Le quai d’embarquement. À noter sur le poteau l’inscription en néerlandais. Une copie du calendrier 2010 vous montre l’autre face, en français. À l’époque des vicinaux, le bilinguisme était bienvenu en Belgique.
Le carnet du CFC
Portes ouvertes au chemin de fer de Sprimont. Septembre 2009.
Freddy Genot
Je n’ai découvert l’existence du CFS qu’en 2001, suite à un article publié dans le numéro 184 de Voie
Étroite. Et pourtant, Sprimont n’est qu’à 6 km d’Aywaille où je me rends souvent ma belle famille étant originaire de cette charmante cité.
J’ai finalement attendu jusqu’en février 2003 pour me rendre à Damré ou j’ai pu voir quelques pièces de la collection. Voici mes photos.
Le quai d’embarquement. À noter sur le poteau l’inscription en néerlandais. Une copie du calendrier 2010 vous montre l’autre face, en français.
À l’époque des vicinaux, le bilinguisme était bienvenu en Belgique.
Véhicule bi-benne automoteur diesel hydraulique.
Un chargeur de charbonnage EIMCO à air comprimé 5 cylindres.
De passage à Aywaille je me suis rendu à la journée porte ouverte du CFS le dimanche 13 septembre 2009. Le CFS est situé sur la route Sprimont-Louveigné à 20 km de Liège.
La voie de 60 a une longueur de 1,5 km et est implantée sur le tracé de l’ancien vicinal Sprimont-Trooz. Comme on peut le voir sur le plan, elle est interrompue par l’autoroute Liège- Bastogne. Un tunnel sous le remblai de l’autoroute permettrait de prolonger la ligne. Les belges aussi peuvent rêver !
Sprimont est un important centre de l’industrie de la pierre. Une voie de chemin de fer reliait les carrières à la ligne de l’Ourthe à Poulseur. Le CFS est orienté vers la mine et les carrières aussi, la journée porte ouverte commence par la visite du musée de la pierre situé dans l’ancienne centrale électrique des carrières. La pierre ne me
passionne pas, mais le tableau électrique vaut le détour. Suite à une incursion au sous-sol, j’ai pu voir un lot
impressionnant de vieux moteurs qui mériteraient aussi d’être exposés.
Mais, le CFS à aussi du matériel routier, à savoir 3 autobus dont 2 parisiens : un TN6 A et un TN4 H. C’est eux qui transportent les visiteurs du musée à Damré
où le train les attend. Composé de baladeuses et d’une jolie voiture fermée de fabrication CFS, il est remorqué par un superbe locotracteur diesel hydraulique
Moës à moteur IVECO.
La collection est
impressionnante, on pourrait croire que tous les engins de charbonnage et de carrières sont hébergés à Sprimont. La liste du matériel est disponible sur le site de l’association :
csf-sprimont.be. On y trouve une vingtaine de locotracteurs, et 70 engins remorqués divers, du wagonnet à la baladeuse.
Locotracteur de mine Moës vu en 2003 et, après restauration, en 2009.
Un autre Moës et une draisine à moteur Deutz qui me fait penser à ce que j’ai vu à Ramsen !
Encore du Moës ! Les ateliers Moës sont nés à Waremme en 1904 et ont exporté leurs moteurs, en France, aux Pays-Bas, en Italie, en Afrique et en Asie.
Les premières baladeuses.
Transport du personnel en bonne santé ou, malheureusement c’était fréquent, blessé.
Wagon citerne à mazout Wagon à quatre citernes : une pour la bière, une pour le péket, une pour l’eau, une pour le café !
Wagonnet trémie pour le transport de kaolin.
Pour en voir beaucoup plus, venez dans la région. A proximité vous pourrez visiter les grottes de Remouchamps, le chemin de fer de la vallée de l’Aisne, le musée des transports urbains à Liège, le musée ferroviaire de Kinkempois, et bien d’autres choses encore tout cela à moins de 50Km de Sprimont.