Les travaux continuent, la preuve en est.
Vue générale du dépôt, le soir après le
travail. Au premier plan les soutes à eau de la Bouillote, derrière, la nouvelle
chaudière de la 030T-06, construite par la SECAT au Mans, à gauche la
Bouillote en
cours de remontage et à l'extrême gauche le locotracteur 2B-16 essence-électrique.
030T-06
Les essieux de la 030T-06, juste avant la pose du châssis.
La chaudière revenue
fin Avril nécessitait quelques aménagements. En effet plusieurs points avaient
été
relevés et communiqués à la Secat qui a dépêché deux techniciens au CFC du 5 au 7
Mai.
Leur intervention s'est portée sur :
la reprise de la pipe qui joint la prise de vapeur au tuyau Crampton
la reprise de la charnière de la porte de boîte à fumée,
les trous de fixation de la chaudière au châssis
Cette intervention, nous a incité à précipiter le remontage des essieux, dont les boîtes ont été révisées à cette occasion, si bien que le 07 Mai, le châssis retrouvait ses essieux et une heure plus tard, le chaudière était reposée sur le châssis. Les finitions de ce remontage se sont soldées dès la fin de journée.
Les crinolines ont été peintes et sont prêtent a être remontées.
Vas-y Daniel, Frotte.
Il ne reste plus que le remontage général de la machine.
Acheminement de la chaudière et du châssis sous le palan (Voie 7). | Préparation des essieux, graissage des boîtes. | Le châssis est en l'air, il attend d'être reposé sur les boîtes. |
La Bertha 020T-12
Revenue de Chez Merlin-Castets pour révision des boîtes
d'essieux, la Bertha a repris du service avec les circulations rapprochées
occasionnées
par les longs week-end du mois de Mai.
Un réglage des tiroirs sera cependant nécessaire, ainsi que celui des purgeurs
côté
droit.
Un p'tit train
s'en va dans la Campagne...
La Tabamar 020T-13
Elle a repris du service début Mai. RAS
La Bouillote 020T-18
Le remontage continue. Beaucoup de temps a été passé sur la
restauration des soutes à eau dont une partie du fond a été découpée. Des tôles
prélevées sur les parois latérales de la cabine ont été soudées bord à bord,
puis étanchéifiées.
La mise en peinture est imminente. Le remontage suivra.
Le 2B-16
Le remontage du moteur continue, tout le monde est impatient de le voir rouler.
Locotracteur JUNG n° 7604
Liaison "boîte de vitesses / volant d'inertie / moteur" ; comment c'est-y qu'ça s'passe ? :
Après avoir terminé le wagonnet plat devant servir au stockage des pièces, mais aussi et surtout du moteur et de la boîte de vitesses, puis avoir contemplé - non sans une certaine satisfaction - le travail accompli, je m'interroge sur la liaison entre le moteur et la boîte de vitesses :
Entre les deux se trouve un gros volant d'inertie et l'embrayage. Un graisseur, fixé à la cloche d'embrayage (partie femelle) et tournant donc avec celle-ci, m'indique qu'il doit y avoir un palier entre celle-ci et le volant d'inertie. Certes, mais comment cette liaison est-elle conçue ? L'embrayage, de type conique, est composé d'une partie mâle,
côté boîte de vitesses, et d'une partie femelle ou cloche, côté volant d'inertie, fixée à ce dernier par des chaînons en caoutchouc, permettant ainsi un léger défaut d'alignement des blocs "moteur" et "boîte de vitesses". Cependant, une liaison mécanique qui semble rigide est visible au centre entre le volant d'inertie et la cloche d'embrayage. Les maillons en caoutchouc n'ayant dans ce cas pas de raison d'être, tout semble donc indiquer que cette liaison est peut-être un simple appui du volant d'inertie, en bout de l'arbre de la boîte de vitesse, afin d'en supporter une partie du poids, évitant ainsi le porte à faux et la flexion du vilebrequin lors des secousses au cours des
manœuvres du locotracteur, notamment lors du passage des cœurs d'aiguilles et des joints de rails un peu trop ouverts. Le graisseur aurait alors pour but de graisser cette liaison "semi-rigide" afin de diminuer l'usure des parties en contact. Une sorte de rotule un peu primaire, mais plausible, le défaut d'alignement des deux sous-ensemble devant être très faible.
