L'Association
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Disparition
Mon cher Michel,
 Je t'avais rencontré à Valmondois plusieurs années avant ta venue au CFC sans me douter alors de l'amitié qui allait se créer entre nous.
En 1986, tu avais rejoint notre petite équipe, trois ans après la création de notre association et tu avais apporté avec toi celle que nous appelons aujourd'hui la "Chanteraine", c'était le 2 février 1987. Tu ne nous avais plus quitté depuis lors.
Que de chemin parcouru depuis : au CFC, à Maisons-Alfort, à Cercy, puis à Beaumesnil.
Combien de voies ferrées avons-nous suivies, guidés par nos chimères ? Combien de scieries, de briqueteries et autres usines avons-nous visitées, à la recherche d'un bout de voie, d'un wagonnet abandonné ? Combien de trains touristiques avons-nous pris, collés à la fenêtre comme des gamins ?
Et lorsque nous avons poussé la porte du hangar à la carrière de Luzy...
Nous avons partagé des moments forts.
D'une autre génération tu m'avais appris, tu m'avais fait découvrir des choses qu'inconsciemment je recherchais, tu m'a mis des rêves plein la tête et ça a duré
23 ans. Il y a quelques années, la maladie t'a éloigné de notre
association mais tu restais pour nous un des piliers fondateurs.
Sois assuré que ton souvenir ne s'effacera pas de nos mémoires, sois
assuré que la locomotive que tu nous a confiée, nous saurons la préserver
comme tu t'y étais toi-même engagé.
Aujourd'hui, le train de la vie t'emporte
et tu nous laisses tous au bord de la voie... désemparés. Je n'aperçois
plus bien le fanal qui disparaît sur les rails.
Nous présentons nos condoléances à
Noëlle, à Marie-Laure et à Stéphane.
Adieu Michel, tu nous manques déjà.
MAD |
Le CFC a participé à La Fête des associations à
Villeneuve-la-Garenne le dimanche 13 septembre. Volkmar avait monté son réseau
en 71/4 pour la circonstance.
Les 19 & 29 septembre
c'était Portes-ouvertes au dépôt du CFC pour les journées
du Patrimoine avec 6 circulations Vapeur et diesel.
Le même jour une équipe représentait le CFC au dépôt de Longueville alors
qu'une autre était au 5ème Génie
Le
CFC aux journées du Patrimoine au 5ème Régiment du Génie
Pour cette dernière édition
des journées du patrimoine, l'activité de la voie de 60 a été assurée
conjointement avec le Tacot des Lacs.
Dès le mercredi alors que le nettoyage du dépôt était entrepris au CFC, nous
avons transporté 5 baladeuses et deux locotracteurs (petit gabarit). Pour ce
faire le 5ème Génie avait dépêché une grue Liebherr et 4 camions benne.
C'est
dans les herbes folles que les premières reconnaissances eurent lieu. La
tranquillité du site nous a laissé voir trois biches qui broutaient en toute quiétude
le long de la voie, puis deux faisans dans la courbe en bas de
l'allée des Mortemets et enfin un héron qui prit son envol au bord de l'étang.
Photo
Marc Goré
Le samedi matin, le soleil ne demandait qu'à percer sur le camp des Matelots (1)
et les premières circulations eurent lieu.
Le
Baldwin du Tacot des Lacs avec les deux Fedlbahn et la voiture fermée de 14
places assises et l'O&K avec les voitures du Père Noël. Le Decauville
assurant les manœuvres de remise en tête à chaque extrémité.
Nous avons pu assurer 6 circulations transportant 164 visiteurs.
Exploitation et manœuvre
de remise en tête
La ligne est à voie unique et
dispose à chaque extrémité d'une courte impasse de même orientation, ce qui
n'est pas simple pour exploiter deux convois en rafale et effectuer les manœuvres
de remise en tête d'autant que le Baldwin ne pouvait pas franchir le PN situé
à l'entrée du site.
Le Decauville dépasse l'aiguille et attend pour la manœuvre
Le Baldwin décroche sa rame et stationne au fond du tiroir
Le Decauville remet la rame du Baldwin sur son locotracteur puis se remet au
fond de l'impasse.
L'O&K avec sa rame dépasse l'aiguille et le Baldwin refoule avant de
repartir en ligne
L'O&K refoule sa rame au fond du tiroir et se remet en ligne
Le Decauville lui raccroche sa rame et le train part en ligne, suivi du
Decauville HLP.
Le
dimanche nous ne pûmes assurer que trois circulations... enfin presque... et le
soir, le soleil est tombé sur la Camp des Matelots.
Le lendemain matin à
l'aube j'ai du attendre la grue, alors je suis reparti faire un tour en ligne et
j'ai vu encore des faisans et plusieurs lapins qui gambadaient dans la rosée.
| Notes
:
(1)
Ce nom a été attribué au site sous Louis XIV alors que Colbert
organisait ses démonstrations de navigation sur le Grand canal de
Versailles afin de promouvoir au yeux du Monarque les bienfaits de la
Marine que l'on appelait la "Royale" à l'époque.
Les matelots étaient alors logés sur l'actuel site du 5ème Régiment
du Génie |
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Je t'avais rencontré à Valmondois plusieurs années avant ta venue au CFC sans me douter alors de l'amitié qui allait se créer entre nous.
