Au Depot

 

D’UN MERCREDI A L’AUTRE

 

VENDREDI 16/05/2014

Texte et photos Jean-Marie LEMAIRE

Il est 8h00, les deux camions de PHITIVIERS s’annoncent. Début des grandes manœuvres. Le premier contient la 040 DFB, l’autre l’autorail CROCHAT.

Le gros avantage de ces remorques surbaissées tient au fait qu’une fois posée par terre, il n’y a qu’environ 40 cm de hauteur à combler par l’estacade. L’extraction de la machine se fait avec un wagon PECHOT attelé à un PLYMOUTH.

L’estacade a dû être démontée et remontée 3 fois. Autant dire qu’à la fin de la journée, le passage à la salle de musculation était inutile. Dire qu’il faut recommencer lundi !

C’est au tour du CROCHAT ¾ d’heure après. (2° montage de l’estacade)

Puis la 030 T de l’APPEVA et sa magnifique remorque à essieux (3° remontage /démontage)

Là après 2h45 de manip, on en a plein le c. (les bras). 8 bouteilles d’eau ont été nécessaires à l’hydratation des manipulateurs. Un grand merci à tous ceux qui ont vaillamment participés (ils se reconnaîtront) ainsi qu’à nos associations amies qui n’ont pas non plus ménagés leur peine dans cette manipulation délicate. Bravo !

Alain en boute en train et à bout de force, a même été obligé de faire appel à son outillage de relevage pour regagner le vestiaire !

Notre ami Manfred a également déchargé son matériel grâce à un ingénieux système autonome qui ne nécessite personne d’autre que le conducteur. Bravo Manfred. Cette engin de conception et de construction intégrale par son propriétaire et motorisé par un moteur diesele et une transmission convertisseur hydrostatique.

Le matériel s’accumule sur le grill du dépôt. Il va être bientôt l’heure d’aller faire le tour d’essai en ligne afin de s’assurer que l’ensemble du matériel passe partout sans engager le gabarit.

Même les entreprises nationales de transport ne le font pas toujours !

Dès que Jacques est réveillé, on y va !

C’est parti, vérification du gabarit d’un bout de la ligne à l’autre pour le matériel invité. Depuis la gare de Pont d’Epinay jusqu’à la gare de Gennevilliers, c’est l’occasion pour nos invités de découvrir les particularités de la ligne et tous les obstacles possibles sont passés au peigne fin. Ça passe partout, tout le monde est content.

Demain on peut rouler en toute sécurité.

On appelle ça en aviation un morpion de cabine. Je crois que Jean-François qui est également pilote privé est de cette catégorie.

Le train de marchandises constitué du wagon DECAUVILLE restauré et du PECHOT qui va prochainement passer en restauration a eu droit aussi à sa marche d’essai. Aucun problème.

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