Le carnet du CFC

Machines à vapeur fixes Farcot

JP DELACRUZ
Souterrains & Industrie

Il y a, dans une ancienne usine des Yvelines, deux machines à vapeur fixes Farcot, de 1906, de 250 chevaux chacune, entraînant les alternateurs qui produisaient l'électricité pour l'usine. Le propriétaire tient absolument à garder ces machines dans leur local et aimerait beaucoup les refaire tourner. Comme elles sont hors d'eau et que les locaux sont clos, leur état est très propre. Nous lançons un appel à des spécialistes pour qu'ils donnent leur avis autorisé sur la question afin que nous puissions faire revivre ces vénérables moteurs aujourd'hui centenaires. Entretenus jusqu'en 1968, date de leur arrêt, ils sont complets et en état de marche. Malheureusement, les chaudières ont été ferraillées il y a plusieurs décennies et restent à reconstruire.

Joseph Farcot, qui avait ses usines à Saint-Ouen, où un nom de rue le rappelle, était un ingénieur-constructeur de machines à vapeur. Une de ses plus importantes inventions est celle du servo-moteur, d'abord adaptée au gouvernail des gros bateaux. Ce dispositif, faisant agir une force (à l'époque, la vapeur) sur l'organe commandé selon le résultat de la comparaison entre sa position et celle de la commande, est aujourd'hui universellement utilisé sous d'innombrables formes.

Ecrire à qui transmettra.

Perspective droite. A gauche, la pompe à graisse, au centre, la distribution, à droite le régulateur à boules dont la hauteur est d'environ 1,80 m ce qui donne une idée des dimensions du moteur.
Perspective gauche. Cette vue met en évidence le volant d'inertie de grand diamètre. On remarquera que le corps du moteur est symétrique, l'admission et l'échappement sont de l'autre côté.
Gros plan sur le système de distribution commandé par les bielles.
Gros plan sur la coulisse et la bielle.
Axe boisseaux.
Plaque constructeur Farcot frères et Cie 1906 n° 2233.
Alternateur.

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