Vieux cartons : Les gares folles du CFC

MAD

Les Mariniers

La gare(), parallèle à la seine, est à quelques mètres de son cours. C’est l’extrémité Nord de la ligne du CFC, la fin de la promenade.

L’idée de rupture est symbolisé par le phare, qui sur son môle, protecteur des eaux tranquilles, indique le havre aux navires mais aussi : " Attention, après mon socle massif, c’est la haute mer, votre péniche n’y résistera pas () ". C’est la fin du voyage et le commencement d’un autre (), dans la dimension de l’imaginaire.

Sur le quai, d’autres objets empruntent au vocabulaire formel du débarcadère () comme les bittes d’amarrage et l’abri à la structure métallique de grue ou de pont roulant.

Une pile de pont, ébauche d’un projet abandonné, puis repris plus tard un peu plus loin avec la construction du pont d’Epinay, loge de la billetterie.

L’abri, et la pile de pont sont regroupés à une extrémité du quai pour donner du champ au phare et le grandir grâce à son isolement. La distance est allongée par la ponctuation des bittes d’amarrage.

Façade longitudinale.

Vue du dessus

Coupe/façade.

Matériaux et couleurs

Les matériaux employés sont le ciment, le fer, la fonte et le bois.

Le phare et la pile de pont sont en ciment () de grain et de couleur pierre, effet accentué de joints creux en lits d’appareillage. Les menuiseries extérieures de la billetterie (porte, guichet, oeil de boeuf) sont en bois massif vernis équipées de gonds, charnières et serrures de cuivres.

La structure " bleu pétrole " de l’abri est réalisée en cornières métalliques laquées ; la sous-face de la couverture en bacs acier et habillée de panneaux de frisettes assemblés en chevrons et laqués blanc.

La bittes d ’amarrage en fonte sont peintes en jaunes.

La structures de la lanterne du phare est en métal laqué noir. En pied de phare, une trappe en fonte laquée noire donne l’accès au branchement du gyrophare qui équipe la lanterne.

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