Un beau morceau d’un tronçon de voie sur les berges de Seine est en cours de renouvellement par le Conseil Général des Hauts de Seine.
Nous avons été sollicités par les représentants du Parc pour participer activement au transport du ballast sur le chantier de voie depuis la base qui se situait au dépôt.
L’idée était que ce transport endommagerait moins les bas-côtés nouvellement refait par l’entreprise de paysage.
Nous avions donc accepté le deal et c’est Jacques et Guy qui était de faction pour assurer ce transport sous haute sécurisation, puisque deux tracteur Plymouth avaient été prévus, dont un en sécurité pour parer à une éventuelle rupture d’attelage, compte tenu de la charge.
Techniquement, nous avons pu démontrer que nous savions et pouvions le faire, mais un temps de chargement et déchargement trop important mettait l’entreprise COLAS Rail dans l’embarras.
Le plat DECAUVILLE qui était le seul Wagon capable de prendre la charge était effectivement adapté pour ce transport mais ne l’était pas pour le déchargement puisqu’il a fallu décharger avant le chantier sans possibilité de basculement.

L’opération a donc été interrompue, mais nous avons prouvés deux choses :

• Notre petit chemin de fer peut assurer du transport de marchandise lourde.
• La restauration que nous avons réalisée n’est pas que de l’apparence, car nous avons pu montrer que ce matériel pouvait porter la charge pour lequel il avait été crée.

 Arrivée sur base du transport de ballast. Il y a environ 8 tonnes de cailloux dans le DECAUVILLE.

Le déchargement est effectué par une mini-pelle, mais le wagon ne peut basculer et de plus, on ne peut pas accéder directement sur les voies non ballastées.

 L’entreprise est donc obligée de reprendre le ballast avec la mini pelle. Pas très technique !

L’arrêt de l’opération fût donc décidé conjointement avec le CFC, le représentant du Conseil Général, et l’entreprise. Une autre technique moins ferroviaire sera développée. « Nous avons perdu le marché » dira Jacques !

Un nettoyage sérieux fût ensuite entrepris par Jacques et Guy après démontage du plancher de protection qui avait été posé pour ne pas endommager la restauration.

Bravo et merci à tous ceux qui ont participé à cette expérience.

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