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Les ateliers de la Folie-La Garenne

Lorsque l'administration des chemins de fer de l'État rachète la Compagnie de l'Ouest en 1909 deux projets se dessinent : 

Dès 1913 les ateliers de La Garenne sont construits, en 1915 ceux de la Folie, reliés à la ligne de St Germain, en 1917. L'ensemble des installations se repartiront sur les terrains de Bels Ébats, des Fondrières et à la Grande Folie qui abrite le service électrique et la remise pour les automotrices. Toutes ces installations prennent leur régime de croisière après la guerre de 14-18, juste avant l'électrification en 750 volts des groupes rive droite de la banlieue St Lazare (St Germain, Versailles RD et Argenteuil).
En 1937, l'apparition du 1500 volts sur la ligne du Mans entraîne l'abandon du wagonnage au profit de la réparation mécanique du nouveau matériel.

En 1944 une partie des ateliers est minée par les allemands et certains bâtiments détruits. Leur reconstruction est immédiate et ils sont affectés spécialement dans l'entretien du matériel moteur de la banlieue électrique (bobinage, moteurs électriques, ventilateurs, dynamos, compresseurs, etc.). 
C'est aussi le centre de réparation de matériel remorqué inox. 

Dans les années 80, ces ateliers se spécialisent dans les appareillages électroniques des divers matériels. A cette époque 780 agents SNCF plus une soixantaine d'apprentis y  travaillent.

En 1988 la SNCF annonce la fermeture du site La Folie-La Garenne dont les effectifs diminuent de jours en jours. La fermeture prend effet en 1995. Les terrains sont vendus.

Aujourd'hui c'est la reconversion. Les bâtiments abritent plusieurs entreprises dont l'Institut technique de Formation en Hauteur (ITFH) qui entre autre simule des situations de chantiers en hauteur en toute sécurité.

Les bâtiments de La Folie
Voûte en béton caractéristique des années trente.
De l'autre côté de la ligne Paris-Nanterre ville (ex Paris St Germain), le centre d'apprentissage de la SNCF. Le chantier des signaux.

 

Source  : 

  • Société d'histoire de Nanterre - Nanterre info - janvier 2007

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