Boîte de vitesses / moteur ; un couple très attaché... quand Murphy s'en mêle :
Pour désolidariser le bloc moteur / volant d'inertie de la boîte de vitesse, il suffit donc de dévisser les boulons de fixation au châssis et de démonter les maillons en caoutchouc...
C'est bête comme choux
! La réalité fut toute autre ! En effet, c'était sans compter le "pote" Murphy qui a la fâcheuse habitude de s'inviter à chaque fois que vous croyez que tout va se passer comme sur des roulettes et qui
vient vous compliquer la tâche en distillant ça et là quelques grains de sable de son cru dans tout engrenage aussi parfait soit-il car, comme chacun le sait, son plus grand plaisir est de vous voir vous arracher les cheveux s'il vous en reste encore (si vous êtes encore en vie, vous pouvez respirer). Veuillez excuser ma familiarité, mais depuis que je le connais, il a toujours été très attachant... il s'incruste partout ! Le bougre ! Certains le connaissent sans doute plus sous le nom de "Loi de Murphy" ou "Loi de l'emmerdement maximum", ou encore plus scientifiquement selon Einstein "la théorie du chaos". J'avais beau avoir défait absolument tous les boulons, toute tentative de levage du moteur à l'aide du palan n'eut pour seul effet que de décoller légèrement l'avant du moteur. Il semblait y avoir encore une liaison entre le volant d'inertie et la cloche d'embrayage. Afin de comprendre un peu mieux, j'ai
fait quelques essais consistant à faire tourner le volant d'inertie (à la main) tout en débrayant de l'autre (vas-y appuie fort !). Difficile de faire les deux et d'observer en même temps la liaison "rotule" !
Boîte de vitesses... et café crème :
Aussi, j'ai vite entrepris d'ouvrir le boîte de vitesse. Oui, mais là encore : quels boulons dévisser ? Comment c'est-y qu'ça s'passe ? Bref, après un moment d'observation et un peu de tâtonnement (le premier boulon tournant dans le vide), après le desserrage des boulons, un bon nettoyage, quelques coins en bois et une petite appréhension, voilà la boîte de vitesses ouverte. A première vue son état est des plus satisfaisant. Les pignons, qui ne présentent pas d'usure, sont couverts d'un jus café au lait bien liquide. Cette fluidité de l'huile est rassurante, sa couleur l'est beaucoup moins. Elle est sans aucun doute chargée de particules de rouille. Heureusement le locotracteur n'a jamais été déplacé avec une vitesse enclenchée. D'ailleurs, le bloc pignons baladeur des
3e et 4e vitesses est bloqué sur l'arbre cannelé, expliquant ainsi pourquoi ces deux vitesses ne passent pas. J'avais pensé à leur condamnation afin de limiter la vitesse du locotracteur ; en réalité, il n'en est rien. Bien que la rouille empêchant ce déplacement ne soit pas bien importante, son déblocage est laissé pour plus tard. On referme et on continue...
A la recherche de la goupille perdue :
Après moult observations, voilà t-y pas que je découvre une goupille oubliée... Voilà à quoi servent les trois autres trous vides : au positionnement du moteur sur le châssis ; dans l'axe de la boîte de vitesses. Et c'est généralement à ce moment là que l'on se dit
"mais bien sûr, comment n'y ai-je pas pensé plus tôt ?". Oui bon, attention à ce que vous allez dire. Que celui qui pense que cela ne lui est jamais arrivé y réfléchisse à deux fois... Vous commencez à comprendre pourquoi je dis le "pote" Murphy ? Hummm ?
Quelques coups de marteau plus tard, confortablement allongé sous le châssis, la goupille étant apparemment conique (encore un coup de Murphy, quoi que ?), celle-ci daigne sortir de son trou. Le moteur peut enfin s'envoler... pour un baptême de l'air de courte durée : le temps d'escamoter le châssis et de présenter le wagonnet plat et c'est la descente au berceau... Heu pardon, je veux dire : sur le berceau support.
Denis Le Tourneau.
L'astucieux dérailleur construit par Vincent pour le remisage des wagonnets de
petit gabarit entre les voies 6 et 8.
Gilbert travaille sur le Plymouth 0B0-09 Décidément tout le monde gratte dans cette tôle
L'ensemble du matériel roulant a été retourné pour la saison 2003.
L'aménagement de la gare continue pour l'accueil des voyageurs.