Le carnet du CFC

Attila est passé là !

Jean-Louis ROCHE

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Attila est passé là ! sur la ligne Brioude—Saint-Georges d'Aurac, section Sembadel—Darsac et depuis, on revoit la gare d'Allègre !
Bon, surtout que j'ai un correspondant parisien, je dois préciser.
Ma photo, à moto, pour une fois, prise, à Domeyrat, sur ce pont, fermé, de la Senouire, par une vacancière, devant la porte de laquelle trônent deux grosses motos. Plaisir de rencontres ...
Un peu plus loin, direction Saint-Georges d'Aurac, depuis Brioude, la voie n'est pas protégée et on se demande pour qui, dans la mesure où, l'article joint, dont vous lirez juste les titres, rappelle un fait où un Sullivan s'est fait électrocuter en 25000 , tandis qu'un autre x?!xxgrrr vient de subir le même sort, ce jeudi soir, ai-je entendu, aux infos.
Même les barrières ne stoppent pas les cons ou les voleurs de cuivre !
Sauf qu'elles sont, aussi, éphémères, rouille, chutes d'arbres, poussée végétation etc.
Le hasard des mes idées de trajets me fait parvenir à Darsac Sembadel.
carnet3_03.jpg (68164 octets) Ma photo ci-contre, donc, ce Sony pocket en est à ça, déjà, 
c'est à Monlet, sur la D 133, et ce doit être le PN 127, précision, pour Phil MCF, qui aime ça.
J'ai des images où c'est la forêt vierge. C'est moins mal. Je regarde vers Allègre.

 

 

 

 


 
Pour la suivante, au 128, je pense, donc, pancartes arrachées, aussi, j'ai fait demi tour.


Je regarde vers Sembadel et vous remarquerez ce fil téléphonique, vert de gris, dont la section m'a étonné. 
Plus de 3 mm2.

 

Je suis la voie, par le chemin latéral, pour la première fois de ma vie. Passage supérieur, basalte.

Au PN 129 , j'imagine donc de renuméroter les autres, comme j'ai fait. 
Baie agrandie mais pas excessivement. Discussion, avec le résident vacancier, plus ou moins mon âge, fils de cheminot, chienne qui m'a évité d'avoir à l'appeler, tant elle aboyait, chat à la sieste.
Ce ne serait pas le premier éparage, engin rail route, j'imagine, et il confirme, mais c'est la seule fois que je vois ça, si dégagé. Vélo rails à venir ? C'est le Parc Livradois. 
     
Le passage supérieur, de la D 40, laisse enfin voir qu'il y a des rails, en dessous. La parcelle, tenue nette par le Néerlandais qui a acquis la gare, n'est plus la seule.

 
Après l'aiguillage, plus de pins mais plus guère de voie. On voit, ainsi, mieux la halle, incendiée de longue date, et le BV.


Les épaves ? Pas comme à Sembadel, avec un garagiste et un scieur qui ne voulaient pas débarrasser la voie, alors encore SNCF.
C'est la réserve des pompiers, pour la désincarcération. Les autos, la matière première la moins chère, de tout ! Les épaves, mais, aussi, les dizaines de milliers de construites neuves, 
qui stagnent, dans d'immenses parcages de constructeurs, dans le monde ...

 

 

 


Autre passage supérieur, à un endroit où je n'étais jamais passé, l'immense courbe, pour diluer la déclivité. Pommes de pin en place. Cuivre ou Bronze ? Chut !!! 

Tiens, une maisonnette, en bois ! Même les Suisses n'en ont peut être jamais fait !!! Il y en a eu, à l'Est, pour dégager le tir des batteries, après incendies volontaires. Ce doit être le 133 mais des ygrr§!!!cons ont peindu les pancartes et mis à bas un mât.
Plaisir de rencontres ... dans mon dos, lors de la photo, arrive un riverain, que j'interpelle, d'un bonjour. Il a 78 ans, retraité de la sneuf. Dommage, sa femme l'appelle au mobile, alors que nous aurions continué l'échange. 
La maison était à un de ses collègues, qui a enlevé "l'isolation" tuiles amiante et fait celle en bois.
Il est décédé et le fils a vendu. Les acquéreurs n'ont pas aimé l'aménagement, et il me montre ce qu'ils ont jeté, par la fenêtre de gauche. D'un rien je rédige un roman, de l'inutile. 
Si, mercredi, l'air vif m'avait fait renoncer à une balade longue de 115 km. sans avoir du tout froid.
À juste 2 litres d'essence aux cent, la promenade n'est pas ruineuse. Vive l'injection optimisée informatisée !
Avec un échappement qui ne pue pas, du coup.


