L'Association
Un samedi ordinaire………
Vincent Timcowsky
Je n’avais pas mis mon réveil, pour une fois, ce matin, ayant envie je l’avoue de profiter de la douceur de mon lit, mais ma bonne conscience finit par me pousser à sauter dans ma baignoire puis à préparer mon casse-croûte afin de rejoindre l’équipe du samedi au dépôt du CFC. Je me dois de préciser que c’est tout à fait involontairement que j’arrivais à l’heure de l’apéritif et je surprenais Gilbert, Marc, Guy et Thibault en pleine action. Wolkmar entre temps arriva lui aussi.
Une surprise de taille m’attendait, le Decauville subissait l’ablation de son toit, prémisse à une restauration méritée.
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Marc a l’air réjoui, lui qui a toujours rêvé d’une décapotable |
L’heure de la revanche avait sonné, le vilain petit canard crachouilleur allait devenir une bête de concours, méritant le classement monument historique. Il faut avouer qu’il faisait beaucoup parler de lui, notamment lors des journées portes ouvertes ou il ne manquait pas une apparition. Sa dernière sortie officielle avait été pour saluer l’hiver et sa représentante la neige, tombée en abondance il y a quelques semaines. Il avait alors assuré un service sans faille nous emmenant Marc, Freddy, Jacques et moi à Gennevilliers.
J’insistais lourdement pour passer à table, n’ayant pas le cœur à me changer avant le repas.
Guy, bien que récente recrue, s’est très rapidement habitué aux coutumes locales et nous sortit une superbe bouteille de Porto, immédiatement partagée par tous. La suite du repas fut, on l’imagine sans mal, propice à des conversations de haut vol, Jean-Louis nous rejoignant pour le Champagne (le Porto étant en l’honneur de l’anniversaire du chien de Guy, le Champagne pour ma fête, toujours de bonnes excuses !!!!!)
Le début d’après-midi fut plus poussif, il est étonnant de constater que la température diminue toujours après un bon repas.
Le professionnalisme reprenant ses droits, chacun trouvait son rythme et le démontage se poursuivit jusqu’à la dépose de la boîte de vitesse, nécessaire étape avant la mise à bas du moteur. Nous avons pu admirer le parfait état de conservation du châssis alors que Jean-Louis, historien du CFC nous indiquait, preuves à l’appui la teinte dont il souhaitait couvrir l’engin. Nos sympathiques membres nous quittèrent un à un, je restais avec Jean-Baptiste pour la mise au point de la draisine à bras, ayant apporté une modification au plateau d’entraînement. Un essai tardif (20h00) confirma le bien-fondé de la transformation, nous pouvions enfin à notre tour rentrer.