L'Association

Quelques photos souvenirs du CFC - MAD

Les Bennes Decauville "Maurice Poot"

En 1985, j'étais allé à Cantin avec Maurice A. Poot pour voir si l'on pouvait acheter des bennes pour en récupérer le châssis et les transformer en bogie. A cette époque déjà, on voulait construire une voiture fermée ayant un aspect un plus ferroviaire que les baladeuses Socofer.

Malheureusement, la carrière tournait à plein régime et seules quelques épaves étaient abandonnées sur une aire de ferraillage derrière l'usine. Rien de valable n'était disponible. A cette époque Patrick Mourot avait récupéré la totalité du réseau de Montebourg dans la Manche, il y avait une bonne cinquantaine de wagonnets Decauville type 1925 à grande capacité. On lui avait réservé 6 châssis pour la somme de 6000 Francs. Mais lorsque nous sommes allés les voir, on s'est vite rendu compte qu'ils étaient un peu gros pour en faire des bogies. Aussi, décidions-nous  d'acquérir trois bennes complètes en bonne état à la place des six châssis. Ces bennes nous serviraient pour le transport du charbon, la première locomotive à vapeur étant arrivée quelques mois plus tôt.

C'est Gérard Bréard qui assura le transport des trois pièces de Bouron-Marlotte au CFC.

Par la suite Maurice A. Poot en fit don au CFC. Ce furent les premiers wagons de marchandises de notre association. Ils sont toujours en service.

Le camion de Gérard Bréard arrive au CFC de Bourron-Marlotte.. il se positionne au niveau du PN à la sortie du dépôt.. Au fond le Socofer attend pour la manoeuvre.  et incline son plateau pour décharger les bennes Decauville

Le 29 Novembre 1986, arrivée du locotracteur Decauville N°643 de 1933

J. Chapotel qui avait récupéré la 020T Decauville n° 5346 était allé chez M. Gaumont dans l’Eure pour voir ce qui lui restait comme matériel et il acheta un petit locotracteur Decauville bien connu au CFC. Quelques semaines plus tard, le 23 Novembre 1986, il y retourna, et je l’accompagnai. M Gaumont nous fit visiter son domaine : le triptyque paradis de la cinématographie, de la vapeur et du chemin de fer à voie étroite. En effet, à Thevray-la-Ferrière, où il était installé, il y avait un parc abritant un double musée de la machine à vapeur, et des appareils cinématographiques. Et dans le parc, comme il se doit, un chemin de fer en voie de 60. Jean Bernard Mervaux, qui était avec nous avait acheté un petit locotracteur Gmeinder (aujourd'hui à Jean-Pierre) et pour ne pas rester seul spectateur de ces transactions, je me décidai à acheter le locotracteur Campagne.

Une semaine plus tard, le 29 Novembre, après avoir contacté Panizzi (*), les deux locotracteurs Decauville et Campagne arrivaient sur un camion. 

Le camion de Pannizi se met en place pour le déchargement. On ne le voit pas, mais le Campagne est juste devant le Decauville. Le Decauville a rejoint les rails du CFC Gilbert est heureux, c'est le début d'une collection qui n'allait pas s'arrêter ! 
Mais où va-t-on mettre tout ça !

Il faut dire qu'à l'époque, il n'y avait qu'un seul dépôt. Le grill n'était pas bétonné, il fallait viser juste pour mettre le locotracteur sur les rails.

Une autre photo retrouvée, montre le Campagne lors de sa construction pendant une tournée d'entretien de la voie. A gauche Bernard Boileau discute avec Gilbert pendant que je prends la photo au terminus de Passage de Verdure (hiver 87/88). Au premier plan, on aperçoit la dalle de béton de la plaque tournante.

(*)C'est aussi Panizzi qui assura le transport de la 020 Decauville 869 d'Agen à Risle Vallée

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