L'Association
20 et 21
Septembre, le CFC et les journées du Patrimoine
Les photos de Jean Louis Mondy
Mais comment fonctionne-t-il notre chemin de fer ?
Il
y a 6 trains réguliers en ligne, identifiés par une plaque remise au
mécanicien par le chef d'exploitation et posée à chaque extrémité de la
machine ou du locotracteur.
La ligne comprend 6 stations munies d'évitement et le dépôt où les trains se
croisent également.
Chaque intervalle (section entre deux stations) ne peut recevoir qu'un et un seul train sur la
voie unique, aussi le train engagé sur cette section détient le bâton pilote,
indiquant le nom des deux stations qu'il délimite. Au croisement les mécaniciens
s'échangent les bâtons qui, eux, restent sur leur section. La règle est que : sans le
bâton, le train ne peut s'engager et le BP ne doit pas sortir de sa section.
Ce système vieux comme le
chemin est simple et fonctionne bien.
Pour accéder au dépôt, une voie de
239 m est, elle aussi, unique, aussi, le
premier train qui arrive à l'aiguille d'accès (B7) attend le second. C'est le
train qui vient de La Ferme qui entre le premier et se gare sur la voie 9. Ensuite
l'autre refoule sa rame sur la voie 7. C'est le chef d'exploitation, grille en
main qui assure la manœuvre de l'aiguille.
Pour repartir, c'est celui en direction de La Ferme qui part le premier, suivi du
second qui refoule jusqu'à l'aiguille B7 et repart vers Passage de Verdure.
Et
quand il y a des trains supplémentaires, ceux qui amusent tant les visiteurs et
les membres aussi. Et bien, le ou les supplémentaires se déclare(nt) au chef
d'exploitation et suit le régulier, après en avoir averti le mécanicien. Dans
ce cas, c'est lui qui détient le bâton pilote.
Arrivé à la station, il garde le bâton pilote, qu'il montre au mécanicien du
train croiseur qu'il va suivre et après une remise en tête, il rentre au
dépôt et remet le bâton au mécanicien du train qui s'engagera sur la section.
Les supplémentaires ne circulent qu'entre ces trois points.
En tout état de cause, c'est toujours le dernier train qui détient le bâton
pilote et c'est le mécanicien du supplémentaire qui gère le bâton
Une
feuille de marche est remise à chaque mécanicien indiquant les gares et heures
de croisements.
Le système est ainsi cadencé, jusqu'au soir où les trains rentrent en
cascade.
Voyons la feuille de marche | ![]() ![]() |
La mission de chaque train est définie par :
la plaque d'identification du train
la feuille de marche
le bâton pilote
Ces trois
éléments sont remis au chef d'exploitation en fin de service.
Les manœuvres sont alors assurées par le chef de dépôt.