Baguenaude

Baguenaude sur la ligne Aubagne—La Barque (Bouches-du-Rhône)


Situation          et    détail de la ligne

La ligne Aubagne—La Barque a eu une construction tardive et une exploitation très tôt suspendue. Sa durée de vie n'a été que d'une soixantaine d'années et étroitement liée à l'activité des houillères de Provence.
La concession est attribuée au P.L.M. en 1863 pour une ligne d'Aubagne à Fuveau en vue de desservir les différents puits de lignite des Charbonnages des Bouches-du-Rhône. Cinq ans plus tard l'antenne AubagneValdonne est ouverte. En 1904, le P.L.M. ouvre le tronçon ValdonneLa Barque beaucoup plus difficile à réaliser vue la topographie entre les vallées de l'Huveaune et de l'Arc.
Sa longueur est de 30 Km.
La fermeture aux voyageurs remonte à 1939 et aux marchandises en 1972.
Si la plate-forme a été conservée, la voie n'existe plus que d'Aubagne à Valdonne, mais plus utilisée.

Aubagne
La ville d'Aubagne environ 50000 habitants est bien connue pour la fabrication des santons et pour la présence de la Légion Étrangère. 
De nombreuses manifestations culturelles y ont lieu.

carnet02_003.jpg (75215 octets) Le B.V. de la gare d'Aubagne, côté place. C'est un bâtiment à cinq travées, flanqué de deux ailes d'une et de deux travées.
carnet02_44.jpg (86591 octets) Vue côté voies. À gauche direction Nice, à droite direction Marseille.
carnet02_51.jpg (97316 octets) Cliché pris sensiblement sous le même angle un siècle plus tôt. Rien n'a bien changé, sinon la caténaire et le bâtiment à droite du B.V. qui a disparu
L'ancien dépôt est devenu le Centre Régional des Engins Mécaniques de la région de Marseille (CREM).
La gare de triage comprend sept voies largement utilisées du temps de l'activité charbonnière.
carnet02_48.jpg (69404 octets) La gare marchandises transformée en aire de service. La grue est toujours présente.
carnet02_49.jpg (78504 octets) Le pont tournant.
carnet02_50.jpg (70168 octets) La remise à quatre voies, aujourd'hui inutilisée pour abriter le matériel roulant.

La ligne Aubagne—La Barque prend naissance en gare d'Aubagne puis se sépare de celle MarseilleNice en s'inclinant vers le nord pour rejoindre la RN 96 qu'elle suit sur sa gauche. 

carnet02_45.jpg (117894 octets) Vue en direction de Nice. À gauche la voie unique de La Barque, à droite les voies MarseilleNice
carnet02_46.jpg (105385 octets) La bifurcation de la ligne de La Barque. À gauche un omnibus pour Toulon vient de quitter la gare d'Aubagne.
carnet02_47.jpg (112781 octets) De l'autre côté du pont la voie a déjà disparu sous la vigne vierge.

Elle passe devant le Mont Garlaban surmonté d'une croix et arrive à la gare de Pont de l'Étoile

Pont de l'Étoile

carnet02_52.jpg (44733 octets) La voie d'évitement avait été prévue, mais la proximité avec Aubagne ne rendit pas nécessaire son établissement.
Vue en direction de La Barque.
carnet02_42.jpg (95524 octets) Le B.V. de la station Pont de l'Étoile côté place.
C'est une station de quatrième classe.
carnet02_41.jpg (156009 octets) Le B.V. vu du côté voies...
carnet02_43.jpg (140723 octets) ... et l'abri voyageurs côté La Barque qui servait aussi de lampisterie.
La voie est enfouie sous les herbes mais bien présente.

Roquevaire
J'ai pu suivre à pied la voie entre les gares de Roquevaire et d'Auriol
St Zacharie. Cette section centrale suit la vallée de l'Huveaune qui prend sa source dans le massif de la Sainte Baume et présente une topographie assez variée, avec ponts, tranchées et souterrain.

