L'Association

Du nouveau au CFC - Essais de marche au fuel

Freddy Genot et Gaston Monnier

Devant la difficulté de s’approvisionner en charbon de qualité, il nous a semblé intéressant d’essayer de chauffer nos locomotives au fuel. Rien de bien nouveau. Comme nos moyens sont limités, nous avons décidé d’utiliser le matériel disponible tout au moins pour les essais.

Nous avons donc installé un brûleur à gasoil dans l’ouverture du foyer de la Tabamar. 
Pour fournir le courant électrique au brûleur, nous utilisons le groupe électrogène du locotracteur pétroléoélectrique 2B16. Celui-ci étant équipé d’un compresseur d’air, nous pourrons défreiner le train sans avoir à monter des bouteilles d’air comprimé sur la Tabamar 
comme c’est le cas actuellement. 

Pour ces premiers essais, un bidon de gasoil avait été installé dans une des soutes à charbon.
Si la suite des essais confirme l’intérêt de la transformation, nous construirons un tender sur lequel nous installerons un groupe électrogène pour l’alimentation électrique du brûleur et du compresseur électrique, et le réservoir de carburant. 

Il est envisagé d’utiliser du fuel lourd, a priori, du 1500 secondes Redwood. Ce combustible devra être réchauffé pour le fluidifier. C’est pourquoi nous installerons un serpentin parcouru par l’eau de refroidissement du groupe électrogène dans le réservoir de combustible.

Nous ne manquerons pas de vous informer de la suite de notre expérimentation si elle se révèle aussi séduisante que ce que les premiers essais laissent entrevoir.

Le Chantier de SUZANNE

Comme déjà évoqué dans des précédents numéros, des liens se sont noués entre SEQUANA et le CFC et aujourd'hui ces liens se renforcent autour du groupe de propulsion : moteur Schindler à réviser et chaudière type Field à construire complètement.

Si au départ rien de pouvait laisser présager qu'une relation pouvait naître entre nos deux associations (SEQUANA restaure des cannots et bateaux de rivières, nous on fait "de la voie étroite", ils sont au fil l'eau, nous sur les rails), aujourd'hui, il en est différemment et le trait d'union c'est Suzanne et son moteur à vapeur Schindler.

Quelques dates de la  vie de la belle Suzanne:

Pendant ce temps des soins ont été donnés au moteur qui a été entièrement démonté, nettoyé et peint. Maintenant il s'agit d'imaginer la chaudière  à tubes Field à partir des éléments éparses que l'on retrouve dans des notes de monsieur Schindler et des catalogues de l'époque.
C'est Jean Jack Gardais qui a responsabilité de cette partie "vapeur" du chantier.

Le bordé va être posé...
... et fixé à l'aide de serre-joints
On commence par le proue et on termine par la poupe .