Vincent Timcowsky, président du Chemin de Fer des Chanteraines a subit un très grave accident du travail jeudi 22 novembre lors d'une maintenance sur une machine. Il est mort sur le coup.
C'est terrible et injuste, nous perdons tous un grand homme, mais notre peine est bien peu de chose comparée à celle de son fils Pierre et de sa compagne Manue vers lesquels vont toutes mes pensées.

Faisant partie du CFC, je le connaissais bien. Malgré la distance qui nous sépare, nous étions très proches et régulièrement en contact. Nous avons d'ailleurs participé aux 22^ème Rencontres Internationales à voie étroite mi octobre dernier en Allemagne au Waldeisenbahn (pour ceux que cela intéresse, voir sur le site Passion Métrique, rubrique Chemins de fer touristiques, le fil qu'il avait commencé sur ces 22^ème Rencontres Internationales). Une aventure extraordinaire comme il les aimait tant.
Vous pouvez aussi aller voir le Blog des Chanteraines qu'il alimentait régulièrement.

Dans de telles circonstances, on dit souvent "je garderais de lui...", mais pour Vincent, tout est à garder : sa gentillesse, sa patience, sa disponibilité, son dévouement, son acharnement, sa foi en ce qu'il faisait, son génie, sa folie douce, son sens de l'humour, sa joie de vivre, sa force, sa chaleur humaine, son don pour les rapports humains, sa créativité, son coté visionnaire, son émerveillement, son goût pour l'aventure, bien sûr sa passion pour les trains à toutes échelles, sa capacité à déplacer des montagnes, son sens de l'organisation, de l'accueil, du respect et je pourrais continuer encore. Il a fait de grandes choses, transformé le monde qui l'entourait, il a su convaincre ceux qui en avaient besoin que rien n'était perdu, que tout était possible, qu'il suffisait d'y croire sans jamais renoncer. Il nous a transmit tout cela, comme un bouquet d'espoir et de vie, j'aimais bien sa philosophie, sa façon de voir les choses ; tout est à garder. 
Adieu Vincent et MERCI.

Denis Le Tourneau