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L'Association

Journées du patrimoine - samedi 15 et dimanche 16 septembre 2012

Texte et photos Jean-Marie LEMAIRE

Allumage aux aurores des deux machines à vapeur, la Tabamar et la Chanteraine. Il fait beau, ça démarre bien.

Les équipes vapeur sont à la tâche, allumage, graissage, petit bois, eau, huile vapeur, huile graissage, nettoyage des mouvements, nettoyage de la superstructure, rien ne doit être négligé.

Puis, c’est le moment des manœuvres des rames afin que celles-ci soient prêtes dans le bon ordre.

Vincent dirige les manœuvres et tous les conducteurs sont à leur poste

Tout ce qui tourne doit tourner, chacun s’affère de son mieux sur tous les engins, du plus gros au plus petit.

Bon, par moment on peut ressentir un petit relâchement, mais c’est pour mieux rebondir !

Un petit coup de « déconne » et ça repart ! Là c’est Michel qui paie de sa personne. Ne l’abîme pas Guy, on en a besoin tout à l’heure ! Et ici, c’est Gaston qui joue à l’eau !

La pression monte bien dans les vapeurs et dans les diesels.

Puis c’est l’heure du « breafing », la parole est à l’exploitation avec tous les rappels de sécurité et de respect des ordres de passage, notamment à la bifur de B7.

Les deux navettes sont préparées. Elles serviront de liaison entre la gare de « La Ferme » et le dépôt et seront à la disposition des voyageurs gratuitement.

Puis c’est le tour des trains réguliers. Tout est OK, l’exploitation peut débuter à l’heure.

Dernières consignes avant le départ : « n’oublie pas de vérifier la température du maneton car le jeu vient d’être rattrapé et il peut chauffer ».

Le gros travail commence pour l’équipe qui reste au dépôt et qui doit assurer la réception des navettes et l’animation du grill de voies. Le chef d’orchestre Vincent donne le « la » à ses musiciens partition en main.

Notre ami Jean-Michel Laurent du chemin de fer de la Cerisaie à Orléans est venu créer l’animation pour le plus grand plaisir des petits avec son train à l’écartement de 5 pouces soit 127 mm. Un vrai bonheur !

Les journées du patrimoine sont toujours l’occasion de montrer au public l’avancement des travaux en cours à l’atelier, ici le plat Decauville, le tracteur Schôma, la 030 O&K, ainsi que les belles pièces fonctionnelles de l’association, le tracteur Decauville de MAD et le tracteur « thermico-électrico-hydrostatique » de Freddy Genot qui a fonctionné toute l’après midi du samedi au grand étonnement des curieux qui venaient s’informer de la nature du dispositif d’entraînement.

Le premier départ de navette est donné, et les places libres sont vite occupées par nos membres.

Même les très jeunes sont sollicités. Il faut remplir les sceaux de charbon qui seront pris au passage de la Tabamar.

Parmi les animations au dépôt, le public pouvait s’exercer au vélo rail et à la draisine à bras « pour les plus musclés ».

Le clou des animations fût la démonstration de tournage du locotracteur Decauville sur les deux plaques mobiles Decauville et le tronçon de voie portable.

La « force motrice » de Vincent alliée au doigté de Hundy dans la conduite du tracteur donnait à la scène toute sa splendeur.

Le petit stand de Manu attirait aussi le public. « Ça va bien, je fais des affaires ».

Pendant qu’un autre stand (Belge) non ouvert au public dispensait de la boisson typique du pays.

Le démarrage du tracteur Decauville créa toujours une grande curiosité. Chacun voulu s’essayer au démarreur à manivelle.

Ambiance ferroviaire sur le quai de la gare de « La Ferme » où l’on voit ici le départ du régulier tracté par la 030T-06 Chanteraine avec Thibaut et Jean-Baptiste aux commandes, et la manœuvre de remise en tête de la Tabamar qui assurait la navette « Dépôt-La Ferme » avec l’équipe de « choc » Gaston et Daniel.

On aperçoit Didier en pleine action sur sa table de régulation. Un super boulot qui passe complètement inaperçu quand tout se passe bien, mais c’est ce travail caché de régulation qui est à l’origine du bon déroulement de nos journées. Bravo l’exploitation.

Le tracteur Decauvilleconduit par Hundy attend le passage de la navette dont le chauffeur est Gaston et le mécano Daniel. Elle retourne au dépôt avec son plein de voyageurs.

Tâche secondaire mais indispensable, le chargement des seaux de charbon pour l’approvisionnement des machines. Ici Michel en pleine action.

Il fut même nécessaire de mettre en ligne des super navettes au vu de l’importance du flot de passagers au retour vers la gare de « La Ferme ».

Manu a également participé aux manœuvres intenses sur le grill du dépôt. Ici aux commandes du tracteur Decauville n°04. Enfin une conductrice au CFC !