Le carnet du CFC
Un Amour de Decauville
Daniel Le Guilloux
Nul n'ignore mon penchant pour le matériel portant le nom de Decauville.
Aussi cette année durant mon périple annuel et estival sur le CFTT (Chemin de Fer Touristique du
Tarn), j'ai photographié, celle que je considère comme l'Eve du chemin de fer à voie étroite : La
Decauville de type 1 de 3,250 tonnes à vide..
Cette machine a été rapatriée de Nouvelle Calédonie, sans expertise préalable des membres du CFTT.
Elle porte le numéro 288 et se nomme Récope.
Sa plaque d'identification est différente de celle que nous connaissons habituellement
Cette machine est actuellement en attente de classement par le Ministère de la Culture, sa restauration devrait suivre.
Plaque d'identification de la 030T-06 du CFC
Vue de la partie haute. La cheminée n'est pas d'origine. C'est un haut de tuyau.
Vue arrière et plate forme de cabine. Avec un loupe, on peut déchiffrer la plaque d'identification sur la photographie.
Vue sur la boîte à fumée La porte de boîte à fumée a été enlevée pour dissuader les éventuels collectionneurs de "boucliers".
Vue côté foyer. A noter que les tampons de visite sont des bouchons à filetage conique.
Vue côté gauche (c'est écrit à la craie sur la caisse à eau). Noter l'apparente qualité de l'embiellage et du châssis.
Vue sur la traverse avant, tampon à ressort et attelage à crochet.
Cette locomotive Decauville sortie sous le numéro 288 est exportée en Nouvelle Calédonie où elle opère sans aucun contrôle technique officiel à l'International Nicker Corporation. Elle était originellement comme ses soeurs à l'écartement de 60. Son histoire est relativement facile à reconstituer. Pour en savoir plus consulter le site de l'ACOVA.