La gare de Roquevaire côté voies. Les voies principale et d'évitement passaient juste devant le bâtiment. Aujourd'hui elles sont en partie recouvertes par le bitume. On peut encore voir un appareil de voie enseveli non loin du B.V. et de l'autre côté ceux qui menaient les voies dans la cour des marchandises aujourd'hui investie par un gymnase.
carnet02_53.jpg (169117 octets) Le site a bien changé. Le B.V. a été transformé en maison d'habitation, l'abri de quai à disparu ainsi que la voie en direction de La Barque et l'autre est en partie sous le bitume.
Un train en direction de La Barque marque l'arrêt.
carnet02_20.jpg (100195 octets) Vue en direction de La Barque. La voie continue en rampe entre la Chaîne de l'Étoile et la Montagne de Regaignas en direction du nord suivant en partie l'ancienne RN 96.
carnet02_21.jpg (95731 octets) Elle passe sur une double travée de pont : le premier sur la RN 96, le second enjambant l'Huveaune.
carnet02_22.jpg (112725 octets) Le pont sur l'Huveaune.
carnet02_23.jpg (109519 octets) Elle continue à flanc de montagne, souvent en tranchée.
carnet02_24.jpg (125294 octets) Détail d'une percée de barre à mine lors du percement de la tranchée.
L'échelle fixée dans la roche à droite donnait accès aux fils télégraphiques.
carnet02_25.jpg (864862 octets) Puis c'est l'entrée du tunnel St Vincent en courbe. Longueur : 222 m. (côté Aubagne).
Il est préférable de s'équiper d'une lampe électrique car un court instant, on ne voit aucune des sorties à cause de la courbe.
carnet02_26.jpg (131184 octets) L'entrée du tunnel, côté La Barque (nord).
carnet02_27.jpg (115719 octets) Puis la voie continue à travers roches et buissons.
carnet02_28.jpg (127757 octets) Parfois les rails se perdent sous la végétation, mais la plate-forme est restée en bon état.
On arrive à Pont de Joux où elle franchit la RN 560, juste avant la gare d'Auriol—S
t Zacharie .

AuriolSt Zacharie
Le B.V. d'Auriol
St Zacharie a disparu, l'espace étant investi par la DDE. Seule est restée debout l'ancienne halle-marchandises en mauvais état et difficilement accessible.

carnet02_39.jpg (114754 octets) La halle marchandises en très mauvais état. Elle servait à un ferrailleur qui semble avoir disparu. Aujourd'hui c'est la DDE qui occupe les lieux bien sinistres.
carnet02_30.jpg (93305 octets) La plate-forme juste après Auriol—St Zacharie.
carnet02_29.jpg (126235 octets) La voie continue vers La Bouilladisse. 
Certains ponceaux (Le Maltrait) demandent un peu de vigilance pour être franchi à pied.

La voie continue toujours vers le nord et passe sous l'autoroute A52 (AubagneAix-en-Provence). Puis elle s'incline vers l'Ouest avant d'entrer en gare de La Bouilladisse équipée de la voie principale et d'une voie de débord.

La Bouilladisse

carnet02_54.jpg (93423 octets) Voie unique en gare de La Bouilladisse. La voie d'évitement n'a jamais été posée, bien que la plate-forme l'aie prévue.
L'abri de quai, sens Aubagne a disparu.
La gare de quatrième classe de La Bouilladisse vue en direction d'Aubagne.

À la sortie de la gare, la voie traverse la RN96 à niveau et continue vers le nord-ouest. 

Le PN n° 4 qui coupe la RN 96. Même si on ne les voit pas, les rails sont sous le bitume. 
"Sous les pavés, la plage, sous le bitume, la voie ferrée"
Vue en direction d'Aubagne.

Entre La Bouilladisse et Vadonne, elle tangente la partie est de la Chaîne de l'Étoile

carnet02_31.jpg (142630 octets) Peu après le pont sur l'I.C 6 'aujourd'hui D8, la voie passe en sous-bois et est restée en relativement bon état. Cela dit, les dernières traverses ont été changées en 1965.
carnet02_32.jpg (155116 octets) Les ouvrages d'art ont conservé leur harmonie, s'intégrant à la nature.

Valdonne-Peypin
Cité ouvrière, Valdonne a connu une activité industrielle importante. Différents embranchements miniers des houillères de Provence amenaient les wagons aux divers puits.

