PATRy - 1671 : Dès l'entrée nous découvrons des locotracteurs dont ce MOYSE. - 1672 : MOYSE et locotracteur d'origine militaire. - 1673 : Un locotracteur "cannibalisé". - 1675 : Rouleau compresseur RICHER à moteur. - 1679 : Que voilà une bien belle excavatrice ; n'est-il pas ? Suite des photos sur les deux mails suivants. Vendredi 14 novembre : Visite chez Patry : Suite à notre visite chez Merlin Castet et, après avoir fabriqué un pied à coulisse géant (en bois) et mesuré les roues de mon Jung, Vincent et moi partons rendre visite à la société PATRY, spécialiste du rail, de la manutention sur rail, mais aussi du reconditionnement de matériel d'occasion. Le but, vous l'aurez compris, étant de chercher un essieu ou des roues, au rebut pour cause de défaut ou usées, pouvant être utilisées à la réalisation de bandages pour l'essieu avant. A peine arrivé à Persan, que dès l'entrée de cette société, à droite, s'offre à nos yeux ébahis une multitude de locotracteurs Moyse et autres locotracteurs à voie normale, dont certains ne peuvent dissimuler leur origine militaire malgré leur état partiellement démonté. Puis à gauche, sur une sorte de quai haut, trônent un rouleau compresseur, différents locotracteurs à voie étroite, une superbe excavatrice, puis, puis... Pour ceux qui sont allés à "la vente aux enchères du siècle", c'est un peu pareil. Sous un préau en tôle, un locotracteur Moyse en levage offre une scène industrielle très intéressante ; dont la reproduction en modélisme pourrait faire l'objet d'un superbe diorama. Avis aux amateurs... Mais laissons cela car nous sommes venu dans l'espoir de trouver une solution pour bandager les roues de l'essieu avant du locotracteur Jung. Après quelques minutes d'attente, bien légitimes puisque nous n'avions pas rendez-vous, nous sommes chaleureusement accueillis par le Directeur Commercial en personne. Celui-ci, au fait des nouvelles des différents réseaux touristiques nous avoue lire un certain nombre de revues que nous connaissons bien. Profitant de cette occasion, nous lui proposons de nous confier un panneau de présentation que nous pourrions exposer lors des 20 ans de l'association en Juin 2004. Cette idée semble l'intéresser au plus haut point et, lorsque nous lui annonçons que le 5e génie de Versailles sera présent avec leur locotracteur Crochat en état de marche, il se dit même prêt à venir présenter un stand durant ces deux journées. Malheureusement le marché de la voie de 60 d'occasion étant tellement faible, il nous informe que l'ensemble du matériel à cet écartement ne pouvant être vendu a été éliminé. Il nous propose néanmoins le remplacement des roues usées, ø 475 mm à l'arrière et ø 450 mm à l'avant, par des roues neuves standard au ø 500 mm. A condition de pouvoir monter ces roues, en raison de leur ø plus fort, leur prix unitaire très élevé au regard de nos faibles moyens de bénévoles, ne me permet pas, pour le moment, d'opter pour cette solution ; d'autant qu'il faudrait alors remplacer les quatre roues. Conscient de nos difficultés, il nous promet néanmoins de nous recontacter au cas où il trouverait des roues pouvant nous convenir. Nous échangeons nos coordonnées et gardons contact en vue des 20 ans du CFC. Un peu déçu certes, nous poursuivons toutefois notre visite du parc des engins d'occasion. Sur le coté du bâtiment, nous découvrons d'autres locotracteurs à voie étroite, dont un long et curieux Ruhrthaler-Vollsicht à double capot moteur et cabine centrale, disparaissant sous une végétation envahissante. Plus loins, sous un autre hangar, d'autres locotracteurs à voie normale dont un superbe 030 Diesel Allemand à bielle et faux essieu, une belle draisine, de nombreux moteurs de toutes marques et de toutes tailles ainsi que des pièces, des essieux, ou encore des wagons spéciaux tel ce plateau surbaissé équipé d'une grue, attendent des jours meilleurs. Qui sait, peut être qu'un jour nous reverrons certains de ces engins rouler ici ou là ? ================================================= - 1680 : 3 wagonnets benne d'occasion comme neuf ! (en voie de 60 ?) - 1683 : Locotracteur à cabine centrale RUHRTHALER-VOLLSICHT. - 1685 : Encore un MOYSE ! - 1687 : Un MOYSE en levage. Un véritable diorama échelle 1. - 1688 : Plaque constructeur du MOYSE en levage. - 1689 : Et