L'Association

JOURNÉES PORTES OUVERTES AU CFC
12 & 13 Mai 2007

Bernard MERGER

Eh oui, c’est déjà terminé, et la routine habituelle va reprendre le dessus !
Mais vous êtes vous demandé ce que pouvait être ce qu’il se passait, avant l’aboutissement de telles journées. Chaque fois que l’on parle de telles manifestations, on écrit : …que telles bécanes ont roulé, que la buvette a bien travaillé et que les stands en ont fait autant !!! Oui mais il en est autrement ; arrivé tôt le matin, combien ont vu les modélistes en 5 et en 7¼ décharger leur circuit, commencer leur pose de voie, tout en sirotant un café, bienvenu lorsqu’il fait frais ? Combien ont assisté et aidé à la sortie des locos, à leur préparation pour une mise en chauffe, à leur «astiquage» pour ne pas donner l’impression de sortir d’un endroit «crado» ? Ça, aucune revue ferroviaire n’en parle. Et la formation des rames, leur classement sur le grill de départ afin de ne pas louper l’heure d’envoi du premier train à 13h39. Peut être y aurait il encore plus d’ambiance matinale si certains lève tard sacrifiaient quelques heures, ces jours là. 
Le dépôt atelier devant être libéré pour accueillir les modélistes et les stands des vendeurs d’articles ferroviaires, tout ce qui pouvait rouler fut donc sorti. Avant l’arrivée des teneurs de ces stands, il a fallu mettre entre les rails et la chape de béton des cornières de bois pour éviter tout accident de parcours !! Il y avait donc la «Bouillote», la «Bertha» et la «Tabamar», pour les vapeurs, un locotracteur O&K, ressemblant à un T30 Decau, la petite boîte à sel, propulsion à partir d’une génératrice. Venus de l’autre remise, étaient garés le tracteur Decau, remis en état récemment, dont le petit diesel démarre au quart de tour de manivelle, le «Campagne», qui fera de l’animation avec un train de travaux, et le «Socofer» N° 1, tandis que le «Plymouth » bleu était en «réserve», au cas où !!! Quant au parc remorqué, toutes les voitures étaient de sortie, même l’adorable petite V 11, attelée au train de service. Tout cela pour dire à ceux qui non pas pu venir, et à ceux qui n’ont pas voulu venir, surtout ; qu’ils ont loupé quelques instants de pur bonheur !!! Ces deux jours auront été l’occasion de voir en ligne du matériel, récemment remis en état, et pour certains reconstruits vu leur arrivée sur la base. Un est le résultat de travaux acharnés, à savoir le locotracteur Decauville, avec sa suspension des plus molles, et dont le classement comme M H a été demandée ; en effet sur les 5 survivants, seul celui du CFC est en état de rouler !! La 020T «Bertha», elle aussi revient sur le devant du parc des locos vapeur. Le «Trollex» qui n’a pas fonctionné pendant les journées, au grand «dam» de certains visiteurs qui se seraient bien offert une balade sur la totalité du circuit, a en revanche accompagné le train du soir ainsi que tous les véhicules insolites, venus en renfort. C’est cela la rançon de la notoriété que procure toute invention. Une organisation réglée à la minute près, un beau temps l’après midi, alors que le matin, c’était plus que douteux, et ce fut une fin de journée qui ne demandait qu’une suite !!!Pour les non initiés, l’allumage des locos vapeur, avec des outils microscopiques, est aussi intéressant que celui de leurs aînées. Tout ayant une fin, le samedi soir se termina par un train spécial, suivi de la «gamelle», bonne humeur garantie.
Le dimanche matin, en levant les yeux vers le ciel, tous les présents se sont dit :…si cela ne se lève pas, çà promet !!! Et puis, vers 10h, le soleil daigna sortir de sa couette nuageuse. Comme dans chaque manifestation de ce genre, préparation du matériel devant rouler ce jour. Les locos vapeur ne posent guère de problèmes, étant encore tièdes, leur allumage est des plus simplifié. Certes une 020T est des plus facile à faire monter en pression par rapport à une KDL, comme celle de l’AMTP !!!
Au milieu d’un vélo, cadre en bois, pour inspection dans les mines, du wagonnet du service des égouts de Paris, heureusement arrivé briqué comme un sou neuf, d’une 020 de construction artisanale à chaudière verticale, (due à Philippe Ravé) mais à mon avis conçue pour des nains de jardin vu la taille de sa cabine, de la boîte à sel du CFC, motorisé par une génératrice, du petit locotracteur Decauville, les participants prirent un repas bienvenu, le départ de la première fournée des 4 trains ayant lieu à 13h39, comme la veille. Arrivé au terminus RER, avec la rame des voitures à bogies, remorquées par le Socofer, une «drache» digne des Cévennes, ou du midi tomba sur le parc, qui se vida en un clin d’œil, et bien sûr, rinça les équipes de conduite qui avaient un engin non protégé. Chaque fois qu’une réunion de ce type est organisée, il faut que la météo la perturbe ; à croire qu’elle n’aime pas les chemins de fer ? La seconde fournée des trains de l’après midi pu rouler sans flotte, mais accompagnée d’une fraîcheur certaine. Puis arriva la fin de cette fête. Comme à chaque fois, c’est avec guère de plaisir que l’on démonta, remisa, gara tout ce qui avait aidé à passer deux jours excellents. La gamelle du soir fut appréciée, à juste titre. Vous les franciliens, profitez de ce que vous procure le CFC des Chanteraines, au lieu de rester scotchés devant la télé, ou dans tout autre endroit, où l’on retrouve la foule de tous les jours. 
Vivement une autre réunion de cette qualité là, on en redemande.

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