Au Depot

 

 

 

MERCREDI 31/08/2011

Pour notre plate-forme Decauville, le système vis-rivet a été adopté pour la fixation des goussets de châssis. Grâce à l’outil de forme adaptée, François a pu sortir un "premier de série" à partir d’une vis de 14
L’aspect rivet est bon et la conservation des petits plats permet malgré tout un serrage correct de l’ensemble. Courage maintenant que ça marche, il y en a 70 à faire

Les goussets sont peints et percés, il faut attendre les usinages des vis-rivets. Gilbert et Jean-Claude sont en pleine réflexion sur le sujet.

Si le châssis parait terminé, il faut penser à la suite et Gilbert est déjà à la tâche sur le cornières de maintient des boiseries de plancher.

Profitant de sont passage sur la fosse, le robinet d’isolement du niveau ainsi que le robinet de purge ont été refait sur la 030 Chanteraine. On a même réalisé une évacuation de la purge. 

Fini les chaussettes mouillées ! On va regretter la petite boîtede conserve suspendue à son fil de fer qui se balançait aux grés des mouvements de la machine au passage des aiguilles. Oh là j’arrête on dirait du Vincenot.

Une équipe de choc constitué d’Alain, Jacques, Jean-Baptiste et Michel Boinon a effectué un nettoyage et une remise en état des aiguilles de la station de Pompidou et des Mariniers. Même les peintures des extrémités des contre-rails ont été faites. Bravo. Vue prise du train régulier au départ de Marinier.

Œuvre d’Alain qui se dépense sans compter pour le bien être de ses copains, nous avons maintenant un support serviettes dans le lavabo de l’atelier et une poubelle fabrication maison dans la cuisine

 Aujourd’hui c’est moi (Jean-Marie) qui conduit le régulier. J’aime ça et ça change un peu de l’atelier. De plus il fait beau, il y a du monde et j’ai une équipe aux petits soins constituée de Jean-Claude Huido, Pierre et Didier. « Tout baigne »


MERCREDI 07/09/2011

Alain nous a fait cadeau de deux pinces blocs en excellent état que nous incorporons dans l’outillage de l’atelier. Ces pinces sont très pratiques pour assurer des assemblages avant soudure ou des contres perçages de pièces à la perceuse. Elles sont rangées dans l’armoire à outillage dans le casier qui leur est dédié. Prenons en bien soin. Merci Alain.
Mais qu’est-ce qu’il fait Jean-Claude ? Vue le monde autour du tour il est intéressant de s’en inquiéter. 
Après une petite sous série faite par François la semaine dernière, Jean-Claude assure la série de tournage de tête de vis pour les transformer en faux rivets pour les goussets du plat Decauville
Le serrage dans le mandrin du tour est assuré par l’intermédiaire d’écrous fendus afin de ne pas endommager le filetage de la vis avec les mors.
Voici le résultat. Bleffant, non ? De plus le maintient des plats de serrage en partit basse de la tête de rivet permet le serrage efficace à la clé. La mise en place de ces faux rivets a été effectuée par Michel après contre perçage des trous à la perceuse magnétique
Après retournement du châssis avec le palan Jean-Marie et Vincent ont soudé les goussets afin de renforcer la structure. Ces soudures sont invisibles puisqu’elles sont situées sous le plancher bois qui va être prochainement réalisé.
Freddy a réalisé un dispositif de repérage du sens de marche sur son locotracteur. Cet index permettra de s’assurer depuis la cabine de conduite du sens de démarrage de l’engin puisque le groupe hydrostatique ne sera plus visible lorsque le plancher sera posé.
Justement, on en parlait, voici le plancher en cours de pose. Encore quelques ajustements et on pourra monter en cabine sur un confortable plancher. Toutefois l’exiguïté de l’accès n’autorise pas un certain nombre d’entre nous à conduire l’engin. Mais le merveilleux « bruit de CC72000 » perceptible de l’extérieur compensera cette frustration.
Nouvel essai pour la 030. Les fuites sur la plaque tubulaire se sont très réduites et ne se produisent qu’à la descente en température de la chaudière. Nous progressons. Nous réfléchissons toutefois à une solution radicale qui éliminerait définitivement ce problème. Nous vous en reparlerons prochainement.
Je me suis trompé ! J’ai dit lorsque nous avons mangé des crêpes préparées il y a peu de temps par Madame Alain « qu’une fois n’est pas coutume ». Ben si, on à remis ça aujourd’hui car pour notre plus grand plaisir nous avons pu déguster les crêpes sucrées et magnifiquement pliées par Alain. Merci encore la famille Alain.

MERCREDI 14/09/2011

 
Aujourd’hui il faut préparer tous les engins moteurs disponibles en vue des journées du Patrimoine du 17 et 18 Septembre.  

Il fait beau, on en profite pour leur faire prendre le soleil, cela n’en sera que plus agréable pour ceux qui vont œuvrer.

 Les voilà ceux qui œuvrent, Ils frottent, brossent, bichonnent. Merci Jean-Claude H, Jacques H et Jacques R.

