Souvenir de Michel Dubuis

Après son court séjour sur le chemin de fer de St Eutrope, notre 030 avait trouvé refuge sur le réseau de l’ami Lepers. Ce fût pour elle une autre aventure :

Je me souviens d’un jour de " festival " : ayant allumé la 030 pour la circonstance, une fois au timbre, je partais pour une démonstration en ligne, car c’était la plus grosse machine du dépôt. Après avoir franchi la " Porte monumentale ", comme il est dit plus haut (ladite porte n’étant qu’une porte grillagée à double battants), je m’engageais sur la voie en forêt, difficile car recouverte de feuilles. Je fus bientôt intrigué par un bruit phénoménal sur la machine. Je continuais ma route au pas et sur le qui vive, lorsque me retournant, soudainement, je m’aperçus que derrière la loco, les coupons de voie se soulevaient à environ 45° après le passage du troisième essieu. Renseignement pris auprès de l’ami Floris : Il n’avait pas eu le temps d’éclisser la voie ! Heureusement que j’étais " haut le pied " !

C’est pour une de ces raisons que le CIP " Chemin de fer d’Intérêt Privé " était souvent loin d’être " privé d’intérêt " comme aimait à le dire son propriétaire.

Page precedente