Le carnet du CFC
Le Train de l'Andorge en Cévennes (TAC)
MAD
Si,
un jour, en remontant la RN 106 d'Alès à Mende, Voyageur, tu vois ce panneau
à l'approche de Sainte Cécile d'Andorge,
alors prête attention il y en aura d'autres et surtout n'oublie pas de
t'arrêter une paire d'heures pour visiter ce charmant petit train, bien étroit,
bien petit mais aussi bien intéressant par son accueil, ses paysages
et son aventure humaine.
Le Train de l'Andorge
en Cévennes, créé en 2009, fait ressurgir des années 60 la mémoire de la petite ligne oubliée
de Sainte Cécile d'Andorge à Florac des anciens Chemins de fer départementaux
(CFD) de la Lozère qui a existé de 1909 à 1968.
Le TAC a été
créé, en 2004 par une équipe de bénévoles dont l'objectif était de faire
revivre une partie de cette ancienne ligne de Sainte Cécile
d'Andorge à Saint Julien des Points, la première station.
Tout d'abord, il a fallu redécouvrir la plate-forme envahie par plus de trente
ans de végétation non contrôlée, puis niveler le terrain, poser les
traverses et enfin les rails d'un poids raisonnable pour de la voie de 40.
Le matériel fut en partie récupéré chez un amateur de l'Ain et acheminé en
Lozère.
Et en 2009, le petit train commença à parcourir les deux kilomètres qui
séparent la gare de Sainte Cécile d'Andorge à Saint Julien des Points.
La ligne et la
voie
La ligne prend naissance sur le terrain laissé libre par les installations du
CFD dont on ne retrouve que peu de traces (fosse à piquer).
Un parking étroit
permet l'accueil des véhicules des visiteurs et un petit bâtiment en bois fait
office de billetterie. (4 €).
Un peu plus loin, un quai pouvant accueillir une rame de 4 baladeuses donne
accès aux voyageurs qui ne peuvent monter que du côté droit de la rame. Il
en sera de même au terminus de Saint Julien des Points.
Quittant la gare, nous laissons sur notre gauche le dépôt-atelier abritant
trois voies puis plus loin une remise de deux voies. La voie descend
légèrement par rapport à celle de la ligne Clermont-Ferrand—Nîmes et s'en
écarte pour franchir un premier viaduc de 25 m. en courbe construit sur 4
arches qui franchit l'Andorge, limite des Départements du Gard et de la Lozère.
Ensuite par une courbe continue, elle remonte dans un sous-bois de châtaigniers
jusqu'à un premier tunnel, le Tunnel de Bramefont (82 m.) puis débouche un peu
plus loin à l'ancienne halte de Saint Julien des Points, terminus de la ligne
touristique.
Une plaque tournante reliée à une voie d'évitement permet le retournement de la locomotive
qui se remet en tête et repart vers Sainte Cécile d'Andorge.
La voie posée sur traverses en bois (ex. SNCF) est relativement bien armée pour
la voie de 40. (12 ou 15 Kg au mètre).
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Le viaduc de Sainte Cécile d'Andorge vu du TAC en direction des Cévennes. |
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Le
viaduc de Sainte
Cécile d'Andorge au temps des CFD, vu en provenance de Florac autorail De Dion. Cliché J Renaud |
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Le
viaduc de Sainte
Cécile d'Andorge avec un autorail Billard n°214. Cliché J Renaud |
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L'entrée
du Tunnel de Bramefont coté Sainte Cécile d'Andorge (longueur 345 m.). Nota : L'appareillage est resté en excellent état après plus d'un siècle d'existence. |
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La voie d'évitement du dépôt qui permet la remise en tête de la machine. |
Le dépôt
Le dépôt abrite trois voies qui se raccordent par une aiguille triple en voie
de 40 et une plaque tournante pour le retournement de la machine dans le bon
sens de marche.
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Le dépôt-atelier de construction moderne. |
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 L'aiguillage
triple qui donne accès au dépôt. |
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La plaque tournante de belle longueur. |
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Du matériel de service affecté à la voie, wagon plat à bogies et benne basculante en voie de 40. |
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À l'intérieur, on peut y trouver une 220. |
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Une 040
avec tender de construction Georgy Borsnak, à Ouveillan 1984. Inspiration d'une 040 série 4000 PLM pour forte rampe. |
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Curieux tramway à bogies du "Musée de l'Olivette". |
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Un peu plus loin se trouve une remise à deux voies et au premier plan un châssis de locotracteur. |
Le matériel
roulant
Le matériel roulant se compose pour l'exploitation courante, de trois tracteurs
diesel et de quatre baladeuses de 16 places assises plus une cinquième pour
accueillir les personnes en fauteuil.
Deux des locomotives diesel représentent des engins utilisés à la SNCF : BB 66000
et BB 67000, le troisième est un "yoyo".
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Carte postale montrant les trois engins disponibles pour l'exploitation. |
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Le
Y 3048. À gauche la baladeuse pour personnes handicapées. |
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 La
locomotive diesel BB 66000 en tête de train à la gare de Sainte Cécile d'Andorge.À droite, l'intérieur du poste de conduite... et la casquette du mécanicien. |
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Les quatre baladeuses à bogies offrant 16 places assises chacune avec un seul accès (côté droit sur la photo). |
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Le
système d'attelage est à barre et clavettes. Tous les véhicules sont pourvus de ce système, ce qui évite les attelages, fantaisistes et dangereux. Une ligne électrique offre un éclairage des baladeuses sous le tunnel. |
L'exploitation
Le TAC circule en été et automne à raison de trois départs quotidiens 15, 16
et 17 heures. Le voyage dure une heure aller-retour avec un arrêt d'une
vingtaine de minutes au terminus où divers objets et boissons sont proposés
aux voyageurs.
Après le retournement et la remise en tête de la machine, le train repart
vers Sainte Cécile d'Andorge.
Le chef de train remet alors le disque rouge en queue de train.
Il est à noter
qu'à la traversée du tunnel, l'éclairage des baladeuses est prévu pour le
confort des voyageurs.
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La plaque tournante de Saint Julien des Points et ses voies en tiroir. Sur l'une d'entre elles, stationne un wagon de service. |
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Retournement
de la machine. Un homme suffit à cette opération. |
Voilà un bien charmant chemin de fer touristique qui vous fera passer un moment fort agréables dans une région attachante et hospitalière.
Le Train de l'Andorge en Cévennes (TAC) 06 81 19 62 35 /
06 11 35 71 93
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La gare de Sainte Cécile d'Andorge Unique
ligne à voie métrique des CFD de la Lozère, la petite ligne Florac—Sainte Cécile
d'Andorge (49,179 Km.) reliait les Cévennes à l'artère P.L.M. Clermont-Ferrand—Nîmes,
désenclavant cette région reculée.
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