Juste avant d'arriver en gare de Valdonne. À gauche une voie en impasse utilisée par l'ancienne cimenterie Lafarge (ex. ciment VICA), à droite, la ligne en direction d'Aubagne. 
Côté La Barque, le mur de soutènement. Un peu plus loin, c'est l'entrée du souterrain juste après la courbe vers le sud.
Le B.V. de la gare de Valdonne bien restauré et habité. L'œil non averti ne voit pas que c'était une ancienne gare de chemin de fer.
Dans la cour marchandises un marchand de bois a installé son activité. Diverses industries occupent encore le site, même si l'animation n'est plus celle d'il y a cinquante ans.

À Valdonne un embranchement minier se détache à droite de la ligne qui, elle, s'incline vers la gauche pour passer dans le tunnel de Collet-du-Servet.

carnet02_55.jpg (69801 octets) Le paysage minier des cités ouvrières de Peypin et de Vadonne, commune de Peypin.
Sur un rond-point, on peut voir un locotracteur Berry en voie de 50 en monument pour rappeler, l'activité industrielle du site.
carnet02_33.jpg (95887 octets) Pont donnant accès à l'embranchement minier des Charbonnages de France (Puits Léonie). On serait tenté de croire que c'est le prolongement de la ligne, il n'en est rien. La ligne s'incurve vers le sud pour s'enfoncer dans un souterrain bien caché.
carnet02_34.jpg (127757 octets) La plate-forme de l'embranchement minier est devenu un chemin et une réserve de chasse.

Revenons à la ligne qui décrit quelques circonvolutions pour reprendre de l'altitude et juste après la gare de Valdonne passe en souterrain. La rampe est alors de 26,5%o jusqu'au sommet et redescend sur le versant de l'Arc avec la même pente.
À partir de là, la voie est, aujourd'hui déferrée. Seule persiste la plate-forme accompagnée de son tuyau (boues rouges).

carnet02_35.jpg (103474 octets) Sortie du tunnel du Collet-du Servet d'une longueur de 320 m..côté Cadolive. Je n'ai pas trouvé l'entrée côté Valdonne, les emprises appartenant à une entreprise privée parfaitement close.

Cadolive
La déclivité atteint alors 26,5%o, c'est le maximum sur cette ligne difficile. 

Le pont routier avant l'entrée en gare de Cadolive. Vue en direction d'Aubagne.
Le B.V de la gare de Cadolive côté place, joliment restauré et habité.
Peu après la gare de Cadolive (Nouvelle Auberge), la route a remplacé la voie ferrée qui semble se diviser en deux branches bien visibles grâce à ces ponts. L'une des deux devait être un embranchement des charbonnages.

Entre Cadolive et Gréasque, il est mentionné sur la carte une gare qui pourrait être celle de St Savournin, bien que le village se situe assez loin, mais cette situation n'était pas rare.

carnet02_36.jpg (83932 octets) La gare en question passablement transformée et méconnaissable, ... si c'est bien elle.

Ensuite la ligne continue vers le nord en direction de Gréasque. Si la voie a été enlevée, la plate-forme est encore bien présente avec cette canalisation 2 que l'on retrouve un peu partout.

 

Petit pont routier supérieur avant d'arriver sur Gréasque.

Gréasque
Gréasque était une ville minière avec l'extraction de la lignite. Les mines ont fermé en 1961. Pour l'œil non averti à l'archéologie industrielle, rien ne laisse à penser que cette petite ville avait une activité minière et ferroviaire importante sinon, le musée de la mine 1 installé au Puits Hély d'Oissel qui fut en activité de 1922 à 1962.
Le Puits Hély d'Oissel fut dans les années 50 un puits phare du bassin minier de Provence qui ne comptait pas moins d'une cinquantaine de foncements.

