Au Depot

 

 

MERCREDI 25/01/2012

 Ça y est, Jean-Marie L. a terminé le reprofilage des roues de SOCOFER. Ces essieux sont les derniers de la série de 6 .Le remontage va pouvoir être envisagé dés mercredi prochain car les grands pendules sont presque terminés, l’usinage des petits pendules est terminé et les tubes des axes de sabots sont en cours comme nous le verrons plus loin. 

 Pendant ce temps Freddy est occupé à nettoyer les boites d’essieux et les roulements qui restaient à faire avant remontage. Les boites sont nettoyées « à blanc » et graissées à la graisse épaisse standard.  

 Puis c’est le bon moment et aujourd’hui, le retour de Guy de sa longue absence nous a fait retrouver le « A TABLE » tonitruant qui nous manquait beaucoup, il faut bien le dire, pour appeler la petite troupe à venir déjeuner. Nous sommes 12 . 

 Quelques histoires bien menées assurent l’ambiance décontractée nécessaire à une bonne récupération de la fatigue du matin. 

 Pierre G. n’est pas le dernier dans cette activité et sa voix de baryton nous assure un bon niveau sonore.  

Mais l’heure s’avance et il faut se remettre au boulot. Michel L. est en charge de l’ajustage des planches en chêne du plancher du plat DECAUVILLE en cours de restauration.

 La découpe des encoches à la scie sauteuse n’ont plus de secret pour Michel.

 Sa formation d’ajusteur le pousse toujours à la perfection et le passage à l’établi est pour lui une étape indispensable

 Il faut dire qu’on ne peut pas lui reprocher car le résultat est là. Chapeau l’ajusteur !

 Gilbert commence  l’application du primaire à 2 composants permettant de pouvoir peindre ensuite le bois avec la même peinture que le châssis. 

 Le masque de protection est indispensable car l’odeur n’est pas la même que l’usinage du chêne. Mais on s’habitue.  

 En parlant d’usinage du chêne, Jean-Marie L. a procédé à l’usinage du proto de la planche du haut du rancher recevant la cornière de structure. Pour cela la défonceuse fut utilisée pour exécuter une rainure de 6 mm de profondeur en deux passes (dureté du bois oblige) avec l’aide d’une règle guide. 

 La deuxième étape fût le rabotage jusqu’à font de rainure à l’aide de la raboteuse portative de façon à obtenir un défoncé de 50 mm x 6 mm. Un chanfrein de 6 mm est ensuite exécuté afin de tenir compte de l’arrondi de l’intérieur de la cornière.  

 Voila le résultat. Impeccable, il n’y a plus qu’à couper la planche de longueur et à percer les trous de fixation. Ce sera pour la semaine prochaine.

  Voici en position le tube de liaison installé sur l’axe de support des sabots de frein des baladeuses SOCOFER. Nous avions vu précédemment pourquoi nous procédions ainsi.

 La validation du proto a permis de démarrer la série pour l’ensemble des balladeuses.  Jean-Claude L. est à la manœuvre et après un débit classique à la scie à métaux,

 une finition des extrémités est assurée au tour. « Quand c’est beau, ça marche mieux ! »

 Puis Jacques H. a installé les nouveau tuyaux d’air comprimé en raccord entre la vanne et le poumon. 

 La modification de la chape de réglage des sabots a été également faite par Jacques H. Maintenant plus besoin de tout démonter pour régler les sabots sur les roues. 

 Et voilà, la première baladeuse transformée est terminée et une marque jaune sur un des rayons de la roue est appliquée par Hundy H. Cela indique que la baladeuse est mise au type, mais permettra également de vérifier visuellement lors de l’exploitation que les roues tournent normalement sans blocage.

 Jean-Claude H. usine les grands pendules des sabots des baladeuses ; Courage JC il n’y en a plus que 8.

 Une petite reprise sur les barres chasses pierres de l’0B0 1 fût nécessaire suite à un frottement au passage à niveau de l’entrée de dépôt. C’est Jacques H. qui fait la modification sur la fraiseuse Alcéra. 

 Comme il n’y a pas de bon atelier de mécanique sans machines outils propres, Hundy H. a décidé de montrer l’exemple et s’est collé à ce travail indispensable. Merci Hundy. Je sens que c’est un bon point pour l’habilitation !  

 Fin de journée, c’est le moment du point. Aujourd’hui ça va, on a bien « bossé » ! A mercredi.