Le carnet du CFC

Un projet pour le CFC « miniature » (suite)

Texte Jean-Luc Faure

Comme vous l’avez lu dans l’article précédent le « 0B021 miniature » aurait aimé être prêt pour le JPO du mois de mai… hors suite à un retard de livraison des essieux, ce projet a été repoussé…

C’est donc au mois de juin seulement que les opérations ont repris :

1 ) Organes de roulement

Les roues usinées sont montées sur les axes sur un emmanchement cylindrique, afin d’assurer le collage j’ai utilisé de la Loctite (colle 601 ou 638) dite « blocpresse ». Cette colle anaérobie assure idéalement le collage des métaux dans des environnements à faible température d’utilisation (50°C) et non agressifs (à noter qu’il est possible de l’utiliser sur l’alu, mais le montage est moins pérenne…). Evidemment, avant le montage sont placés les pignons qui sont immobilisés par des goupilles….


Montage des essieux et boîtes d’essieux

Les « boîtes » d’essieu, sont constituées , d’un simple cube de métal usiné, percé et taraudé dans lequel un roulement à bille est placé, et pour la suspension sont confectionnés des ressorts à lame complétant les silent-blocs ainsi dissimulés.

Parallèlement, la « caisse » est mise en peinture, ainsi le futur locotracteur peut effectuer quelques tours de roues sur la voie d’essai du jardin ! (voie lourde en rail de 4,5 kg)


Caisse et cabine

La caisse et la cabine sont cependant loin d’être terminées… ainsi des rambardes sont confectionnées en fer rond plein de 10 mm, des grilles sont posées sur les ouvertures d’aération, et un vitrage semi-transparent est découpé, …

c) le locotracteur commence à prendre du volume… et du poids ! le recours à une table élévatrice est bien utile !

3) équipement électrique

La partie « carrosserie » ayant bien avancé, c’est au tour de l’équipement électrique d’être abordé sérieusement !

Trois circuits sont nécessaires :

Ainsi pour confectionner les projecteurs, j’ai utilisé des lampes de poches dont la forme et le réflecteur convenaient, après certes une adaptation !


à gauche, la lampe de poche à l’origine… et à droite un prototype de ce que je souhaite obtenir…

Comme décrit précédemment, le pupitre de commande est dissimulé dans le coffre arrière :

e) le pupitre en cours de réalisation : on aperçoit le régulateur qui peut absorber près de 40A au démarrage ! le fusible du circuit de traction ainsi que les relais y sont placés.

4) Traction

Ce locotracteur étant (pour l’instant) plutôt destiné à une utilisation de secours ou ponctuelle, j’ai choisi un moto-réducteur de 350W, et pour des raisons de simplification, un régulateur importé des USA relativement compact.

Le moteur entraîne une chaîne qui anime l’arbre situé en partie médiane, la tension de la chaîne est obtenue par glissement du moteur.

Le régulateur/variateur assure via un interrupteur on/on/on et un potentiomètre la commande de l’allure du locotracteur. L’interrupteur assure le changement de marche et, dans sa position médiane, le freinage « électrique » de l’engin.

Deux batteries de 12V sont placées dans le coffre avant…

Arbre de transmission avant son montage.


Le montage des chaînes : le locotracteur est couché sur le flanc…

Et voilà ! fin août 2013, l’engin motorisé est prêt pour quelques essais : il restera quand même de nombreuses finitions à assurer (peinture, détail, plaque d’identification, aménagement de la cabine….).

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