Qui n’a jamais participé aux «　joies　» d’un relevage après déraillement ne peut imaginer les problèmes que cela pose pendant l’exécution de cette opération. Elles sont détaillées ci-dessus par les dessins numérotés de 1 à 5. Les phases 1 à 3 sont bien connue et n’appellent pas de remarques. La phase 4 fait intervenir une poutre métallique qui est déjà en service. Les phases 5 à 8 font intervenir les chariots roulants support des crics. Quand tout se passe bien, cela parait simple. C’est pourquoi Jacques H. et moi avons imaginé un dispositif qui pourrait simplifier cette translation. Nous l’avons fait chacun de notre côté et nous pensons que le mariage des deux idées pourrait être bénéfique. La réflexion reste d’ailleurs ouverte à tous et vos propositions sont les bienvenues.

Nous vous proposons donc une 1° solution que nous détaillons ci-après.

C’est ce que nous appellerons le dispositif de ripage. Il sera constitué de la poutre métallique en U et des deux chariots portes crics.

Le ripage en phase 6 nécessite un dispositif complémentaire (autre cric ou tire-fort qui obligent à créer un appui ou un point de tirage). Ce dispositif a été imaginé par Jacques H. pour compléter les chariots de ripage. Une adaptation des chariots sur la poutre va donc être réalisée pour permettre cette translation. Cette solution devrait beaucoup simplifier l’opération de relevage. Qu’en pensez-vous ?

Julien Caquineau

Après quelques semaines de léthargie, tous les engins diesel ont été allumés pour faire «tourner un peu le moteur».