Aujourd'hui il reste le B.V. construit en 1901 avec sur son pignon sud (côté Aubagne) une fresque imposante qui rappelle la présence du chemin de fer.
Pignon nord (côté La Barque) avec la halle marchandises accolée au B.V.
Un ancien mineur m'a expliqué que le tri des wagons se faisait dans la cour marchandises. Les manœuvres se résumant en l'échange les vides par des pleins qui descendaient sur Marseille.
Vision poétique de la locomotive qui crache des fleurs au milieu des champs de lavandin dans un décor provençal sur arrière fond de Montagne Sainte Victoire. Cette fresque, si elle rappelle la présence du chemin de fer (à vocation industrielle), fait oublier par ailleurs que cette ligne traversait il y a une soixantaine d'années une région de houillères. 
Et oui il n'y pas eu que de la lavande en Provence. 

Puits l'Huillier
Simple halte de desserte minière. aujourd'hui disparu. Un rond-Point a pris la place de l'emprise ferroviaire.

Fuveau

Il ne reste rien de l'emplacement de l'ancienne gare de Fuveau sinon, ce mur de soutènement bien caractéristique et dont certaines pierres ont déjà été subtilisées.
carnet02_56.jpg (47112 octets) La gare au début du siècle. Une voie unique sans évitement à cause de la proximité de la gare terminale de La Barque.
carnet02_37.jpg (123948 octets) Le dernier pont avant l'arrivée de la ligne en gare de La Barque.
La suppression du tablier a obligé le Petit Train de la Sainte Victoire à stopper sa ligne côté La Barque.

La Barque
Le nom de la gare de La Barque, vient du fait que le chemin le plus rapide pour aller de Fuveau à Aix était autrefois la voie fluviale. On empruntait une barque sur la rivière de l'Arc, qui passe au nord du village.

carnet02_38.jpg (115224 octets) La gare de La Barque. Le bâtiment a reçu une travée sur son aile ouest et trois sur le côté est en 1904 lors de la jonction avec la ligne venant d'Aubagne.
carnet02_01a.jpg (95304 octets) Le plan des voies de la gare de La Barque en 1904.
La Barque à la création du Conservatoire Provençal du Patrimoine de Véhicules Anciens par Noël Mailliary.
À gauche le locotracteur Berliet et la 020T Henschel de 1911.

La ligne rejoint celle de Carnoules—Gardanne.
En 1904 suite à ce prolongement de Valdonne à La Barque, le B.V. a été agrandi d'une travée côté Gardanne et de quatre côté Carnoules.
Aujourd'hui cette gare est encore desservie pour le transport de l'alumine.

Gardanne
Gardanne était un centre charbonnier important il y a encore quelques année en arrière.

Gardanne tête de ligne vers Aubagne. Un train se dirigeant vers Marseille.

Au Chaix de 1936, il y avait quatre trains dans le sens AubagneLa Barque et cinq en sens inverse dont deux partiels ValdonneLa Barque.
les derniers trains voyageurs étaient financés par les Houillères pour le transport des ouvriers de part et d'autre de Valdonne et des centres miniers.

Au début les locomotives étaient comme sur beaucoup de lignes du P.L.M. des 030 "Mammouth" vite remplacée par des 031, des 040 et enfin des 140 E et autres séries..

carnet02_57.jpg (73651 octets) Locomotive 030 tender type "Mammouth" à mécanisme intérieur.
(Photo P.L.M.)
carnet02_58.jpg (49395 octets) Locomotive 030 tender type Bourbonnais chaudière type 1867 série 1814 à 2457 (Photo Muséon di Rodo).
carnet02_59.jpg (99884 octets) Locomotive  mixte 031-A série 1 à 140.
carnet02_60.jpg (62470 octets) Locomotive mixte 140-E série 101 à 213.

En 1940 le service voyageurs est rétabli sur l'ensemble de la ligne, des voitures sont adjointes aux trains de marchandises.
Des BB 63000 ont circulé entre Aubagne et Valdonne jusqu'à la fin en 1960
Enfin la difficulté de la ligne incita la S.N.C.F. à en faire une école de conduite des locotracteurs.

Voilà notre voyage terminé et certainement bien incomplet. Il aurait fallu parcourir la ligne à pied de bout en bout comme le faisaient les cheminots jusque dans les années soixante.
Une ligne attachante associant l'ère du charbon et des cités industrielles à la belle lumière de la Provence.
Aujourd'hui les visiteurs de la région ont du mal à imaginer l'activité industrielle intense que cette partie de la Provence a connu de la fin du XIXème Siècle et jusque dans les années 60. Pourtant quelques terrils cachés sous la végétation, les remblais, buissons et tranchées de ligne oubliée sont là pour le rappeler à ceux qui savent voir.

