plus tard, ce sont 4 kilomètres de voie qui ont été reconstruits. Divers matériels ont également été préservés dont 4 machines à vapeur, une Couillet de 1910 et trois 020T Decauville type " Progès " dont une en état de marche.
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