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Paris—Dordrecht,
c'est rapide et pas besoin de voiture, le train vous y emmène deux paires
d'heures et le tour est joué. De plus on est à pied d'œuvre, un petit
trajet à pied dans la ville et hop les premières vaguelettes du port apparaissent.
Ici la gare de Rotterdam où une courte correspondance vous emmène à
Dordrecht (20 minutes). |
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Pour
ceux qui en possèdent, vous pouvez vous y rendre en tricycle à vapeur
mais c'est moins
courant...
... et plus long ou tout
simplement en deux roues. |
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Premier
contact avec l'eau du port au cœur de la ville. Ces typiques bateaux de
pêcheurs qui servent aussi d'habitation de fortune vous accueillent. À
bord brasero, lampes à pétrole, ça sent bon le poisson fumée. Tout
pour s'y sentir bien. |
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À
côté, la friture de la récente pêche, à l'ancienne dans des chaudrons
chauffés au petit bois. On y est, il ne manque plus qu'une bière. Quel
accueil ! |
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Non
loin les gestes du métier perpétrés par ceux qui ont du mal à quitter
une époque qu'ils ont bien connue qui les a rendus heureux. |
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Un
peu plus loin, cette locomobile qui entraîne un banc de sabots. |
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  Et
puis d'autres, beaucoup d'autres, on ne sait plus où regarder, quoi
photographier, pas le temps d'observer telle ou telle mécanique, telle ou
telle distribution, c'est un festival d'acier, de cuivres, de vapeur, de fumée. |
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Pompe
à incendie à vapeur qui puise l'eau dans le port et la rejette pour le
seul plaisir de faire fonctionner ses pistons. |
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 Les
cylindres et leurs 15 ou 20 tonnes restent immobiles pour ne pas défoncer
la chaussée dont ils sont les compacteurs. |
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Industries |
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et
machines outils anciennes. |
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Mais
voilà le ballet des remorqueurs. Pas moins de onze remorqueurs à vapeur
tous en état de marche comme à l'époque.
En France... on en a bien un à Conflans.... en attente...
"Jacques", je pense à toi |
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On
monte à bord. Le pont, la machine |
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Mais
c'est en bas que ça se passe. Là il y a le feu, la chaudière et
derrière la machine alternative |
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Chaudière
classique à retour de flamme si souvent utilisée dans la marine |
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Double
rangées de sommiers sur lesquelles les grilles sont bien alignées. La
pelletée doit être généreuse, à droite, à gauche et au fond. Il ne
faut pas manquer le gueulard comme ce visiteur qui a voulu essayer et mis
sa pelletée sur la plate-forme. |
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Machine
alternative à double expansion et condenseur. Pas plus de 240 tours/mn.
mais ces beaux remorqueurs ne sont pas au travail ils sont en spectacle. |
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On
est dans une salle des machines, rangement oblige et sur toutes les
unités, c'est pareil. Ça me rappelle la Marine. |
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 Mais
laissons les remorqueurs pour retrouver d'autres belles machines sur rails
cette fois comme cette 142-T 65 018 de style typiquement germanique qui
push-pull. |
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 avec
cette 231
berlinoise Schwartzkopf 01-1075 de 1940 de ligne, aux grandes roues
majestueuses.
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Le
71/4 est aussi présent mais une seule machine
tourne inlassablement sur une courte voie posée sur la chaussée. |
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Du
hall d'exposition dédié au modélisme, pour rejoindre le cœur de la
fête nous empruntons le "Kapitein Anna" un bateau a roues à
aubes dont la décoration pourrait bien nous donner des idées pour le
"Touriste". |
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Tout
ce petit monde, à l'époque de la nidification, n'est nullement dérangé
ni par les chuintements, ni par les vagues ni par la fumée qui s'échappe
des cheminées. |
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Une
image de la Hollande avec un moulin à vent et un remorqueur. |
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  Un
dernier coup d'œil sur cette barge à vapeur munie d'une magnifique
chaudière Field (j'ai vu les tubes d'eau) qui actionne une grue, des
treuils, des gindeaux.
Photo
François Malatier |
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Mais
il est temps de repartir. Soit on reprend un des cars anciens pour
rejoindre la gare soit on traverse une partie de la ville à pied. |
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et
le train nous ramène à Rotterdam où notre Thalys nous attend pour
arriver vers 20 heures à Paris. |