Témoignage de Jean du CPPVA - Entretien de l'été 2010.
Il  y a un train de voyageurs qui a roulé jusqu'à la fin des années 60, "Le Train des Mineurs", c'est à dire jusqu'à la fermeture des mines, mais c'était un train payé par les Houillères de Provence. C'était le train des Houillères qui circulait aux heures de relève.
Les trains de charbon étaient chargés à Gréasque, Cadolive, Valdonne et descendaient par Aubagne parce que à Aubagne, il y avait le triage et puis la descente était plus douce.
Il y avait quelques trains qui passaient par La Barque, mais pour l'industrie locale, sur Gardanne, Aix....
Et puis il y avait les marchandises générales.
À Valdonne, il y avait une grande cimenterie qui utilisait un tiroir le long de la voie en direction de La Bouilladisse et puis il y avait plein de petites industries, des briqueteries, une usine de carrelage, alors tout ça, ça donnait des marchandises à transporter.    
Dans les années 50 sur la ligne il y avait des 140 J. Des E, il y en avait un peu moins et à Aubagne on voyait des 140 G.
La ligne s'est arrêtée avec la fermeture des mines. Elle a été déferrée de La Barque à Gréasque d'abord et ensuite jusqu'à Valdonne.
Mais avant elle servait d'école pour les tracteurs jusqu'à Gréasque à cause de sa rampe de 26%o, ensuite ils ont neutralisé le morceau Valdonne
Gréasque et les derniers trains qui sont venus ici, ce sont les trains de plaisir de la FACS avec une locomotive qui poussait les voitures parce que soit disant que c'était dangereux vue la rampe, alors que pendant près d'un siècle des rames entières circulaient machine en tête et avec des trains plus lourds. Il y eut aussi un train organisé par le syndicat d'initiative d'Aubagne, d'Aubagne à Valdonne.
Aujourd'hui il y a un projet de réouverture de la ligne d'Aubagne jusqu'à Valdonne en tram-train ou en TER.
Valdonne fut longtemps le terminus avec plaque tournante et sa remise à locomotives. C'est après, en 1904, qu'ils ont construit le tunnel et prolongé la voie vers Cadolive et St Savournin. On l'avait construite pour le charbon (la lignite) surtout pour la navigation à vapeur à Marseille.
Le train des mineurs, il a marché pratiquement jusqu'au bout. C'était un train ouvriers avec certainement le matériel le plus vieux de la SNCF. C'étaient des voitures à trois essieux à portières latérales et certaines n'avaient que la vitre de la porte, donc les plus vieux modèles du 19ème siècle.
À Aubagne il y avait deux voies à quai et une autre voie de départ pour Valdonne. Comme les mineurs faisaient les trois-huit il y avait un train aux heures de relève.
Ici à La Barque j'ai vu des 140 J et comme la plaque était trop courte, on dételait le tender et on tournait la machine et le tender après. Ah ! c'était une sacrée époque !
Après quand il y avait des express, c'était des 230 B. Il y en a une qui est restée longtemps à Aubagne, peut-être dix ans, elle n'avait plus de bielles.
Aujourd'hui il n'y a plus rien.

 

En suivant la ligne sur la carte.

 

Notes
  •  1 Le puit Hély d'Oissel, pôle historique minier présente l'histoire de l'exploitation minière et l'évolution des techniques d'extraction, le métier de mineur ses conditions de travail, ses dangers.
    On y voit également la salle des machines, le chevalement de 25 m. et une mine reconstituée.
    le pôle Historique Minier est animé par l'Association La Carbouniero de Prouvènço
    Information
    Tél. 04 42 69 77 00
    http://ww.poleminier.com
    info@poleminier.com
  • 2 Cette canalisation qui suit la plate-forme de Gardanne à Aubagne, puis jusqu'à Cassis évacue les boues rouges issues du lavage de la bauxite à l'usine de Gardanne. Ces boues minérales vont en mer dans la fosse de Cassis.

Liens

 

 

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