un, et deux... MOYSE. ====================================================== - 1690 : Petit et gros moteurs POYAUD. - 1691 : Draisine des près... - 1693 : draisine, draisine des champs ! - 1695 : 030 Diesel Allemand à bielles et faux essieu. - 1700 : Wagon plateau surbaissé avec grue ; le rêve !... - 1715 : Pied à coulisse géant en bois : mesure d'essieu du JUNG. ===================================================== - 1551 : Le "Plymouth 40 %" 0B0-09 aux couleurs chatoyantes. - 1719 : Quand Thibault brosse un volet du capot du Plymouth, c'est du sérieux ! - 1721 : Gilbert, qui usine une pièce de la Bouillotte sur l'étau limeur, est en pleine discussion avec Michel... - 1724 : ...pendant que Marc-André soude une autre pièce de la Bouillotte. - 1733 : Remontage de l'axe de commande de relevage de marche. - 1771 : C'est fait ! Les bielles manquantes sont chez Merlin-Castet. Samedi 15 novembre : L'atelier fourmille d'activités : Locotracteur Plymouth 0B0-09 : La remise en état de ce troisième Plymouth avance régulièrement grâce principalement à Gilbert qui s'est personnellement occupé de la remise en état du moteur, du décapage et de la peinture de l'ensemble des éléments du châssis et de la cabine. Gilbert est un économe né ! Le choix de la couleur, ou plutôt devrais-je dire des couleurs est fonction du stock disponible. C'est ainsi que l'intérieur de la cabine fut peint en vert clair, le châssis en noir, les boîtes d'essieux en rouge, le berceau moteur en Bordeaux, l'intérieur du capot moteur en Marron... Quand à la carrosserie (cabine et capot moteur), vu la quantité nécessaire, il a fallut racheter de la peinture. C'est ainsi que, profitant d'une réduction promotionnelle de 40 % sur des pots de peinture bleue, ce troisième Plymouth a trouvé sa livrée. D'où le surnom pour cet engin de Plymouth 40 %. Après avoir repeint le châssis en noir brillant au lieu de noir mat, le résultat est là : superbe ! Tout simplement. Gilbert tu es un vrai artiste, car pour juxtaposer autant de couleurs différentes de façons aussi chatoyante qu'esthétique, il faut avoir un véritable don ! Bravo. Depuis quelques temps, Gilbert, Jean-Marie et les autres habitués ne sont plus les seuls à travailler à la remise en état de cet engin. En effet les trois nouveaux membres (Thibault, Jean-Baptiste et Thomas) leur apportent bien volontiers leur contribution. Cela fait plaisir de voir leur dynamisme. Aujourd'hui c'est Thibault qui a pris en charge le décapage et la peinture de portes latérales du capot moteur. Du beau travail. 020T-18 "La Bouillotte" : L'axe de relevage de marche démonté, Marc-André a coupé les paliers en deux pour faciliter le démontage ultérieur de celui-ci. C'est Gilbert qui a été chargé de "blanchir" les faces à l'étau limeur. Le but étant d'intercaler ensuite une cale entre les deux pièces afin de réduire le jeu de ces paliers. Une opération rondement menée puisque le soir même, l'axe était remonté. ============================================================ - 1727 : Installationsssss électriques par Vincent sur le petit O&K. - 1728 : "Vas-y, prend moi ! Comme ça je pourrais faire croire que c'est moi qui l'ai fait !" - 1730 : "Pour démarrer, c'est simple : tu actionnes le levier coupe circuit C puis la manette des gaz G, que tu bloques en position par la molette B, tu bascules l'interrupteur d'excitation de l'alternateur E et là, tu peux appuyer sur le bouton de démarrage D et normalement, si tout va bien, le moteur démarre, mais si tu ne veux pas démarrer, mais seulement utiliser les phares,... tu as compris !?" Heu... excuses moi, je ne suis pas sûr d'avoir tout saisi... Locotracteur O&K 0B0-11 : Vincent continue son installation électrique sur cet engin en passant les fils au gré de la place et des possibilités de fixations. L'alternateur et les voyants d'allumage des phares sont connectés aux différentes commandes et boutons et aux batteries. Ce qui est déjà sûr, c'est que ça marche ! Le locotracteur démarre sur simple appui d'un bouton ; enfin presque d'un bouton... Il nous explique bien volontiers la procédure de démarrage, mais je ne suis pas sûr d'avoir bien tout compris. Pour me rassurer, il me dit qu'il a prévu de mettre une plaque explicative en cabine. En dernier recours et pour les puristes, il reste la manivelle.