Au Depot

 

 

MERCREDI 29/09/2011

  

C’est l’anniversaire de Notre Président et notre « petit Roger » offre une plante à Vincent. Nous arrosons l’instant.

 

Avec son humour habituel, Jacques R. en profite pour arroser la plante au Champagne et Alain nous gratifie de son rire maintenant bien connu et si chaleureusement réconfortant.

 

Et la Saint Michel étant très proche, Madame Michel nous a régalé avec deux tartes aux prunes que nous avons tous savouré. Merci Michel et sa Dame.

 

Chacun d’entre nous avait l’habitude de voir cette fausse chaudière stockée à proximité du dépôt 1. Aujourd’hui fût une journée de trop pour Vincent T. et une idée lui est venue. Laquelle ?

 

Cela commence par la constitution d’un châssis avec un IPN réformé et deux essieux qui pourrissaient au fond du dépôt. Mais à quoi veut-il en venir ?

 

L’assemblage est parfait, le suspense aussi. Bientôt la révélation de la destination de la « chose ». Peut-être un « trarbecue » ?

 

C’est le début du travail que nous avons projeté sur « le petit gris » pour remplacer les roues actuelles en fonte dont une a cassé lors « d’une insoutenable insouciance d’un samedi soir !» (Allez voir la vidéo sur notre blog).

Nous avons sorti le plateau du grand tour pour préparer les ablocages nécessaires au tournage des roues que nous recyclons ; ces roues sont celles du 1° tracteur SOCOFER qui étaient très usées. Comme nous devons réduire le diamètre des roues, cela tombe bien, il suffira de reprendre les profils de boudin et le tour est joué.

Jean-Marie L. et Jean-Claude L. doivent œuvrer sur ce projet, mais toutes autres bonnes volontés sont acceptées vu l’ampleur de la tâche.

 Parallèlement à ces préparatifs, Vincent  Jean-Marie L. et Jean-Claude L. ont terminé l’élaboration de l’étude qui a été concrétisée par un plan informatisé établi par Jean-Marie L.

 

Le premier « boulot » sera de débiter dans un plot de récupération une rondelle qui sera destinée après usinage au tour à assurer le centrage de la roue sur le plateau diviseur pour le perçage des trous de fixation dans le voile de roue et le centrage sur le plateau du tour pour l’usinage des profils de boudin et la reprise du moyeu.

 

Sur la fraiseuse, le plateau diviseur que Gaston nous a offert va servir à positionner le voile de roue pour permettre le perçage de précision des 4 trous de fixation. L’ablocage de la roue sera fait ici par la tige filetée qui traversera le plot de centrage dont on a parlé précédemment et qui sera usiné au tour pour s’incorporé dans le centrage du plateau que l’on aperçoit sur la photo.

 

Profitant du beau temps, un bureau extérieur s’est naturellement créé et nos ingénieurs en action. Vincent T. Freddy G. et Robert S. tirent des « plans sur la comète ». De futurs projets naitront !

 

C’était le jour de la présentation des vapeurs 030 CHANTERAINE et 020 BOUILLOTTE à l’organisme APPAVE pour la visite des 18 mois. Rien de particulier ne fut détecté. Prochaine visite dans 18 mois.

Notez la beauté de ces machines sous le soleil radieux de « l’été indien » !

 

Voila le travail d’Alain B. et de Michel L. Le relevage du ballast dans la grande courbe précédent la gare de Petit Lac. Un travail de Pro. Mais harassant pour les reins de nos « retraités ».

Il faut que l’on réfléchisse rapidement à former des équipes tournantes de voie afin de ne pas laisser toujours les mêmes faire les travaux pénibles. Car ces travaux sont indispensables si l’on veut continuer à rouler en toute sécurité en exploitation.

Rappelons que la fourniture de ballast va devenir très rapidement nécessaire pour réaliser le « calage poids » dans les courbes.

 

Avant relevage.

 

Après relevage. Il n’y a pas photo !


MERCREDI 05/10/2011

  Vincent a fait sauter le moyeu de la première roue du « petit gris ». Un gros travail de meuleuse dans la fonte. Pas très agréable à travailler, on en ressort tout noir.

  Voici le moyeu qui va nous permettre, après usinage au tour pour mise à la cote à l’alésage de la roue, de réaliser le nouvel assemblage « roue-arbre », car dans ce cas, nous réutilisons l’alésage conique de l’ancienne roue. Nous verrons plus tard comment nous solidariserons l’ensemble.

  Jean-Marie L. a réalisé le plot de centrage qui va permettre de positionner avec précision la roue sur le diviseur pour percer les 4 trous de fixation nécessaire pour l’ablocage de la roue sur le plateau.

  

Ce plot de centrage est à double effet car le côté opposé permet le centrage de la roue sur le plateau.

La série peut démarrer. Il y a 4 opérations identiques à faire.

 

Michel B. est occupé avec Hundy à préparer la 030 Chanteraine pour l’intervention SECAT de la semaine prochaine. (Soudure des tubes de fumée sur la plaque foyère.) Il faut pour cela démonter les barreaux de grille du foyer et nettoyer tout le foyer.

