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Ca y est, on change de siècle. Ne pourrait-on pas par la même occasion réfléchir sur le devenir de notre Chemin de Fer. Doit-on garder la même structure de gestion ? Les méthodes d’organisation des travaux de maintenance, de réalisation de nouveaux matériels, doivent-elles évoluer, |
se transformer ? La tâche est lourde et pour certaines opérations, la force commence à nous manquer : alors réfléchissons.
Quelle est la satisfaction qui motive l’adhésion des membres du CFC ?
Pour certains, c’est l’exploitation et la conduite des trains diesel,
Pour d’autres c’est la vapeur : la conduite et l’entretien des machines,
Pour d’autres encore, c’est l’activité du dépôt avec la maintenance et la construction des nouveaux matériels.
Oui, mais certains travaux nécessitent une technicité que nous ne maîtrisons pas toujours, un outillage spécifique, souvent très onéreux, alors, on bidouille, ce n’est pas toujours facile.
Nous devons, à mon avis, nous regrouper, définir les priorités et exécuter un seul chantier à la fois et non nous disperser. Cela permettrait d’avancer plus vite et le travail serait moins fastidieux.
Le gros problème c’est l’argent.
Notre plus gros bailleur de fond est le Conseil Général. Il ne faut pas oublier que c’est une administration : demande, budgétisation, vote du budget, ces opérations prennent du temps, alors Il faut prévoir nos besoins à l’avance. D’autre part, notre Chemin de Fer est situé sur les communes de Villeneuve-la-Garenne et de Gennevilliers. A Paris, il y a un comité de coordination des associations qui délivre des crédits, suit ces associations et se réunit trimestriellement. Il doit en être de même dans les Hauts de Seine, encore faut-il découvrir qui en sont les présidents. Ce n’est pas seulement en " tapant en haut " que l’on obtient des résultats. C’est seulement une porte ouverte vers le décideurs.Pour le dépôt, il faut sous-traiter au maximum, en fonction des crédits. Garder pour nous le démontage et le montage qui représente plus de la moitié du travail à effectuer et c’est ce qui nous motive.
Pour l’exploitation, renouveler la publicité
aux écoles maternelles et cela très rapidement et porter un effort sur les clubs du troisième âge et les maisons de retraite.Pour les relations extérieures, voir comment s’organiser, rechercher les filières et surtout établir un planning et s’y tenir. Lorsqu’une décision est prise, la réaliser de suite.
Il serait souhaitable que les réunions de bureau soient plus fréquentes (trimestriellement).
Et Vive le CFC !
Amicalement Jean Pierre SCHMIT
