Le carnet du CFC

Couché trois fois ! sous les jupes des Montluconnaises

Jean Louis Roche

... de quoi recevoir des baffes, bien avant, juste en se penchant, comme me disait un vieux (de mon âge) aussi curieux que moi,lors de ma première tentative d'exploration des dessous de michelines ...
J'ai souvenir d'avoir pu entrevoir les cul ... asses des 6 cylindres, sous les Caravelle, sans qu'elles lèvent les ailes.
Je n'avais pas trop cherché à voir les cache cul ... buteurs, sous les X 2200 remotorisés.
De plus, de nouveaux oc cul tateurs avaient été implantés.
Ils avaient en partie fonction de réducteur de bruit, pour l'environnement ferroviaire.
Toutefois, par le temps de cette journée superbe, 
je ne pouvais manquer d'aller admirer les beautés, cachées, à la vue du contemplateur.
Réussite totale !
Sur les quatre X 2200 présentes à l'expo, j'ai pu prendre en photos les deux dessous, bien cachés.
Malgré une cure de jouvence, récente, et une remotorisation, à neuf, les X 2200 sont arrivées à la réforme.
L' Ami du Rail en a honte. On met à la casse, du matériel, qui semble parfait.
Mes images n'ont pas une pertinence intense.
Avant de me pencher sous les dessous, j'aurais dû faire, chaque fois, une image globale, 
pas que de détail intime. Donc, je transfère du disparate.
Les 2200 étaient les derniers autorails traditionnels. 
Ceux qui ont été censés leur succéder, comme ces deux saucisses de Toulouse, vues leurs couleurs,
prises à Brioude, bien hors de leur Région, en 2010 , posent d'innombrables problèmes. Insolubles.
Surnommés suppositoires ou baleines, ces machines profilées ne circulent plus que 2 par 2 , comme des pédés.
La Société Nourrissant Certains Feignants leur applique cette mesure, suite à des soucis de sécurité.
Heureux qu'elle n'ait pas à payer le doublement de leur consommation de gazole, plus de 100l aux 100 par engin.
A ma connaissance, les 2200 , pas plus pesants, mais lourds, là où il faut, 
pas climatisés, mais bien plus fiables, n'ont pas eu de tels soucis.
L' Association a présenté ce qui doit être la quasi totalité de sa récupération.
Un de ses 2200 est actif, couplé à un de leurs 2800 . ima 6391 .
J'ai mis un moment à trouver un angle, pour prendre les Diesel en photos.
Cela me permet de m'interroger sur la difficulté d'extinction de feux, si c'est le cas, pour les pompiers.
Dur, de passer tête et objectif, entre les coffrets techniques et les simples occultateurs ! La lance ?
Sur la 6431 et les suivantes, on reconnaît les petits cache sex, non, cul buteurs, du V 12 MAN, très récent. 
Il y a deux turbos, et les conduits d'échappement, des deux lignes de 6 cylindres, se réunissent, en ce fantastique tromblon Inox, qui doit être porté au rouge, lors d'efforts de traction.
Pas mal d'engins, très récents, sont victimes d'incendies, suite à une fuite de gaz chauds.
Cela semble en récession, car, refaire les mauvaises études, et modifier, 
c'est moins onéreux que réparer ... ou mettre à la ferraille.
On remarque, en 6434 , une des sondes de température excessive, brillante.
Les 6435 et 36 me permettent de montrer le 6 cylindres à plat, couchés, d'origine.
Enfin, on en voit bien peu ... 
Il y a toujours eu des soucis de motorisation.
Les 6 cylindres de diverses provenances, dont un MGO, je crois, n'ont jamais donné de bons résultats.
Pour lui substituer un V 12 , vertical, si on peut dire, enfin, cylindres symétriquement équilibrés,
Il a fallu durablement étudier, faire travailler en zig zag le cardan vers la transmission, etc.
Seule la forte diminution de cylindrée unitaire, grâce aux HDI DCI, a permis de trouver un moteur pas trop haut.
Il est fort près du rail, et, en chemins de fer secondaires, serait vulnérable, en cas de déraillements.
Apte à près de 1000 Ch, comme sur les AGC , il ne délivre guère que les 600 Ch prévus pour la transmission.
C'est devant une baleine bleue, à couleurs d'Auvergne, que la fanfare joue une musique entraînante.
 


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