Samedi matin, on y est, la fête commence. Les machines à vapeur sont mises en pression. Un calme débonnaire semble régner sur les chauffeurs de la BOUILLOTE (Marc-André) et la TABAMAR (Gaston). Tout dans le style !

La cavalcade arrive dans la prairie après la gare de Fiancée.

Puis, c’est l’arrêt du défilé. La cause est la panne d’essence de Freddy qui avait oublié dans le stress de faire le plein. Ce fut l’occasion de faire des photos avant de repartir !

Début d’après-midi après le déjeuner prévu avec des plateaux repas pour les membres et les invités, c’est la préparation des machines et les mises en tête sur leur rame respective.

Un gros boulot, car les machines ne sont pas rentrées de la cavalcade dans le bon ordre et certaines rames sont inversées (notamment la rame spéciale de la 040 qui est équipée de son compresseur à air et qui se trouve au fond de la voie 1). Une série de manœuvres est nécessaire et la pression monte autour du responsable exploitation occasionnel du dépôt, Jean-Marie.

On prend du retard, et déjà Guy, à l’exploitation du réseau s’inquiète. Les échanges par talkies permettent de se tenir au courant en temps réel, et après une demie heure de panique, la situation se stabilise.

Tous les trains sont partis et la succession des navettes commence à se stabiliser, la situation est sous contrôle.

La circulation en ligne s’organise et se régule grâce à la dextérité de Guy dont l’expérience en la matière n’est plus à démontrer.

Il en sera ainsi jusque 18h00, heure retenue pour effectuer la rentrée du matériel avant le pot de l’amitié offert par le CFC à tous les participants.

Ensuite, et après rangement de toutes les rames (dans le bon sens cette fois), ce sera le repas prévu à l’hôtel Kyriad tout près d’ici.

Un bon moment de détente et d’amitié que nous avons passés tous ensemble,

autour d’une grande table qui facilitait assez bien les échanges de vue.

Mais nous ne devons pas trop nous attarder, car demain on recommence et certains sont obligés de faire un peu de route pour rentrer chez eux.

Dans un alignement impeccable, l’ensemble des machines sont remises en chauffe, c’est plus facile car elles sont chaudes de la veille et nous ne sommes pas contraints par la cavalcade de 11h00.

C’est donc plus « cool » et certains ont même le temps de se prendre un petit café-croissant amoureusement préparé par Jacques.

Début d’exploitation après le déjeuner comme hier suivi du breafing des conducteurs et c’est parti pour une régulation opérée par Didier pour le réseau et par Guy au dépôt. Pas de temps de perdu au départ, les rames sont dans le bon ordre, bien que quelques soucis de pression sur certaines vapeurs ont fait monter celle de Guy. Tout rentre rapidement dans l’ordre et les rames peuvent assurer leur service.

C’est ainsi que toute l’après-midi s’est déroulée, au milieu d’un parc bondé de monde qui n’a pas hésité à monter dans nos magnifiques rames dont cette superbe double traction de 030+030 où les mécaniciens et chauffeurs s’en sont donné à cœur joie. Parmi ceux-ci on pouvait voir David Blondin et son accompagnant, Jean-Baptiste et Michel dans une prestation très professionnelle.

Bravo les gars !

Les manœuvres aux terminus de la ligne assuraient un superbe spectacle tandis que la 040 s’exprimait de belle façon dans la montée du pont avec Jean-Pierre et Jean-François aux commandes.

Un beau spectacle que tous nos photographes et vidéastes habituels ont su dignement « fixer sur la pellicule ».

L’autorail de Manfred et le CROCHAT de Pithiviers conduit par Jean-Bernard ont transporté un nombre impressionnant de passagers tandis que la Gégérail conduite par Gérard LEFRANCOIS, le lorry électrique conduit par Jean-Claude LABROT assurait l’animation derrière des rames régulières.

C’est ainsi que l’on a pu voir des positions désinvoltes des conducteurs attendant de pouvoir s’insérer dans le trafic. Que du bonheur !

Il ne faut pas oublier non plus le train de Volkmar et de Jean-Michel (du CFC le vrai !) qui ont tourné pendant les deux jours emmenant bon nombre de petits passagers.

Les deux trains mis en circulation n’ont en effet pas désempli de ces deux jours, une situation encourageante pour les fondateurs du futur CFC miniature.

En fin de journée la grande fatigue se faisait déjà sentir chez certains.

Mais c’est sans compter sur les ressources humaines que l’on a organisé une petite « bouffe » entre amis avec quelques restes de midi et beaucoup de champagne.

Après on ira rouler de nuit dans le parc, histoire de voir ce que cela donne.

C’est avec l’autorail de Manfred que les quelques présents tardifs se sont rassemblés et y ont pris place.

Une superbe balade au cours de laquelle Jean-Marie a pu goûter à la conduite très agréable de cet autorail. Foi de CFC, il faut qu’on s’en fasse un ! « Nin di diou » comme disait Louis Defunes (dit le « Glaude ») à Jean Carmet (dit le « bombé ») dans le film « la soupe aux choux ».