L'Association

Texte Jean-Marie LEMAIRE, photos Jacques RIBARD et JML.

Nous recevons un groupe de ferrovipathes Anglais. Ils ont déjà visité le MTVS, aujourd’hui le CFC, demain l’APPEVA, après demain la Baie de Somme. Il faut être à la hauteur en matière de propreté et de technicité, car ils ont l’œil, nos copains ! C’est ainsi que de bonne heure, la 030-T19 O&K et la BOUILLOTE furent réveillées par Daniel et Jean-Marie, puis douchées, frottées, « briquées », par Daniel, Michel, Jean-Baptiste et Jean-Marie, pendant que Jacques R. et Jean-Marie R. préparaient le petit déjeuner.

 Jean-Baptiste, qui ne peut pas voir un cuivre sans « l’astiquer », a œuvré un bon moment sur tout ce qui doit briller. (C’est son côté « Grand-Breton »)

L’allumage va bon train et est mené de main de maître par toute l’équipe.

Petit entretien, graissage, tout le monde est à son poste.

Rapide briefing entre le responsable technique et le trésorier sur le déroulement prévu de la visite, on va être prêt.

Pendant que les deux machines montent doucement en pression, le nettoyage du matériel roulant est effectué. Rien ne doit être négligé !

Tout est prêt, on peut déjeuner.

Nous profitons du beau temps pour utiliser la table extérieure. Claude est venu nous rendre visite. Un film est déjà en cours dans sa tête.

Jean-Baptiste qui ne trouvait pas ses frites assez chaudes, a refait « la deuxième cuisson pour le craquant » dans le foyer de la BOUILLOTE. Un connaisseur ingénieux !

C’est l’heure, on attèle et on y va. Daniel et Michel sur la BOUILLOTE, Jean-Baptiste et Jean-Marie sur la 030 O&K, Claude à la caméra, Jean-Marie R. et Jacques R. pour l’organisation.

15h00 « pétant » en gare de Gennevilliers, nous attendons nos invités pour un départ prévu à 15h15. Jean-Marie R et Jacques R. sont partis en gare du RER pour accueillir le groupe.

Premier contact avec nos hôtes, on ne peut le nier, ce sont des amateurs de train !

Tout est occupé, même le tombereau pour leur plus grand plaisir. Départ pour le terminus de Pont d’Épinay sans arrêt. Découverte du parc que la sécheresse a transformé malheureusement en désert. La couleur des plantations et de l’herbe fait qu’on s’attend plus à voir débouler John Wayne sur son fier destrier enjambant les herbes roulantes poussées par le vent torride du désert de Mojave. Gros contraste avec les verts pâturages Anglais.

Montée vers le Belvédère « d’où l’on voit la Tour Eiffel » puis descente du jardin des fleurs avant de traverser la Prairie (dans le même état de sécheresse) et de poursuivre le long de la Seine.

Les manœuvres de retournement et de changement de sens furent l’attraction principale et ont permis à certains de nos hôtes de faire un tour en cabine.

Le changement de sens est terminé, nous nous dirigeons vers la gare des Fiancés pour la prise d’eau qui sera précédée d’un arrêt photos sur la prairie avec faux départ pour les photographes.

Et là, il n’y a pas que les locos qui ont soif !

La prochaine étape était la visite de nos installations et nos matériels. Le petit coin rafraîchissements/souvenirs installé par Jean-Marie et Jacques fut très apprécié, mais les compteurs de rivets étaient là et les petits carnets secrets sont sortis des poches de nos visiteurs. Noms, année de fabrication, constructeurs, numéros de machine et numéros de fabrications, tout a été relevé et notifié. C’est à ces détails qu’on reconnaît le passionné !

Daniel, Jean-Marie R., Jacques et Jean-Baptiste qui se débrouillent bien dans la langue de Shakespeare ont pu donner toutes les informations indispensables qu’attendaient nos invités.

Puis, les meilleurs choses ayant toujours une fin, ce fut « la reconduite à la frontière », pardon, à la gare RER de Gennevilliers. Les plus irréductibles profitant encore d’un dernier passage en cabine pendant la manœuvre de remise en tête à laquelle tout le groupe a assisté.

Retour au dépôt, basculement des feux, chaudière noyée, nettoyage. Ce sera « nickel » pour la vapeur du 14 juillet demain.

Petit debriefing entre les deux Jean-Marie contents du déroulement de la prestation.

Et entre deux copains. Merci Daniel.