 Un bon nettoyage à l’aspirateur à l’intérieur des boîtes à fumée a également été fait sur les deux vapeurs 030 Chanteraineet 020 Tabamar.

 Les alentours du dépôt ne sont pas en reste. C’est Alain, Jean-Claude L., et Jean-Marie R. qui sont de service. Un travail ingrat mais bien nécessaire car le matériel va occuper toutes les voies. Merci à eux.

 Rien n’interdit de s’accorder de temps en temps un petit moment de repos. Là nous voyons Jean-Claude L., Jacques H., Jean-Claude H, et Pierre G. à l’abri du dais du Campagne en train de savourer une grande partie de « tchatche ». Ne vous laissez pas impressionner par le seul outil qui se trouve à bord du locotracteur (le balai), c’est juste pour la déco, d’autres disent un leurre.

 Comme il n’y avait plus de place sur les strapontins du Campagne, André a préféré réfléchir sur le banc. Mais comme le balai de l’image précédente, le tournevis est là pour la déco. (Une fois n’est pas coutume)

 

 Mais il faut aussi penser au matériel qui ne sortira pas de l’atelier comme le « petit gris ». Vincent le fait tourner régulièrement pour entretenir sa batterie et assurer la lubrification du moteur et des organes de transmission.
Dès que nous le pourrons, on s’investira dans l’usinage de ses nouvelles roues.
Pour cela un montage d’usinage doit être confectionné pour effectuer l’opération de profilage du bandage et de l’adaptation des moyeux de roues sur les fusées existantes. Un gros travail de tournage (lourd) que nous devons effectuer cet hiver.

 
 
Allumage test de la Tabamar. Tout va bien, il faudra juste redonner un petit coup de clé à froid sur le bouchon en bas à droite qui perle un peu.

 
Jean-Marie L. a confectionné dans un assemblage de plaques de médium de 19mm un bloc permettant la reproduction des futurs sabots en fonte (1% de phosphore) que nous allons faire couler. Ce bloc sera le modèle maître.
La pente de la bande de roulement est déjà intégrée, il reste à usiner les dépouilles de démoulage en périphérie.
L’essai grandeur a été effectué aujourd’hui sur la roue, le modèle maître va être envoyé chez le fondeur. Dans un délai de 6 semaines nous aurons les sabots fonte P10 prêts à être usinés  (usinage du passage et de la fixation du pendule)


MERCREDI 21/09/2011

 En vue de la présentation APPAVE pour la visite des 18 mois de mercredi prochain, la 030 Chanteraine et la 020 Bouillotte sont vidées, nettoyées et les bouchons de visites et les trous de mains sont ouverts, travail fait par Jean-Marie L.

 Pendant ce temps et profitant que la 030 est à l’atelier, Jean-Claude H. a changé les flexibles des raccords d’air qui étaient un peu court avec la nouvelle disposition des raccords sur les voitures Socofer.
On pourra ainsi traiter les autres machines au fur et à mesure de leur passage en révision. En attendant, on utilise la rallonge de raccord constituée à cet effet.
Seule la
Tabamar ne nécessite pas de modification.

 Le rangement du matériel suite aux journées du patrimoine fut l’occasion de faire des essais de roulage du wagon plat Decauville en cours de restauration. Tout va bien, « ça roule sur du velours » pour le premier porteur restauré.

 Il y a du monde aujourd’hui autour de l’établi ! Mais un seul a l’outil en main. Bravo Alain.

  Non, il y a Jacques qui a aussi l’outil en main, mais là il ne faut pas l’embêter, c’est du sérieux !

 Un petit problème de fonctionnement à nécessité un réusinage de la commande de frein du Plymouth marron.C’est Jean-Claude L. qui est aux commandes de la fraiseuse.

 La scie alternative avait une défaillance de pompe de lubrification. Après changement de la membrane de pompe et rebranchement du corps de pompe dans le bon sens, Michel et Jean-Claude L. ont résolu le problème. Impeccable !

 Démarrage du chantier de remplacement des roues du « petit gris ». On commence par un bon nettoyage au « Karcher ». C’est Jean-Baptiste qui effectue ce travail très salissant mais indispensable pour la suite des opérations.

 Car il s’agit de sortir les deux essieux et leurs boites pour procéder à une métrologie qui va permettre de débuter l’étude de l’adaptation des nouvelles roues ( récupération des roues du premier SOCOFER)

 Les deux essieux sont extraits par Vincent avec l’aide de Hundy et Jean-Baptiste.

Maintenant on peut procéder aux prises de côtes.

 Ensuite une petite réunion d’étude avec Vincent, Jean-Claude L. et Jean-Marie L. va permettre de lancer les premières bases de l’étude. Après les premiers croquis, les plans vont suivre.

 Il faut rendre à César ce qui appartient à Gaston, les paliers des boites n’ont pas bougés et sont encore en excellent état. Il ne sera donc pas nécessaire de reprendre les paliers.

 La journée se termine, nos jeunes ( Hundy et Jean-Baptiste ) savourent le petit tour en Tromobile pour rentrer le «  petit gris » à l’atelier.