030T Orenstein & Koppel vers une reconstruction de la chaudière
MAD
Après
la rédaction d'un cahier des charges et l'appel d'offre auprès de plusieurs
entreprises, l'examen des différents devis et le commentaire de leur rédacteur
a été entendu et consigné dans un tableau comparatif qui a permis d'arrêter
un choix mesuré.
Comme la machine a été inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments
Historiques, une note technique sur les aspects techniques de la reconstruction
a été envoyée à la DRAC pour approbation sachant que la conformité aux
normes européennes s'écarte plus que sensiblement à celles en usage à
l'époque de sa construction (1912).
Toujours est-il qu'après l'instruction (qui a pu paraître longue) d'un dossier
étayé nous allons passer maintenant aux travaux pratiques dont la première
phase est la reconstruction du générateur.
Restauration du wagon Decauville de 1916
L'équipe
est déjà au travail sur ce nouveau chantier.
Il s'agit de restaurer un wagon Decauville de 1916 qui a participé à la Grande
Guerre au fort de Toul.
Comme les autres wagons (14 Péchot et 9 Decauville), il a été récupéré
auprès de la Société Luchaire Défense S.A. à la Chapelle St Ursin dans le
Cher en mai 1989.
L'équipe s'acharne à démonter le plancher et les ridelles en bois. |
C'est en discutant avec un ouvrier qui travaillait sur la voie du CFC que nous avons appris l'existence de 23 wagons, 4 bogies et deux locotracteurs Decauville sur le site de Luchaire Défense S.A.
Aussitôt nous prenions contact avec l'entreprise. À l'époque il n'était pas
question de cession du matériel roulant en voie de 60 mais tous les trimestres
nous téléphonions au responsable, un ancien de Colombes (ce qui a sans
doute favorisé les relations), au cas où...
Et un jour c'est
lui qui nous a appelé. Si nous voulions, les wagons étaient disponibles pour
un prix modique (400 francs l'unité). C'est alors que nous avons dépensé une
somme folle pour les rapatrier sur nos fonds propres, l'association nous
remboursant par la suite.
Après une visite sur le site et une ballade sur le réseau interne de l'usine, l'affaire était conclue rapidement. La noria des semi-remorques n'avait plus qu'à se mettre en place et à nous de nous organiser pour le stockage des wagons. Vingt-trois wagons, ça fait pas loin de 200 m. Comme la boucle de retournement venait d'être construite autour du Belvédère, c'est elle qui accueillerait le garage des wagons 1 tout au moins une partie.
La nouvelle se répandant dans notre petit milieu nous étions bien vite
sollicité pour quelques unités. C'est ainsi que trois Péchot prirent la route
vers le Creusot, puis trois autres accompagnés de deux bogies sur le chemin de
fer de Bligny-sur-Ouche.
Si les trois premiers sont revenus les autres y sont encore. Un autre a été
cédé au Chemin de fer de ??
Depuis
trois Péchot ont été transformés en baignoire, deux en voitures semi-fermées
et un Decauville en voiture fermée.
Aujourd'hui un wagon historique va reprendre vie et mériterait un classement MH.
Notes
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