L'Association

Les mauvaises nouvelles

Malheureusement l’été 97 a été chaud pour le CFC avec deux actes de malveillance de grande ampleur, le déverrouillage du portail rive de Seine, le 19 Mai et le déraillement du 03 Août à la station " Passage de Verdure ".

Dans le premier cas les dégâts s’élèvent à 14000 francs que la Direction des Espaces Verts nous invite à prendre en charge " bien dégagé en touche ! ". Dans le deuxième c’est le remplacement d’un bogie de la baladeuse Cof-06 qu’il faut envisager si le redressement du longeron portant l’essieu ne peut pas être effectué par nos soins. Un devis a été déjà demandé au constructeur, mais on ne sait toujours pas qui prendra en charge ce coût (30000 F).

Toujours est-il que nous ne sommes pas à l’abri d’une volonté de détruire, animée par la stupidité et l'oisiveté d'une certaine jeunesse des banlieues (on y est !).

Cela dit, ce n'est pas aux membres bénévoles et vacataires du CFC de faire la police contre de tels actes mais bien aux pouvoirs publics et donc au Département d'assurer la sécurité des biens et des personnes. Des actions, dans ce sens, seront engagées vis à vis des responsables de la DEV pour qu'ils mettent en place la structure nécessaire face à la nuisance de ces délinquants.

Voilà bien l'impasse de notre société avec d'un coté des gens qui dépensent sans compter leur énergie et leur temps pour construire, améliorer, faire fonctionner et de l'autre des individus qui ne savent rien faire d'autre que de casser, détruire, saboter.

Impressionnantes photos du déraillement sur lesquelles, on voit la baladeuse Socofer Cof-06 traînée sur plusieurs mètres du point de sortie des rails.

Finalement les réparations des deux baladeuses ont pu être effectuées au dépôt

Donc serrons-nous les coudes face à l'adversité et rappelons à chacun d'être prudent au passage des aiguillages et points sensibles de la ligne.

Ralentissement et surveillance sont de rigueur".

Les bonnes nouvelles

L’inauguration de la Bertha

Pas d’officiels, pas de discours pas de fanfare, (excepté le cor de Jean-Louis, encore lui), mais une sympathique soirée passée ensemble autour d’un barbecue et un train de soirée à la lueur des derniers rayons du soleil de l’été.

Les préparatifs ont commencé au début de l’après-midi, avec quelques difficultés voire même quelques déboires. Pour tout dire "c'était mal barré". La Bertha allait nous jouer un bon tour. En effet après avoir brasé les raccordements du niveau de droite, nous avons isolé celui de gauche car le temps pressait et allumé la machine vers 10 heures. Cela nous donnait raisonnablement le temps de procéder à quelques essais l’après-midi. A la fin du repas vers une heure et demi, une fuite importante nous a surpris par sa violence et la cabine a disparu dans un nuage de vapeur. Nous n'avons pas compris tout de suite n'y voyant rien. Un des robinets d’isolement qui ne fonctionnait pas a laissé passer, à notre insu, la vapeur dans la tuyauterie raccordée mais non soudée. Nous avons dû jeter le feu, remplir d'eau la chaudière et évacuer la vapeur. Inutile de dire que nous avons mouillé nos vêtements. D'autres petits problèmes sont venus se greffer sur nos malheurs et à 15h30 la machine n'était toujours pas allumée. Encore chaude certes, mais pas allumée. L'inauguration était par conséquent tout à fait incertaine. Enfin, in extremis, nos affaires se sont arrangées et en fin de soirée la Bertha était prête pour ses premiers tours de roues en public.

De retour à la tombée de la nuit, nous avons réactivé le barbecue et une tablée d'une trentaine de personnes alignée sur la voie 3 du dépôt a réuni tous les membres vacataires et bénévoles pour un amical repas. Une fois encore nous avons eu droit à la sonnerie de Jean-louis.

Au crépuscule, le train inaugural s’appête à partir !

Tout va bien, nous quittons Pompidou P. Ravé et G Monnier ferment la marche.

Le train inaugural arrive au pont d’Epinay. De gauche à droite, F. Borie, JM. Droisy, L. Courtois, JL. Mondy, G. Veyriras, G. Dumy et M. Dubuis.

Après, le voyage, la restauration. Comme dans " Astérix " sauf que Jean-Louis n’est pas bailloné et attaché à un arbre.

La journée Parc en fête La journée Patrimoine

Ne soyez pas surpris par ce titre barré à la dernière minute ! Avant les vacances j’avais téléphoné à la DEV pour connaître la date de l’annuelle " Journée Parc en fête " qu’organise le département et l’on m’avait répondu que c’était prévu pour le 21 Septembre, mais entre temps (pendant les vacances sans doute) cette date a été reportée au 28 ce qui fait que le CFC a manqué le rendez-vous par manque d’information. Décidemment on n'a pas de chance avec cette manifestation.

Mais après tout, ne soyons pas déçus de ce contre temps, car le 21 Septembre correspondait aux " Journées du Patrimoine " et c'est avec plaisir que nous avons pu nous accorder avec cette date.

Le Dimanche 21 Septembre, allumage de bon matin

Au dépôt, allumage des trois machines

On n’hésite pas à faire de l’acrobatie ! Et après l’effort, un bon repas !

Le T2, assuré par la Tabamar et la voiture fermée quitte le dépôt pour prendre son service.

Cette journée s’est déroulée normalement avec, comme on en a l’habitude maintenant, cinq trains en ligne. Quatre voyageurs ont été assurés par la 030T Decauville, le Plymouth et le Socofer, la Tabamar et un marchandise pour le folklore tracté par la Bertha sur la section des Tilliers entre Passage de Verdure et Gennevilliers RER avec un croisement exceptionnel à la station Petit Lac dont les aiguilles avaient été déverrouillées pour la circonstance.

Une benne à charbon avait été acheminée à chaque extrémité de la ligne par le premier train pour le ravitaillement des locomotives. 

Croisement du T4 à Petit Lac

Cette fois, T4 vu de la cabine de la Bertha, Jean-Marc est au manche.

T2 Arrive à la station Petit Lac...

... et après une remise en tête à Gennevilliers, il contourne le belvédère en direction Pont d’Epinay.

La grille maintenant bien rodée a donnée entière satisfaction et a permis de créer un événement inhabituel pour notre chemin de fer. Dommage que l'information n'ait pas suivi, des membres de l'association n'ayant pas été avertis. Il faut souligner que ce genre de manifestation donne un relent à l'exploitation, la sortant de la routine habituelle et permet de nous réunir sur le site. Les équipes se sont relayées sur les machines et si tout le monde était "crevé" en fin de journée, c'était de la bonne fatigue.

Page precedente