Le chemin de fer et la litterature

La mort n'oublie personne

Didier Daeninckx

Marc un ancien camarade de Lucien, troublé par le suicide de ce dernier enquête auprès de son père Jean Ricouart, qui raconte ses souvenirs.

En Octobre 1943, l'oncle d'un copain m'a fait embaucher chez Usiméca, sur la route de Lorgnies. On y fabriquait de boggies. Ils venaient de construire un atelier de réparation destiné à remettre en état les trucks encore utilisables après un déraillement... Les wagons endommagés étaient dépecés près du triage d'Atrieux, à dix kilomètres de Cauchel et les pièces arrivaient directement par la voie ferrée de l'usine.
La mort n'oublie personne. Didier Daeninckx Folio, 1989.
  

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