Baguenaude
Baguenaude sur la ligne
Val d'Or—Rueil-Docks (Hauts-de-Seine)MAD
La courte ligne d'environ 2 Km Val d'Or—Rueil-Docks
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a été créée en 1914
lorsque l'atelier de construction de l'Artillerie 2
de Puteaux trop à l'étroit a acquis les terrains sur le plateau du Mont
Valérien au sud-est du fort.
Situé en bord de Seine l'atelier de construction de l'Artillerie de Puteaux
fabriquait un modèle de mitrailleuse depuis 1903.
La ligne prenait naissance au niveau de la gare du Val d'Or sur la commune de St Cloud.
La passerelle de la gare du Val d'Or enjambait les voies militaires. | |
Elle
a perdu de son charme et l'hôtel-café-restaurant a laissé place à un
immeuble minable. Travaux de mise en accessibilité. |
Une voie d'évitement permettait de faire des manœuvres et les trains pouvaient se diriger soit en direction de St Lazare soit vers St Cloud et Versailles/St Nom-la Bretèche.
La ligne suivait le chemin d'accès à la SNCF sur la commune de St Cloud puis traversait le boulevard Henri Sellier, passait sur le territoire de Suresnes.
Le tracé sur la commune de Suresnes.
La voie traversait le boulevard de la République et s'engageait en rampe dans le boulevard Louis Loucheur qu'il suivait en accotement droite. |
La voie quittait la voirie municipale pour passer en site propre aujourd'hui rue Albert Caron cette fois en accotement gauche. À cette époque le plateau était encore occupé par des cultures.
Le tracé sur la commune de Rueil
La voie quittait ensuite Suresnes pour entrer sur la commune de
Rueil rue des Houtraits toujours en site propre accotement gauche. Juste avant la place du 8 Mai
1945 il y avait un évitement qui permettait les manoeuvres pour les trois embranchements particuliers rue des Houtraits : Degrémont, les Moteurs Bernard
et la Thermolite, une usine de traitement chimique.
L'embranchement particulier de l'usine des Moteurs Bernard rue des Houtraits. | |
L'embranchement des moteurs Bernard, les vestiges de l'E.P. toujours visible. |
Après avoir traversé la place du 8 Mai 1945, la voie atteignait les Docks.
Le tracé dans l'arsenal
À l'intérieur de l'établissement il y avait deux voies. Celle
du nord desservait des ateliers. Un évitement précédait cette desserte.
L'autre longeait une série de bâtiments et se terminait en impasse après un
évitement.
Par ailleurs, il existait la ligne 44 de
l'ancienne Compagnie du Chemin de fer du bois de Boulogne (CFBB) fondée le 25 mars
1898 et qui met en service un tramway électrique en janvier 1900 entre la Porte Maillot à Paris et Suresnes (Val
d'Or) 4
prolongée jusqu'à Montretout en 1911.
En 1926 l'armée cède la ligne du chemin de fer des docks. C'est à cette époque qu'elle
fut électrifiée et raccordée à la ligne 44 Porte Maillot—St Cloud.
Un train ouvrier empruntait deux fois par jour la ligne du 44 entre le Val d'Or
et le Mont Valérien.
La ligne des Docks fut exploitée jusqu'à la guerre avec deux motrices G et un
attelage A de la S.T.C.R.P.
Ce service a été remplacé par un
autobus en 1936 lors de la suppression des tramways parisiens 5.
La voie en site propre s'est retrouvée au fil du temps
au milieu d'un chemin créé par l'usage puis les habitations se sont
développées emprisonnant la voie ferrée dans un tissus urbain.
Il y eut un projet de tramway entre Suresnes et la place du 8 Mai 1945
à Rueil, projet jamais réalisé.
Un accident a été déploré entre les deux guerres. Le train a percuté un
autobus, lui arrachant sa plate-forme arrière et faisant des blessés.
Un autre accident eut lieu après la Libération. Un homme eut
la jambe sectionnée par le train et le docteur Marc Bombiger (1909-1953) qui en
a été témoin a porté secours à l'infortuné en le soignant sur place. Depuis1953
une
rue porte son nom en souvenir de son intervention.
La ligne a continué à desservir les embranchements particuliers puis a été
supprimée et déferrée dans les années 1970.
Témoignage d'un ancien
Ce sont des souvenirs d'enfance, j'essais d'être le plus
vrai et le plus précis possible, mais je me souviens de cette ligne et du
passage des trains. C'étaient des locomotives à vapeur. C'était dans les
années 40-45 . |
Notes
:
Lors
de leur création en 1914, les Docks de Rueil étaient une simple
extension de l'atelier de construction de
l'Artillerie de Puteaux qui ne pouvait plus s'étendre. Au début leur
vocation était le stockage de matériel, puis la voie ferrée a permis
leur transformation en arsenal. De 1940 à 1944 Cette ligne était initialement exploitée par le CFBB et intégrée à la Société des Transports en Commun de la Région Parisienne (STCRP) en 1921. En 1911, un prolongement est mis en service entre le Val d'Or et Saint-Cloud (quartier de Montretout).
Sources :
Sites : |
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