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La gare de La Ciotat
P.L.M. construite en 1884 lors de la création de l'axe Marseille—Nice..
Elle voit passer 26 trains quotidiens dans chaque sens. |
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La
marquise avec ses supports en fer forgé et rivetés. Vue en direction de
Marseille. |
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En
face, plus modeste le B.V des B.D.R (Chemins de fer des
Bouches-du-Rhône) qui exploitaient plusieurs lignes en VN dans le
département. Aujourd'hui, une petite buvette
sympathique a investi le bâtiment. |
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Mais
restons encore un moment sur la ligne P.L.M. pour voir ce qui reste de la
halle marchandises désaffectée et même plus reliée par le
fer |
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Parce
qu'il faut savoir que la liaison entre les deux compagnies n'existe plus
physiquement.
Sur cette photo, on voit à droite les voies paires et impaires de la gare
de La Ciotat, au centre la voie de la halle marchandises et à gauche celle
des B.D.R. mais ces deux dernières sont orphelines et se terminent par un
heurtoir même si la caténaire, elle, a subsisté. |
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Côté
B.D.R. deux voies formant un évitement sont reliées par deux fois,
permettant des manœuvres et se terminent par un tiroir. |
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En
partant du B.V. des B.D.R. on voit à gauche et au centre les voies
d'évitement qui s'engagent vers La Ciotat, alors qu'à droite se détache
le raccordement caduque vers la ligne P.L.M.. |
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La
voie s'incline vers le sud, passe sous un pont et entre dans un tunnel en
courbe, le seul de cette courte ligne. À partir de ce point, la ligne est
en pente et le restera jusqu'à La Ciotat-Ville. |
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À
la sortie du souterrain des éboulis entravent sur la voie et
l'interceptent. En effet le tunnel se prolonge par une tranchée assez haute
d'où les blocs de pierre se détachent.
D'ailleurs si vous vous promenez à cet endroit faites attention aux
chutes de pierres, j'en ai évitées de justesse. |
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Ensuite
la voie en remblai et en courbe atteint la gare de Cereyste qui fait aussi
office de passage à niveau avec la route La Ciotat—Cereyste. La
barrière oscillante est restée en place. |
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La
ligne continue sa courbe vers le sud et passe sous des ponts de pierre
remarquablement conservés.
Tout ça dans un environnement provençal à souhait. |
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Elle
continue en alignement... |
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...puis
rejoint la route de Cereyste qu'elle suit sur quelques dizaines de mètres
et finit par traverser à niveau. |
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Elle
passe ensuite à travers une série d'immeubles avant de ... |
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...
croiser une route... qui a eu raison d'elle. La voirie est impeccable. |
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Elle
ressort de l'autre côté où l'on peut observer un quai mais l'abri a
disparu. Ce devait être la station Ste Hermentaire. |
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On
peut voir de temps à autre ce qui reste des supports de caténaire
lorsque la ligne fut électrifiée en 1935. |
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Elle
continue en déblai, passe encore sous un pont... |
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...
puis
brusquement la voie est déposée pour laisser place à un simple chemin
viabilisé. Oh ! Elle devait être déposée temporairement... |
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Le
rail réapparaît à nouveau. Un quai annonce la station de ... |
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Vallat
de Roubaud. |
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De
l'autre côté de la station la voie est interrompue. Le pont qui enjambe
la rue a perdu son tablier. Peut-être est-il perdu dans les herbes. |
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Vue
sur une des culées du pont à double travée.
Ensuite il n'est plus possible de suivre la ligne à cause de constructions
situées de part et d'autre. |
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Heureusement
la Traverse Tivoli permet au promeneur de rejoindre l'autre côté du pont
où se trouve l'ancien dépôt.
Le château d'eau a résisté au temps et trône toujours sur l'aire du
dépôt. |
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Un
évitement, deux voies en impasse dont une dessert par un pont secteur les
5 travées du dépôt B.D.R. |
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Le
pont secteur a disparu mais les remises sont encore debout. |
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La
halle marchandises entourée de deux voies en impasse. |
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Puis
la ligne continue sous les herbes... |
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pour arriver en ville dans un pavetage resté en bon état. |
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Elle
s'incurve vers le môle où sa trace est bien visible. En revanche sur la
photo on voit moins bien l'autre branche qui se dirige vers le port et le
chantier naval. |
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La
dernière fois que je suis venu il y avait encore les rails. Aujourd'hui,
ils sont recouverts. |
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Enfin
le heurtoir du môle à côte du bateau de l'association de sauvetage.
Du temps des trains de tôles un locotracteur prenait 4 ou 5 wagons et les
refoulait vers le chantier le long du port puis revenait haut le pied pour
en faire autant avec le reste des wagons. Ces mouvements se faisaient en
général avant 5 heures. |
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La
voie suivait la route le long du port. À certains
endroits on devine le rail sous l'asphalte mais il faut être averti. |
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L'entrée
du chantier naval. Certes elle a perdu de sa splendeur mais les rails
réapparaissent et même des appareils de voie. Celui du premier plan
donnait accès à gauche à une voie située le long du quai... |
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...
on en voit d'ailleurs encore quelques traces. |