Le carnet du CFC
Les fabuleuses aventures de la Decauville 1707.
Claude
Doussot, Bernard Bary,
photos Bernard Bary
Après son départ de Toury, la 030T Decauville 1707 arrive le 20 mars 1965 à
Floure-Barbaira. Elle est stockée sur le quai des marchandises de cette gare.
Sa venue fait même l'objet d'un article dans le journal Midi-Libre avec son
nouveau propriétaire "au manche". Dernières photos aux aurores en
gare de Floure-Barbeira (aujourd'hui disparue) le 7 avril 1965, jour de son
départ vers son "nouveau" dépôt. Juste le temps de saluer une BB
9200...(Clichés Bernard Bary).
7 avril 1965. La 030T Decauville n°1707 de1917 en approche de sa nouvelle demeure. La voici à l'entrée du village de Barbaira (11800) Nous sommes sur la Nationale 113 Bordeaux-Marseille ! Aujourd'hui, il y a une déviation du village depuis 2001...(Clichés Bernard Bary)
Le 7 Avril 1965, la locomotive est prise en charge par un camion Diamond White Wrecker de la seconde guerre mondiale dans une version "civilisé". Le transport est original et peu réglementaire mais nous sommes en 1965 ! Le convoi entame son périple de la gare vers le village de Barbaira situé à 2 km par la Nationale 113 très fréquentée car pas d'autoroute à l'époque ! Son nouveau domicile n'est plus très loin...(Clichés Bernard Bary).
Dernier volet du récit d'une partie bien mouvementée de la vie de cette
machine au destin déjà extraordinaire. Encore un grand merci à Bernard Bary
qui m'a permis de publier ici ces superbes clichés!
Après avoir été manœuvrée dans les emprises de la gare de Richelieu notre
Decauville 1707 va être déchargée du duplilorry vers un bout de voie de 60.
Celui-ci a été confectionné en rail de 30 kg/m (rail d'origine vendéenne de
1882 ! )
Une petite remise est construite pour l'abriter avec des éléments de décors
du film "TESS" de Roman Polanski. Ceux-ci avaient été installés
pour les besoins du film à la halte de "Coutureau".
Elle y reste quelques temps. Mais je laisse le soin à Bernard de raconter la
"fin" de l'histoire de "sa" machine:
"M'étant engagé dans l'aventure des Trains à Vapeur de Touraine, en
1980, j'ai cédé à une opportunité de vendre la locomotive à Mr Lepéchoux
qui avait un projet d'un petit chemin de fer dans sa propriété
horticole-pépinière située au nord de Paris......Projet avorté et c'est P.
Mourot qui l'a récupérée pour la remiser au Tacot des Lacs.....
Mais je n'ai pas eu l'envie de photographier son départ....Trop triste !"
(Clichés Bernard Bary)
Notes :
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