L'Association

Les Journées Portes-Ouvertes des 09 et 10 juin (2/6)

Cette année le CFC a décidé de renouer avec les traditionnelles journées Portes-Ouvertes abandonnées depuis 94, année où nous avions fêté le dixième anniversaire de notre jeune association. C'est donc depuis le début de l'année que nous avons commencé à mettre en place cette organisation afin que tout soit en place le jour venu. Travail souterrain de prise de contact, gestion des inscriptions, demandes administratives, etc.

Le travail acharné, les préparations fignolées, les autorisations arrivant en temps et en heure ont permis que tout soit près la veille du grand jour. Dès les semaines précédentes, le grand ménage et le grand rangement ont occupé l'ensemble des membres bénévoles. Gilbert a tout juste eu le temps de remonter les roues de la cinquième baladeuse Socofer et dès le vendredi soir, la paire d'Alex (Alexandre M. et Alexandre L.) étaient présents sur le site pour commencer à préparer les rames du lendemain.

Samedi matin 7 heures, le dépôt s'éveille et les manœuvres commencent sous la clarté de la journée qui s'annonce belle. Bientôt les premiers exposants arrivent avec leurs trésors rangés dans des cartons et des caisses. L'installation des réseaux miniatures commence.

Les sandwiches sont à pied d'œuvre, la buvette dressées entre les voies 1 et 3 et tout ce petit monde s'active pour être prêt à 10 heures.

La marche des trains tracée, le règlement en poche avec la constitution des équipes, à 10 heures pile, les deux premiers trains s'ébranlent dans leur direction respective, pendant que les équipes vapeur allument les machines (Daniel, François, Gaston, Michel. Au retour des 2 trains en ligne, les premiers voyageurs visitent les stands.

Midi arrive, un sandwich est pris rapidement (comme au temps de Sir Sandwich, marin Britannique, qui lança ce type de repas avalé sur le pouce permettant ainsi aux marins d'assurer leur quart) et en tout début d'après midi, les quatre autres trains sont lancés en ligne selon un ordre bien déterminé d'inscription dans la grille. A leur retour, les premiers trains ramènent une foule de visiteurs au dépôt. La mise en place d'un astucieux panneau de direction avec une sonnerie RATP a permis d'annoncer les départ et d'indiquer la direction des trains. Intercalé, en marche à vue, le locotracteur 0B0-11 avec les 4 bennes Decauville et Pétolat assure des navettes entre le dépôt et La Ferme et des aller-retours sur les voies 1 et 3 du dépôt pour le plaisir des enfants installés dans l'étroite cabine de conduite. 

A la station La Ferme, Alexandre L. coiffé de sa casquette (à 4 étoiles) et le guidon à la main renseigne les voyageurs sur les activités et les horaires.

L'après-midi s'est déroulé ainsi sous le soleil à la cadence des trains dont la précision a étonné plus d'un amateur.

A 19 heures, les 6 trains rentrent en cascade, d'abord deux puis les 4 autres en synchronisation. Un peu plus tard, les bâtons pilote sont raccrochés au tableau, l'exploitation est terminée.
Le temps que les exposants s'en aillent et ce fût le temps du barbecue partagé entre bons copains.

21h45 Départ pour le train de nuit côté Epinay, retour 10h55.

Dimanche matin de bonne heure, le soleil est encore avec nous. La paire d'Alex sort les trains. Le démarrage de la journée est plus tranquille tout est déjà en place, les exposants arrivent, discutent créant une ambiance sympathique d'échange, c'est aussi la richesse de ces journées. Puis arrive Michel Juishomme avec sa locomotive Genoa, la seule qui roule sur des rails en bois, génial, il fallait y penser. Je fais un tour dessus, elle est douce. Tout le monde va la voir, elle fume, il y a de la vapeur et pourtant... chut on ne dira rien !

Puis le convoi des "Belles Autos Perdues" franchissent le portail. Les visiteurs se retournent vers elles. Ah la concurrence ! Il faut dire qu'elles sont belles et puis elles rappellent notre jeunesse (enfin pour les plus anciens). Elles évoluent sur la pelouse prêt du velum à proximité des trains une belle scène d'autrefois, le public apprécie. Intéressante aussi la jeep de Jean Marie Auvray avec sa remorque. Le temps semble vouloir changer, mais il n'en sera rien et l'après-midi se déroule sous le soleil.

19 heures comme la veille, les trains rentrent en cascade, les exposants remballent leur trésors, beaucoup d'activité sur le grill, puis tout devient calme, il ne reste plus qu'à reconstituer les rames et ranger les trains, il est 23 heures. Avec François, on rentre bien cassés.

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