0B0-20 Jung n° 7604
De nouveaux documents et traductions.
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Depuis Novembre 2002, date du précédent chantier, un certain nombre de contacts ont été pris pour l'avancement du dossier technique :
Des demandes de devis pour le remplacement des chaînes et pignons moteur ou encore le bandage des essieux ont été envoyées à différentes sociétés françaises spécialisées ; demandes hélas restés lettre morte dans la plupart des cas ! (toute indication de société pour ce type de pièces est bienvenue).
J'ai reçu deux documents techniques de la part d'un ferroviphile passionné de vapeur vive que je remercie chaleureusement :
la notice des locotracteurs Jung type ZL 114, en français cette fois (après l'avoir reçue en Anglais (voir précédents articles parus - puis en Allemand), recto-verso (je n'avais pas le verso) et en couleur s.v.p !
le plan des locotracteurs Jung type ZL 114,
J'ai par ailleurs pu faire traduire deux documents techniques Allemands en Français, en Janvier puis en Février 2003, par une charmante chercheuse Anglaise, que je remercie également pour son aide précieuse :
la plaque d'instruction avant démarrage située dans la cabine. Cette plaque en cuivre ayant été beaucoup trop décapée par un collègue de travail est devenue quasiment illisible. Il a d'abord fallu la décrypter en combinant plusieurs méthodes (crayonné sur papier fin, éclairage rasant, photos de plaques d'autres Jung),
la notice des moteurs diesel type SE, SZ 110 (qui équipe les Jung bicylindres).
Grâce aux mesures effectuées sur les locotracteurs vus au fort d'Yxegney ou en Allemagne, j'ai pu refaire les plans des pièces du couvercle à manivelle de la pompe de graissage, en vue de leur fabrication.
Une semaine pour une mise à nu complète :
Du 2 au 9 Mars dernier, profitant d'une semaine de congés, j'ai travaillé à la remise en état de mon locotracteur Jung. Partant du principe qu'il vaut mieux faire les choses à fond ou pas du tout d'une part, mais tenant compte également des difficultés pour trouver une solution peu coûteuse pour le remplacement des segments du moteur, la fabrication de quelques pièces manquantes ou encore le remplacement des chaînes et pignons moteur d'autre part, j'ai décidé de poursuivre le démontage déjà bien avancé et de mettre le châssis à nu. Ceci dans le but de décaper toute la graisse séchée agglomérée à de la terre collée dessous, mais également pour une révision des essieux.
Travaillant par à coup sur mon locotracteur, du fait de mon éloignement, et afin d'occuper un minimum de place durant deux périodes de travail, j'ai tout d'abord fabriqué un wagonnet plat qui me sert de magasin de pièces, et croyez moi, il y en a beaucoup !
Recette pour un plat :
Prenez un wagonnet dont le châssis est déjà percé, récupérez quelques longrines ou bastings (de "palette" de traverses neuves), généralement en chêne, sélectionnez les plus longs, coupez-en deux à 1,20 m de long pour les extrémités (les autres pouvant être sensiblement plus courts), repérez leur position sur le châssis, tracez l'emplacement des trous des vis de fixation, percez les avant trous, vissez les au châssis, récupérez deux ou trois palettes cassées, démontez les à coups de massette, éliminez les clous (conservez les chutes pour l'allumage des locos à vapeur), coupez et clouez les planches sur les longrines en décalant les joints. Voilà, le wagonnet plat de service est prêt. Durée de réalisation : 4h00.
Dérailleur
Un astucieux dérailleur, construit par Vincent a permis le raccordement d'une voie portative posée entre les V6 et V8, dans le nouveau dépôt. Il sera désormais facile de ranger les wagonnets de petit gabarit sur cette voie, un seul homme pouvant effectuer la manoeuvre.
Fin