 

Après il faut nettoyer la fosse. C’est Hundy qui est au manche.

 

Gilbert, en pleine forme après son retour de vacances, s’est remis avec enthousiasme à son travail de restauration du plat DECAUVILLE. Toutes les pièces métalliques doivent être brossées, nettoyées et apprêtées.

 

En vue de découper les planches du plancher bois du plat DECAUVILLE, il faut mettre aux normes de sécurité notre banc de scie circulaire. L’absence de protection sur la courroie de transmission la rendait dangereuse. Il fût donc décidé de fabriquer un carter.

 

C’est  à Jean-Claude L. que fût confié ce travail de tôlerie qu’il a réalisé en tôle  de récupération (ce qui explique la couleur bleue). Jacques H. a procédé à la soudure par points de l’ensemble. Il reste maintenant à poncer tout ça et à le monter  sur le banc de scie. Ce sera pour la prochaine fois car la journée est bien avancée.

  

Allez, une petite histoire pour détendre l’atmosphère, ça ne fait pas de mal ! Jacques H. en a toujours des bonnes.


MERCREDI 12/10/2011

 

SECAT est intervenu du 10/10 au 13/10 sur la 030T CHANTERAINE suite au devis établi pour procéder à la soudure des tubes sur la plaque foyère.

 

Après un dernier dugeonnage par SECAT pour assurer les  soudures, Vincent, Marc-André et Jean-Marie L. ont procédé à la refermeture de la chaudière en vue de l’épreuve de contrôle après travaux. Trous de mains, bouchons bas et bouchons de boîte à fumée ont donc été replacés.  

Avec la mise en service de la pompe d’épreuve hydraulique et un remplissage complet de la chaudière, nous avons fait monter progressivement la pression à 12 bars afin de contrôler la bonne étanchéité des soudures et procéder ainsi à la réception des travaux. Nous voyons sur la photo de droite le mano de la loco passant 6 bars.

Plus de fuite, la chaudière pourra ainsi nous emmener sans problème jusqu’à la date de la requalification des 10 ans. Le dossier de réparation non notable sera envoyé par SECAT.

 

Après le repas de midi, Didier va nous proposer un atelier pliage et mise sous enveloppes pour notre « mailing » auprès des écoles de la région parisienne. On le devine en pleine réflexion pour savoir comment nous annoncer l’organisation de « l’atelier pliage ».

 

Les roues du « petit gris » progressent. 1° phase : nettoyage au gas-oil, et c’est Jean-Claude H. qui s’y met.

 

Ensuite, mise en place sur le plateau tournant installé la semaine dernière avec son plot de centrage. Là, c’est une opération de musculation que seul Vincent peut réaliser.

 Après un positionnement précis en fonction de l’entre axe des trous à réaliser, Jean-Marie L. pointe au foret à centrer chaque trous et perce ensuite au diamètre de 22 mm pour pouvoir mettre en place les tiges filetées de 20 mm qui maintiendrons la roue sur le plateau du tour.

 

Sur la fraiseuse, épreuve de musculation pour Jean-Marie L. car la montée de la table n’est pas mécanisée et il y a 4 trous par roue et deux opérations par trous soit 32 montées et 32 descentes. Le petit tabouret n’est pas la en décoration ! 

 

Pendant ce temps, autre exercice de musculation pour Vincent qui prépare le plateau qui va recevoir les roues. Ce dispositif va nous permettre de réusiner en ébauche les boudins et les tables de roulements et de réduire l’épaisseur du moyeu de chaque roue pour le passage des boîtes d’essieux. Nous verrons ensuite comment sera réalisé la finition pour obtenir un centrage parfait de l’ensemble roue/essieu .

 

Maintenant il faut trouver la bonne vitesse pour usiner. Ce n’est pas évident compte tenu de la dimension de pièces à tourner ( plus de 400 mm de diamètre ) et l’âge de la machine. Mais elle est toujours vaillante et le bon nombre de tours / minute fût rapidement obtenu.

 

Jean-Claude L. termine la mise en place du carter de protection de la scie circulaire que nous allons bientôt utiliser pour couper le chêne destiné au plancher et aux ranchers du wagon plat DECAUVILLE.

 

Michel L. prépare la pièce qui va permettre le maintient de la manœuvre de freinage du plat DECAUVILLE.

 

Cette pièce après perçage adéquat vient se monter sur le châssis.

 

Un petit rodage effectué par Vincent va permettre d’obtenir une manœuvre « tournant dans l’huile ». L’expression de Gilbert sur la photo montre qu’il n’aurait pas fait tout à fait comme cela, mais ça marche.

 Freddy prépare les supports métalliques des ranchers du plat DECAUVILLE en vue de leur peinture. Il faut décaper l’oxydation et rien de tel qu’un bon passage au touret. Dans cette opération il est impératif de chausser des lunettes de protection, car la brosse métallique ne pardonne pas.

