Le carnet du CFC
Le wagon grue du dépôt d'Achères Vincent TimkowskyUn grue qui ne migrera plus
Passant ces derniers temps par la forêt dAchères, jai eu lil attiré par un wagon grue. Jen vois qui font déjà les gorges chaudes, mais celles dont je vais vous parler nest pas originaire du Brésil et si elle a pu être utilisée à St Lazare, cest plutôt dans la tranchée des Batignolles que rue de Budapest.. En effet ma route croisa le dépôt SNCF où trônait le sujet de cet article.
Jeus tôt fait de stationner et je trouvais une faille dans la palissade pour observer lengin. Il sagissait dune grue de 50 tonnes de marque Caillard, construite à la fin de la première guerre mondiale au Havre. Elle était alors munie dun moteur à vapeur remplacé ensuite par un diesel. Nayant pu lapprocher de plus près, je téléphonais à la gare dAchères qui me mit en contact avec le RH du dépôt. Rendez-vous fût pris et la rencontre me permit dapprendre quil avait été le dernier utilisateur de lengin. Il mexpliqua que la SNCF avait décidé de réformer toutes ses grues pour des raisons de sécurité (câbles non-protégés) et de puissance. Les relevages actuels, se font le plus souvent par le biais des wagons de secours, ceux-ci étant équipés de matériels pneumatiques et hydrauliques de plus en plus élaborés. Pour les relevages plus importants, de grues routières dune capacité allant jusquà 400 tonnes, appartenant à des sociétés privées sont ponctuellement engagées. La SNCF y gagne en coût/puissance, tout en évitant les contraintes de lentretien et la mise à disposition dune équipe formée à ce matériel. De même façon, la mise en place douvrages dart, quand La SNCF ne fait pas appel aux sociétés privées nécessitent le déplacement du « Dipplodocus » appartenant au 5ème Génie.
Une autre vue avec le wagon porte agrès.
Gros plan sur le wagon porte-flèche.
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Vue arrière. | Wagon porte-flèche. |