Attila es-tu encore là !

Jean-Louis ROCHE

Bon, autocritique, sur envoi images précédentes : pour la maisonnette, de bois revêtue, j'ai omis de mentionner que cette section n'est pas débroussaillée, et que les buissons sont en fleurs, visibles.
Mon mentor m'a parlé des diverses communes et com com. Pas partout pareil. Bien sûr, si le Parc ne prend pas tout à sa charge, et on le comprend ... Il est proprio de toute la ligne, je crois, mais a besoin de gérer son budget.
Vendredi, je retourne, par un itinéraire routier bien différent de celui de jeudi, à moins de 3 Km. de mon point de contact, de Monlet, jeudi. Vous aurez deviné que je passe par le lac de Malaguet ...
La station est entretenue, minutieusement, par son propriétaire. Du fait de l'éparement, on n'a plus, pour horizon, regard vers Sembadel, la forêt primitive. 
 
Seul reste un gros genêt, probablement à sa demande. Il n'en est pas de même, coup d'œil vers Allègre, puis vers Sembadel, suite à des chutes d'arbres.

Regard sur la D 13 et ses innombrables franchissements de fossés. Un par parcelle ? 
Tiens, sur la 102, déviée à neuf, entre Brioude et Flageac, ce matin, j'ai vu qu'un accès avait été établi, pour une piste de terre, alors que les ingénieux tentent d'éviter cela. À aller voir, de près. 
 
Il y a plusieurs décennies, le slogan cure d'air faisait encore recette.  Ceux qui ont édifié de conséquents bâtiments seraient déçus de voir leur état actuel. Il en est de même, un peu partout.  
On ne sait même plus demander à un lettré de rédiger un texte de pancarte, correct, encore qu'une ou deux "fotent de plusse serais pocible, ici".


Tout est de travers ou tordu, comme l'arrêt TER.
J'ai prévu de passer sous le pont, vers Le Favet, de Félines. Le brave homme, que vous entrevoyez, m'accorde une discussion, qui aurait pu durer, si une auto, de ses voisins, n'était arrivée, pour me faire bouger la moto, un quart d'heure plus tard.
Il n'était pas sneuf mais il voyait tout, les poseurs qui buvaient et dormaient, au travail ...

Comme je lui raconte que j'ai fait classe, alentour, il me dit qu'il est né à Connangles, et on parle de ce sympathique scieur, adjoint au maire, qui conduisait le ramassage scolaire, que j'ai plusieurs fois emprunté, pour le pittoresque, poser les enfants, dans leurs écarts, puis attendre le car des collégiens, et remonter au bourg, après les avoir déposés, eux aussi.
Tout le reste, cela vous lasserait !!!
Les litiges, à Sembadel, seraient toujours d'actualité, avec un chieur moins sympa que l'autre.
J'imagine que c'est le Parc qui a posé ce PN, exprès pour l'emmerdeur, et qui a dû goudronner,
à ses propres devises, la rampe, que les camions avaient commencé à arracher. Mal conçu !!!

L'homme de Félines m'avait dit avoir vu passer ce qui devait être un vélorail. Bien vu.

Il y a une vingtaine d'années, Jean BERNE m'avait parlé de l'étoile de Sembadel :

Quant à la sortie, possible, là, sur le réseau national, à 2000 € l'opération, aller, puis retour, plus le péage exorbitant, AGRIVAP y a renoncé, sauf quand on lui a demandé son Pano, pour se carapater sur la ligne refaite, mais, d'une part, ce n'est pas lui qui payait, et cela lui a permis de rentrer, gratis, sa 66000, attelée, à Peschadoires ... 
L'engin bleu est sommairement attaché. Cela suffit, à éviter un usage non prévu.
À noter, rare : freins sur les quatre roues, mais en trois commandes séparées, AV D et G, et roues AR.
Celui qui n'a jamais connu de dérive n'imagine pas que cela se révèle indispensable !
Si le PN direction Bonson semble ne pas avoir vu passer d'engin rails, celui vers La Chaise porte l'empreinte de bandages larges d'un engin lourd, passé assez récemment.
Je ne sais pas si Peypette profite encore de la mobylette d'Isnard, qu'il stationnait à la bifur.
Je pense que non. Un spécial, depuis Ambert ? Peu probable. Ce n'est plus leur domaine. Une draisine, plutôt.

     

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