Au Depot

 D’UN MERCREDI A L’AUTRE

 
Travail de Jean-Baptiste de samedi sur la 020 VINCENT. Il a regroupé l’ensemble de l’embiellage après remontage de tous les coussinets et les graisseurs et nettoyage comme il sait le faire. Jonathan avait préalablement réduit les jeux à la fraiseuse et façonné les coins de réglage trop usés.

Autre travail du samedi, Jonathan et Michel avaient constatés que 2 des couvercles de boites d’essieux de la V16 n’étaient plus étanches. Jonathan en a fabriqué 4 nouveaux en tôle pliée soudée, 2 pour la V16 et 2 en stock pour l’entretien.

Nous sommes 6 autour de notre table, mais pas les moins bons, jugez plutôt : Michel ajusteur émérite, Guy B. conducteur hors norme, Freddy notre tête pensante, Guy DF expert en circulation, Jean-Marie qui devrait savoir tout faire, et Didier notre patron bien aimé (comme à l’habitude de dire Alain B., notre « fayot » favori !)

Après s’être penché sur les causes du déraillement sur l’aiguille de Verdure, et arrivé à la conclusion qu’il s’agit encore malheureusement d’un acte de malveillance, (il y a vraiment des gens qui n’ont pas encore compris que nous sommes tous des bénévoles et que ces actes nous amènent un surcroît de travail dont nous n’avons pas besoin), Jean-Marie a décidé de fabriquer des condamnations de manœuvre d’aiguille sur tous les aiguillages dits sensibles.

 
Un prototype a donc été confectionné par Freddy, Michel et Jean-Marie et sera installé mercredi prochain, après que le dégrip’oil ait fait son effet (car nous n’avons pas réussi à démonter les tirefonds malgré notre force Herculéenne démultipliée par des tubes sur la clé). Quand ça veut pas, ça veut pas, mais on remettra cela !

Pendant notre intervention sur l’aiguillage d’entrée de Verdure, le train de travaux constitué à son minimum (le petit gris et le wagon plat à essieux) est garé sur la voie de gauche pour laisser le passage au train régulier.

Daniel a pris en charge la peinture haute température du cendrier de la 020 VINCENT, le reste de la peinture préparée (polyuréthane avec 3% de durcisseur) va servir à protéger le plancher et les organes proches du foyer.

Freddy s’est attelé à la tâche de meulage des ossatures du wagon PECHOT qui étaient recouvertes par les tôles que Jacques a démontées au chalumeau découpeur. Un gros boulot avant la réparation des profils les plus oxydés et le passage de l’acide phosphorique.

Le frein du wagon atelier était cassé. Michel l’a réparé en replaçant la noix sur son support. Le frein est de nouveau fonctionnel, mais il ne faut pas serrer trop fort, le problème risque de se reproduire !