Le carnet du CFC
Près de Paris, Parc des Chanteraines
MAD
Dominique Marteins a retrouvé sur le net une série de photos du CFC prises par Jean-Henri Manara lors des journées Portes-Ouverte des 19 & 20 mai 1990. Ce n'était pas le début du CFC, notre association ayant pris l'exploitation en main en mars 1984.Le vrai début du chemin de fer des Chanteraines est là pour la voie
http://www.cfchanteraines.fr/lvdc/lvdc0014/asso4.htm
Et pour le matériel roulant, c'est la livraison des locotracteurs Socofer photographiée par notre ami, et membre fondateur Claude Wagner.
Un
des deux locotracteur Socofer vient de quitter la plate-forme du camion pour
rejoindre les rails du CFC.
Au
début et jusque dans les années 1984-85 il n'y avait que 5 baladeuses Socofer.
La sixième à son arrivée était garée sur la voie d'accès au dépôt (non
encore construit) entre B7 et le PN d'accès au dépôt.
Cliché Claude
Wagner
Photo
des acteurs de cette construction (1981) avec à gauche Jean-Yves Guillemont …,
fondateur du Chemin de fer de St Eutrope (91), créé en 1978 et abandonné en
2003 et en charge du projet de construction du CFC.
Cliché Claude Wagner
Commentaire des photos de Jean-Henri Manara
La
020T-03 de Jean Chapotel La Chapotel arrivée le 14 septembre 1985 et
remise en service en 1986.
Ça n'a pas tardé, d'autant que d'importants travaux ont été faits et qu'il
fallait la requalifier.
Elle est conduite ici par Jean-Claude Lalande qui a participé à sa
restauration.
Gilbert et Jean Claude ont refait toute la mécanique de l'embiellage pendant
que je retubais le faisceau inférieur.
La tôlerie et peinture (7 couches) ont été assurées par Jean Chapotel et
Jean-Bernard Mervaux.
Philippe Ravé nous avait aidés sur divers postes.
Photo Jean-Henri Manara
Au
dépôt les 19 & 20 mai 1990. Train au départ avec la 020T-03 Chapotel.
À l'époque le terminus se trouvait à Passage de Verdure dans la
tranche des Hautes-Bornes. Naturellement à l'occasion des journées
Porte-ouvertes, le terminus était au dépôt récemment construit et qui
accueillait des exposants comme aujourd'hui malgré les difficultés de voirie
(les voies n'étaient pas bétonnées).
À gauche le 030T-06 (qui n'avait pas encore de nom).
Photo
Jean-Henri Manara
Le
locotracteur 0B0-05 Campagne avec MAD et M. Auger (vacataire) dans la
rampe d'accès à la passerelle.
Entre les circulations officielles, des trains supplémentaires suivaient à vue
pour que tout le monde participe.
Le personnage debout n'est pas identifié.
Le Campagne N°4075 de 1952 est arrivé le 29 novembre 1986 avec le
Decauville n° 643 et mis en service à l'été 1988.
Photo
Jean-Henri Manara
030T-06
Decauville de Michel Dubuis, (aujourd'hui Chanteraine) conduite par MAD
et Guy Veyriras, notre peintre à qui nous devions le bel état du matériel
roulant.
Le train vient de quitter la station Pompidou (aujourd'hui Les
Fiancés) et s'engage dans la prairie en direction du pont d'Épinay. Loco
cabine en avant.
La raquette de retournement n'existant pas, le matériel roulait toujours dans
même sens ce qui nous a valu un remplacement des essieux dont les boudins
étaient usés tous du même côté.
C'est ce qui nous a incité à demander la construction de la raquette lors de
l'extension de la ligne.
Photo
Jean-Henri Manara
Le
train vient de quitter la station Pont d'Épinay (aujourd'hui Les Mariniers).
Le terminus n'était pas à l'endroit où il est situé aujourd'hui. En effet
l'estacade (de l'usine à gaz) était à l'époque transformée en une longue
promenade appréciée des randonneurs et notre terminus était plus près de la
Seine en bordure de l'allée.
À l'actuel terminus, il y avait la voie mère de la desserte des usines qui
bordaient l'ensemble de notre voie de la courbe à l'entrée du parc
jusqu'au Pont d'Épinay. Cette voie de desserte des usines et
entrepôts de la zone industrielle voyait passer trois trains de marchandises par
semaine. Aujourd'hui plus rien, même plus la voie.
Photo
La
préparation de la 030T-06. Accoudé à la loco Stéphane, le petit fils de
Michel Dubuis, le propriétaire.
À sa droite Michel Dubuis qui avait apporté sa locomotive dès la deuxième
année d'exploitation (1985).
À gauche MAD et le compresseur qui servait à gonfler à 10 bars un réservoir
de 25 litres monté sous la cabine. Les flexibles de frein étant bien
étanches, ça faisait la journée.
Tout comme maintenant, la préparation de nos deux locomotives était un
spectacle qui intéressait les visiteurs.
Photo
Jean-Henri Manara
Les
deux Socofer 0B0-01 & 0B0-02 dans leur état d'origine. La seule
transformation, les supports de barre d'attelage. En effet un jour, le poids de
la barre a fait virer le Rockinger, la barre s'est plantée dans une traverse
et s'est cassée.
C'est Jean Claude Stahl, mécanicien TGV qui l'a faite ressouder au dépôt de
Villeneuve St George.
Photo
Jean-Henri Manara
Départ du dépôt. Rame tractée par la Chapotel. Sur le marchepied, un des frères Fourreau, receveur vacataire.
Photo
Jean-Henri Manara
La
Chapotel conduite par Thierry Matté de la RATP dépôt de Rueil. C'est
grâce à lui que nous avions récupéré les sièges des anciens MI 61.
L'homme au premier plan est un ancien de la vapeur de la SNCF venu en visiteur.
Photo
Jean-Henri Manara
La
0B0-05 Campagne (1952), engin de manœuvre.
Carrosserie entièrement reconstruite. Première livrée "Vert
Patrick".
Photo
Jean-Henri Manara
La
030T-06 vue en élévation. Dans la cabine Guillaume Gournay attend le
mécanicien pour le départ.
Noter la pompe Worthington montée sur la soute à eau.
L'amorçage n'était pas satisfaisant d'où son déplacement sur le cylindre
pour qu'elle soit en charge.
Photo
Jean-Henri Manara
Vue générale du dépôt avec au premier plan Michel Juishomme et sa routière britannique. Derrière dans le fut ce n'est pas du vin pour le mécanicien mais de l'eau pour la chaudière.
Photo
Jean-Henri Manara
Gonflage
du réservoir d'air comprimé pour défreiner la rame. Le système était
économique mais, il ne fallait pas rater l'accouplement pneumatique à chaque
terminus.
Le réservoir vient du Plymouth marron. Sur les diesel, le réservoir n'est pas
nécessaire, on s'en est rendu compte après.
Photo
Jean-Henri Manara
En
quittant le dépôt un peu avant B7. La 030T-06 est au timbre.
Noter l'échappement de la pompe Worthington.
Photo
Jean-Henri Manara
Dans
la courbe hélicoïdale entre La Ferme et Pompidou (Les
Fiancés). Beau panache de vapeur.
À l'époque nous n'avions pas de stock de charbon.
Un fournisseur de Colombes, venait avec son camion et déversait des sacs de 50
Kg dans les trois bennes. La plate-forme du camion était juste à la bonne hauteur.
L'opération était simple.
Le deuxième dépôt n'était pas encore construit.
Photo
Voilà quelques images du passé pour ceux qui allaient venir plus tard nous rejoindre.
Sources
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