 

Pendant que l’atelier s’affaire, les bureaux ne sont pas en reste et un profond réaménagement fût opéré aujourd’hui dans le bureau de Jean-Marie R. par Alain et Michel B. afin de gagner un peu de place pour les réunions administratives. Une bonne gestion est à ce prix.


MERCREDI 19/10/2011

 Jacques H. nous étudie un prototype de centreur d’attelage efficace sur l’0B0-1. L’augmentation des sections des matériaux laisse augurer un bon résultat. Nous suivrons le test.

 La voiture fermée fait également partie de la campagne de rénovation des mains d’attelage. Vincent, Freddy et Jacques H . sont à la barre.

 Bon anniversaire à notre responsable d’exploitation préféré. 62 balais ça se fête ! Le champagne a coulé accompagné de délicieuses petites quiches Lorraines confectionnées de main de maître par GUY DF.

 La peinture des différentes ferrures de notre plat DECAUVILLE avance à grands pas. La restauration se présente bien.

 Notre ainé Gilbert s’applique avec toujours le même enthousiasme à la restauration des différentes pièces des ridelles du plat DECAUVILLE.

 Pendant que Jean-Marie L. termine à la fraiseuse les perçages des voiles des roues du « petit gris », Jean-Claude L. usine le cône de reprise des moyeux. Cette reprise va nous permettre de mettre à la cote les moyeux récupérés sur les anciennes roues afin de les intégrer sur les nouvelles. Ces anciens moyeux vont faire la liaison entre les essieux et les roues sans nous obliger à refaire des alésages coniques sur les nouvelles roues.

 Bon, les enfants asseyez vous et prenez les photocopies ! Semble nous dire Didier

 Blague à part, la « com. » c’est du boulot. Aujourd’hui, Vincent, Didier et Jean-Marie L. ont mis sous 360 enveloppes les lettres d’invitation et les « flyers »à l’intention des écoles de la région. Il en reste environ 300 à envoyer. Rappelons que nous espérons par cette démarche de communication amener sur nos trains des groupes de voyageurs l’année prochaine lors des déplacements d’écoles en fin d’année scolaire.

 Aujourd’hui, mauvaise fin de journée d’exploitation. Deux baladeuses ont roulées freins serrés et un essieu de chaque baladeuse s’est vu creuser un beau « plat ».Après expertise en atelier, il est décidé de démonter chaque essieu, de reconstituer une baladeuse et de rectifier par tournage la bande de roulement des deux essieux endommagés qui seront remontés sur la 2° baladeuse. C’est du boulot mais il n' y a pas « mort d’homme ». Rappelons juste que les conducteurs doivent toujours s’assurer du déblocage de la rame avant de rouler en ligne. Un incident est toujours possible sur le matériel et il vaut mieux vérifier, surtout sur du rail rendu gras par l’eau et les feuilles mortes, quitte à perdre un peu de temps en exploitation.


SAMEDI 22/10/2011

DSCN0205.JPG  Démontage par Vincent et Jacques H. des essieux endommagés mercredi 19.10. Les essieux freinés de la 1° voiture soulevée à l’aide du portique vert ont été déposés. Les essieux non freinés de la 2° voiture ont remplacés les essieux endommagés de la 1° voiture. Cette dernière a été remise en service.

DSCN0206.JPG Le bogie freiné de la 2° voiture a été démonté. La voiture repose maintenant sur deux lorrys.

DSCN0203.JPG Jacques H. procède au démontage des patins de frein , ce qui a fait encore blanchir quelques cheveux supplémentaires de notre sympathique Jacques H., car l’opération n’est pas rendue simple à cause d’une conception compliquée.

DSCN0204.JPG Il faut comprimer les ressorts.

DSCN0207.JPG Ensuite enlever les goupilles et les axes de maintient des sabots. Nous démontons les sabots dans le but de modifier les profils de sabots à la fraiseuse afin d’éviter les blocages intempestifs ( ou les non déblocages). Du boulot pour mercredi !


MERCREDI 26/10/2011

 
Affluence à l’atelier aujourd’hui. Jacques prépare le débit des profils d’acier destinés aux supports d’attelages des OBO (l’essai étant concluant, nous l’appliquons sur tous les attelages des OBO). 

Jean-Claude L. est au tournage de la pièce de reprise des roues du « petit gris » et un cône, ça se calcule ! Ici pris en flagrant délit de calculette. Jean-Claude H. quant à lui est sur la fraiseuse pour reprendre des sabots fonte des roues de baladeuses. On revient toujours un jour ou l’autre à son premier boulot.

 
Une vue inhabituelle du bogie de baladeuse. Les essieux et les boîtes d’essieux sont enlevés pour un reprofilage au tour.

 
Les essieux endommagés des baladeuses sont approchés du tour.

 Les boîtes d’essieux sont démontées pour retrouver les centrages des arbres.

 
Première présentation « de l’enfant à sa mère ». Les boudins passent au millimètre sur le banc du tour. La course de l’outil est juste ce qu’il faut, il n’y a plus qu’à usiner.